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Avis mitigé sur ce roman. Je lui reconnaît des qualités littéraires, j'ai aimé l'originalité de la narration avec ce point de vue du chat qui nous raconte la vie et les malheurs de son maître, un grand musicien déchu.
Mais je n'ai pas voyagé comme je m'y attendais, j'ai trouvé la toile de fond, les environnements trop parcellaires. Et parfois la narration n'était pas claire (surement voulu par l'auteur) et j'ai été un peu perdue.
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Lui c'est Sammy Kamau-Williams, mon maître.
Moi c'est Paris, je suis un chat, son chat.
Et je vais vous raconter son histoire, bon je vais un peu en profiter pour vous raconter la mienne.
Sammy Kamau-Williams enfant solitaire abandonné par son père, déposé par sa mère en garde chez sa grand-mère pendant toute son enfance.
Cette vieille femme noire qui vivait dans ce Tennessee encore gangrené par les lois raciales dans les années 50 et dont les conditions de vie ainsi que celle des autres noirs a tellement influencé la vie de mon maître.
Il faut dire que l'auteur à travers mon récit vous livre en fait une biographie romancée de Gil Scott-Heron et ce n'est pas juste une inspiration de sa vie, non non, c'est bien une biographie compléte.
Superbe écriture pour rappeler à notre mémoire Gil Scott-Heron qui non seulement était romancier, poète et un grand musicien que certains n'avaient pas hésité à surnommer le Dylan noir, ses engagements politiques forts pour la cause des noirs américains et son addiction à l'alcool et à la drogue qui l'ont conduit tout droit en prison et ont été une véritable descente aux enfers pour cet homme, qui finalement devenu séropositif succombera abandonné de tous dans une chambre d'un hôpital new-yorkais accueillant les plus pauvres.
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Voilà un roman qui avait tout pour me plaire. Je l'avais emprunté avant le confinement et espérais passer un bon moment dans le monde de la musique.
L'auteur dont j'avais entendu parler pour son dernier titre "Pourquoi tu danses quand tu marches", un livre que je n'ai pas encore lu mais qui a reçu de nombreuses critiques élogieuses, est né à Djibouti et a beaucoup écrit sur son pays d'origine. C'est un conteur hors pair qui nous charme par ses mots, son humour et le rythme donné à ses écrits. Je tiens absolument à vous présenter ce livre, même si j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans.

Le narrateur est un chat roux, prénommé Paris en hommage à cette ville qui a subjuguée son maître. Il a vécu sept vies !
Tout en nous parlant de son dernier maître, qui a eu la bonté de le recueillir sur un trottoir de Harlem, il insère quelques anecdotes truculentes dans son récit, nous livre ses réflexions philosophiques, emplies de malice et de sagesse. Mais ne vous y trompez pas, sa vie ressemble beaucoup à celle des pauvres vivant aux Etats-Unis.
Dans le passé, il avait été le gardien de Malwlânâ, un maître soufi ce qui explique qu'aujourd'hui qu'il soit devenu un chat philosophe.

Dans ce roman, Paris le chat, nous parle donc de celui qu'il surnomme "Sammy l'enchanteur" (Sammy Kamau-Williams dans le roman) qui n'est autre que Gil Scott-Héron dans la vraie vie, ce "Bob Dylan noir"qui a été le précurseur du rap, et dont la musique se situe entre le blues et le jazz. Il s'agit donc d'une biographie romancée du musicien.
Même si vous ne connaissez pas le tub des années 70 qui l'a propulsé alors qu'il avait 22 ans, sur le devant de la scène médiatique, "The Révolution will not be televised", vous pouvez lire ce roman.

Nous suivons son histoire pas à pas.
Durant les premières années de sa vie, c'est Lily, la grand-mère qui s'occupe de son éducation, une grand-mère activiste toujours révoltée, arrivée d'Afrique, qui se battra toute sa vie pour les Droits des Noirs et influencera profondément l'enfant et donc, le musicien.
La mère Bobby, est bibliothécaire et ne s'occupera de son fils qu'à partir de l'adolescence. Elle l'élèvera alors tout seule en ville.
Le père, Réginald, d'origine jamaïcaine est devenu footballeur professionnel mais pour arriver au succès, il laissera tomber sa famille. Il a été le premier joueur noir écossais, puis finira sa vie professionnelle au Brésil.
C'est donc à l'adolescence qui se passe à New York que le petit garçon plein de charme, joueur mais à la sensibilité à fleur de peau, se découvrira poète.
Il n'aura de cesse au fil de ses concerts, de faire passer des messages de révolte et de contestation. Dans les années 70-80, aux États-Unis, les chanteurs sont libres de s'exprimer et laissent libre cours à leurs critiques sur notre société.
Mais lui, qui pourtant avait alerté très tôt dans ses chansons, sa propre communauté, des dangers liés à la dépendance à l'alcool et à la drogue, n'arrivera pas à s'empêcher de tomber lui-même dans ce fléau. Il sera condamné pour possession de cocaïne...

Ce n'est pas une véritable biographie car elle ne reprend que les événements marquants de la vie de ce musicien que je ne connaissais pas, je l'avoue. C'est vrai que ce roman a le mérite de nous donner envie d'en savoir plus sur lui, de se connecter à youtube pour écouter quelques-uns de ses morceaux cultes.
Le livre est construit comme un album de musique avec CD1 et 2, prologue, intermède et épilogue) mais l'ensemble est un peu trop fouillis et ne suit aucune chronologie ce qui cette fois a perturbé ma lecture.
Le chat narrateur, par ses sept vies, relie l'Orient, l'Afrique et l'Occident. Il nous parle des croyances soufis et vaudous et des traditions ancrées dans le passé, qui composent la culture du peuple Noir. Nous ne l'oublions pas en lisant ces lignes, ce peuple n'a pas choisi de venir vivre en Amérique : on l'a arraché à son pays, à sa culture, à ses racines, et c'est un peuple qui s'est raccroché à ce qu'il pouvait pour pouvoir continuer à vivre et exister.
C'est un livre que j'ai lu comme si j'étais au spectacle sans pour autant entrer dans la vie des personnages. Il ne m'a pas emporté comme je l'espérais. le roman reste trop près de l'artiste finalement. Les seules pages que j'ai adoré découvrir, sont celles sur son enfance, son attachement à sa grand-mère (quelle femme !), puis sa découverte de la grande ville...
Les différents sujets abordés dans ce roman sont des sujets qui habituellement me touchent beaucoup. Mais j'ai eu donc une rencontre mitigée avec cet auteur, ce qui me fait penser que ce n'était certainement pas le bon moment pour lire ce roman qui mérite d'être lu et apprécié.

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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À travers le point de vue, décalé et souvent insituable, de son chat Paris, Waberi trace le destin douloureux et magnifique de Gill Scott-Heron, ses engagements pour les droits civiques, la magie de sa musique, ses fantômes et surtout de toutes les histoires collectives dont, tous, nous sommes hantés.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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La Divine chanson nous raconte le parcours d'un chanteur dont j'ai beaucoup entendu parler, un précurseur de la musique folk, à savoir Gil Scott-Herron car même s'il porte dans le texte le nom de Sammy Kamau-Williams et qu'il y a quelques entorses avec la réalité, on suit bien la destinée incroyable de ce chanteur assez incroyable.

Singulier, fantaisiste et assez envoutante, ce livre de Abdourahman Waberi ,biographie très romancée de Gil Scott-Heron est une belle lecture.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne connaissais pas Gil Scott-Heron avant de recevoir le nouveau roman d'Abdourahman A. Waberi. Non, je vais être plus précis. Je ne connaissais pas cet artiste américain avant l'enregistrement de l'émission que nous avons consacrée au slameur Capitaine Alexandre en octobre 2014. Ramcy Kabuya qui propose pour ce moment littéraire une de ses vibrations passionnantes avait évoqué Gil Scott-Heron. Dans un coin de ma tête, je l'avais classé dans le rayon « icône du Slam et du Hip-Hop ». Et ce n'est pas peu dire. En effet, quand on lance une petite requête sur le nom de cet artiste dans le site de partages de photo Flickr, ô combien sont grands les hommages que le street-art rend à Gil Scott-Heron.

Mais qui est-il ? Comment explique-t-on son quasi-anonymat, alors que son influence semble très importante sur un pan entier de la culture américaine ? J'imagine que c'est à cette question qu'Abdourahman A Waberi a voulu répondre en proposant un roman autour de l'artiste américain. 6 ans après son précédent roman, le passage des larmes, le romancier djiboutien a choisi un thème complètement différent de ses précédentes productions. le personnage narrateur est un chat aux sept vies. La septième est-elle la meilleure ? Elle lui permet en tout cas d'atterrir à Brooklyn, si l'expression atterrir est bonne quand on parle de réincarnation, après avoir entre autres été le chat d'un leader soufi. Notre chat bavard n'a pas la réserve d'un bonze mais il est toutefois imprégné des multiples spiritualités, qui se chevauchent comme les loas du vaudou prennent possession de leurs adeptes.

Le chat raconte son maître. Avec la distance que pourrait avoir un félin, par essence indépendant. Se profile le parcours de Gil Scott-Heron ou plutôt de Sammy Kamau-Williams. Celui du fils d'un athlète de haut niveau venu de la Jamaïque et d'une femme besogneuse venue du Tennessee. le portrait qui se dessine suivant les dires du chat est un scénario assez récurrent chez les afrodescendants : le père, Réginald, disparait assez rapidement de la circulation, Sammy est élevé par sa grand-mère Lilly dans le Tennessee, puis chez sa mère du côté de Harlem. La cellule matrifocale est une constante dans laquelle beaucoup d'hommes de la génération de Gil Scott-Heron se sont construits et qui, malheureusement se perpétue. Si le père est absent, le chat narrateur nous conte quand même son parcours. On ne parlera pas ici d'errance. Sportif, footballeur, il a fait l'Europe, les Etats-Unis avant de poursuivre sa carrière à Bahia. Il est intéressant de voir dans la construction, l'issue du parcours du père qui se termine dans un accomplissement spirituel.

Lien : http://gangoueus.blogspot.fr..
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« Un jour, après une course-poursuite mémorable, à bout de souffle, il m'a confié que je suis sa lune. Je lui ai rétorqué qu'il est mon soleil. Nous avons éclaté de rire. Un rire franc et massif, sous les yeux des passants ahuris. Était-il sérieux ou d'humeur taquine, je ne le saurais jamais. Par contre, je peux vous garantir que pas une fois je ne l'ai quitté d'une semelle car le soleil n'est rien sans la lune, et la lune rien sans le soleil. »

Celui qui écrit cela est un chat. Un chat qui parle de son maître, Sammy Kamau-Williams, « pianiste solo, auteur-compositeur, poète, éveilleur de conscience ». le Djiboutien Abdourahman Waberi signe avec cette « Divine chanson » une biographie très romancée de Gil Scott-Heron (1949-2011), héros de la contre culture américaine, musicien de génie surnommé le Dylan noir et considéré par beaucoup comme l'un des pères du rap. Dans une note d'intention, l'auteur précise qu'il « n'était pas question d'écrire la biographie de Gil Scott-Henderson, l'intéressé s'en est chargé lui-même. » Beaucoup de libertés donc dans cet hommage empruntant « les chemins escarpés de la fiction ».

Paris, le chat confident, l'inséparable ami, relate quelques épisodes marquants de la vie de son « soleil » : ses concerts inoubliables, son enfance difficile dans les jupes de sa grand-mère au fin fond du Tennessee, son engagement politique, sa quête poétique, la fascination qu'il a exercé sur toute une génération d'artistes, mais aussi les démons qui n'ont eu de cesse de le harceler (drogue, alcool) et l'on conduit à plusieurs reprises derrière les barreaux.

L'écriture est magnifique, tout en lyrisme contenu. La voix du chat, aérienne et subtile, offre une distance où les souvenirs et la nostalgie ne souffrent d'aucune pesanteur. Au-delà du simple portrait, l'auteur propose une réflexion bien plus large sur le monde noir, liant musique et spiritualité, nous emmenant de l'Afrique au Brésil, d'Haïti au sud des États-Unis. Loin du classicisme formel que l'on trouve d'habitude dans ce genre d'exercice, Waberi donne à cette biographie très romancée un air de conte oriental au rythme jazzy imparable.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Peu de livres nous transportent du début à la fin avec autant de musicalité. La Divine Chanson, qui porte bien son nom, fait partie de ceux-là. Ouvrir ce livre, c'est risquer de ne pas le lâcher avant le point final, de se laisser emporter sans même s'en rendre compte.

Paris, on ne parle pas ici de la ville lumière, mais d'un chat. Pas n'importe quel matou, mais un félin qui durant sa septième vie a été recueilli par Sammy Kamau-Williams, autrement dit le musicien Gil Scott-Heron. Ce chat pas comme les autres nous raconte, avec le talent d'un conteur des mille et unes nuits, la vie du chanteur et de ses proches. Paris est bien plus qu'un animal de compagnie, il est doté d'une conscience, d'un esprit critique et son état physique de chat lui a permis d'être spectateur discret d'événements en tous genre, de la vie de ce musicien hors-norme, de son processus de création artistique. (...)
Lien : https://jetenculture.wordpre..
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Ce roman est une libre inspiration de la vie de Gil Scott-Heron, un des musiciens noirs les plus importants des ces dernières années. Il a emprunté au jazz au blues, a planté les premières graines du rap et du slam, et pourtant, comme beaucoup, je ne le connaissais pas. Enfin, ça c'est ce que je pensais avant d'ouvrir le livre et de faire des recherches sur Gil Scott-Heron. Et là, je découvre que je connais au moins deux titres : The bottle et Me and the devil. Et ces deux titres sont tellement excellents que je vais continuer à découvrir l'oeuvre de cet homme.

Le roman est malicieusement construit. le narrateur, ce vieux chat roux est un raconteur d'histoire hors pair qui n'oublie pas de raconter ses propres mésaventures, qui ressemblent à celles de beaucoup d'Etats-uniens pauvres. Très attaché à Sammy, il le suit partout : "Un jour, après une course-poursuite mémorable, à bout de souffle, il m'a confié que je suis sa lune. Je lui ai rétorqué qu'il est mon soleil. Nous avons éclaté de rire. Un rire franc et massif, sous les yeux des passants ahuris. (...) Je peux vous garantir que pas une fois je ne l'ai quitté d'une semelle car le soleil n'est rien sans la lune, et la lune rien sans le soleil". (p.31) Parfois, il s'éloigne de son soleil pour raconter ses aïeux : le père Reginald Kamau, Jamaïcain débarqué aux Etats-Unis, qui deviendra joueur de football, sera le premier joueur noir à évoluer en Écosse, puis finira sa carrière sportive au Brésil. Les pages consacrées au Brésil et à l'Afrique qui y a laissé son empreinte surtout dans certaines régions sont sublimes : poétiques, musicales, sensuelles, ... Il parlera aussi un peu de la mère de Sammy et beaucoup de Lily, sa grand-mère, celle qui l'a élevé les douze premières années de sa vie, cette femme née en Afrique et arrivée en Amérique, qui fut de toutes les campagnes menées par les noirs américains pour les droits civiques. Des pages aussi sur l'esclavage, pour bien redire que les noirs n'ont pas demandé à être envoyés en Europe ou en Amérique.

Mais bien sûr le livre s'attarde sur Sammy Kamau-Williams, nous donne envie de (re)découvrir sa musique. Sans faire une biographie complète, détaillée et linéaire, il insiste sur des points importants, des concerts mémorables, des morceaux qui ont marqué l'histoire de la musique, des descentes aux enfers, des passages à vide, de sa voix profonde, et toujours cette lumière qui émane de Gil Scott-Heron et qui illumine le roman. Normal me direz-vous pour un soleil.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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La fée musique s'est penché sur le berceau de Sammy Kamau-Williams. Né à Chicago, Sammy est confié à Lilly sa grand-mère à Savannah dans le Tennessee lorsque Reginald, son père jamaïcain part suivre sa carrière de footballeur et que Bobbie, sa mère rejoint Porto Rico pour travailler.
Là, il apprend le piano, accompagnant sa grand-mère dans les rites initiatiques religieux de source afro-américaine et jouant dès que possible du blues, musique considérée comme satanique.
A la mort de sa grand-mère, cette « battante, activiste chevronnée » qui lui a laissé la mémoire des esclaves africains, Sammy s'installe à New-York avec sa mère. Il a treize ans. Commence alors une éducation qui lui permettra d'affiner ses convictions politiques et d'intensifier son implication contre la ségrégation.
A l'instant du récit (2011), Sammy a soixante deux ans et « le vautour » ou « Papa Legba » planent sur sa destinée puisqu'il est transféré à l'hôpital. Et c'est son chat Paris qui va nous conter ses origines, son éducation, ses succès, ses passages à vide sous l'influence de l'alcool et la drogue.
Cet artifice amène beaucoup d'originalité, de diversité au récit tout en lui amenant le regard d'amour inconditionnel que peut avoir un animal ( pas tout à fait comme les autres) pour son maître.
Recueilli alors qu'il traînait lors de sa dernière vie dans les bas fonds de Harlem nettoyés par le maire Giuliani, Sammy l'a appelé Paris parce qu'il a » comme cette ville, un gros coeur qui palpite. » Il se ressemblent » le poil hirsute, l'imagination créatrice et la peau sur les os« , des influences religieuses et une jeunesse difficile.
Paris tente de défendre la mémoire de son maître, engagé dans une vie trépidante pour la musique contre le capitalisme et la ségrégation, mais souvent décrié pour sa folie, ses positions, son instabilité.
De manière un peu décousue, peut-être liée aux cheminements de réflexion du chat, Paris dépeint une image vibrante de ce génie du blues, Gil Scot-Héron, le Bob Dylan noir, musicien, poète et romancier.
Ces grands génies ont-ils voué leur âme au diable pour bénéficier d'un si grand talent?
Si des Janis Joplin, Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Amy Winehouse sont disparus jeunes et sont devenus des icônes, Gil Scot-Héron attaché à sa liberté et ses convictions a eu le temps de « décevoir » son public et de tomber dans sa déchéance.
Grâce à ce livre, Abdourahman A. Waberi lui redonne la popularité te la reconnaissance sûrement méritées.
Avec une structure un peu décousue mais un biais original, ce roman m'a permis d'avoir une première approche de la vie d'un artiste américain que je ne connaissais pas. Un voyage réussi même si il était un peu chaotique.


Lien : https://surlaroutedejostein...
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