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Critique de Denis_76


Voltaire, c'est mon pote ! ... Zadig, comme Candide, l'Ingénu ou Micromégas, est un personnage qui semble hors du temps, "débarque" dans la Société et s'étonne de ses "réactions" bizarres, pas trop logiques, souvent inhumaines, se faisant du mal à elle-même,... j'en passe et des meilleures.
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Zadig est un beau jeune homme éduqué et riche de la société babylonienne, en Chaldée, donc dans une société moyen-orientale d'avant JC.
Il doit épouser Sémire qui se marie avec un autre, alors il épouse Azora et la teste : le test d'amour est négatif, il la répudie et va en ermite étudier la Nature.... Bref, il lui arrive plein d'aventures, c'est son Destin, sa Destinée : il va en prison ( comme Voltaire ), prouve son innocence, mais un Envieux le fait accuser de lèse-majesté pour des vers injurieux envers celle-ci. Heureusement, la Destinée, sous la forme d'un perroquet, d'une pêche et le vent, va rétablir la Vérité : les deux parties de la tablette brisée sont ajustées, et les monarques peuvent admirer les vers magnifiques de Zadig, qui est rétabli dans sa dignité et commence à croire qu'il n'est pas si difficile d'être heureux ... d'autant plus que la reine Astarté a une inclination dangereuse pour eux deux !
Au cours d'un combat, le roi meurt, la reine est en mauvaise posture, et Zadig, éloigné en Egypte, n'a de cesse, comme Candide, de retrouver sa bien-aimée.
La Destinée se représente encore, et cette fois, sous forme d'un nain....
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Bref, c'est un récit riche, trop riche en événements ( heureusement, une histoire d'amour pimente le tout ), mais comme d'habitude, Voltaire souligne les défauts des puissants, Orgueil, Avidité, Envie et Jalousie, la fatuité des médecins, l'iniquité des juges, l'absurdité des guerres ... bref, le manque de Sagesse de l'Humain. Ces critiques du royaume babylonien peuvent bien sûr, s'appliquer à la Cour de Louis XV, et même à celle de nos puissants contemporains : l'Homme a la tête dure, il est, quelque part, malade, et il est encore bien loin de la guérison des sept péchés capitaux !
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