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Batman et Judge Dredd tome 1 sur 1
EAN : 9780749314583
64 pages
Mandarin (30/11/-1)
3.94/5   9 notes
Résumé :
La ville de Gotham fait connaissance avec une étrange créature venue d'ailleurs, un juge nommé Judge Death ! Mais le Batman veille et affronte ce monstre. Après l'avoir mis hors d'état de nuire, il découvre une ceinture sur la dépouille du Judge Death. Cet engin le téléporte dans le futur, à Mégacity 1, la ville du Judge Dredd. La rencontre entre les deux justiciers risque d'être explosive.

Tandis qu'à Gotham, aidé par l'Epouvantail, l'esprit du Judge... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cette histoire (parue initialement en 1991) est la première d'une série de crossovers entre Batman et Judge Dredd. Elle présente la particularité de disposer d'auteurs de premiers plans : Alan Grant et John Wagner (les 2 scénaristes qui ont développé Judge Dredd), et Simon Bisley (peintre au style jouant sur la démesure). Cette histoire a été rééditée dans The Batman/Judge Dredd collection (en anglais) qui comprend également Vendetta in Gotham de Grant & Wagner, illustré par Cam Kennedy, La grande énigme de Grant & Wagner, illustré par Karl Critchlow & Dermot Power, et "Die laughing" de Grant & Wagner, illustré par Glenn Fabry et Jim Murray.

2 amoureux sont en train de se bécoter à Gotham quand surgit Judge Death qui les éviscère. Leurs cris attirent l'attention de Batman et d'une voiture de patrouille de police. Il s'en suit un affrontement qui laisse un policier mort, et l'esprit de Judge Death désincarné, dérivant à la recherche d'un nouveau corps à posséder. Sur place Batman ramasse un outil de haute technologie qui a pour effet de le transporter à Mega-City-One où il affronte un cyborg un peu dérangé et très agressif (avec un cadran sur la tête) du nom de Mean Machine Angel. Leur affrontement attire l'attention de la police locale, en la personne de Judge Dredd qui est prêt à appliquer la justice expéditive à cet hurluberlu cagoulé qui se prend pour un vigilant.

En fonction des décennies (et des facilités de gestion de droits de propriété intellectuelle afférents aux personnages), les grandes maisons d'édition sont plus ou moins enclines à organiser des crossovers de nature événementielle entre leurs personnages. Par essence, ils sont ponctuels, ils doivent donner le même temps d'exposition aux personnages de chaque éditeur, et surtout ne rien changer puisqu'il s'agit d'un projet éditorial ponctuel qui ne peut pas être intégré au canon du personnage, la cession réciproque des droits étant limitée dans le temps. Quand DC Comics et l'éditeur de 2000AD (à l'époque Fleetway) parviennent à un accord contractuel, ils se tournent naturellement vers Alan Grant et John Wagner pour écrire le scénario. Ils ont collaboré pendant 7 ans sur le titre Judge Dredd (de 1980 à 1986 dans Judge Dredd, Intégrale 01 et suivants). Puis Alan Grant a pris en charge les aventures de Batman (dans la série "Detective comics", de 1988 à 1992), et John Wagner a continué à écrire les aventures de Judge Dredd (ce qu'il fait encore en 2013).

Grant & Wagner ont bien conscience des limites qui leur sont imposées et ils construisent une trame basique : Batman rencontre Judge Death, il est déplacé à Mega-City-One où il rencontre Judge Dredd. Les 2 finissent à Gotham où ils matent Judge Death et Scarecrow (Jonathan Crane, un ennemi de Batman). Ils prennent soin d'ajouter quelques ingrédients savoureux à destination des connaisseurs des personnages tels qu'une pleine page consacrée aux ennemis de Batman, ou l'apparition de 2 personnages récurrents de la série Judge Dredd (Mean Machine Angel, et Psi-Judge Cassandra Anderson). Enfin, ils ont conscience qu'ils bénéficient d'un artiste à la forte personnalité avec un goût prononcé pour le heavy metal. Pour le reste, le lecteur a le droit à 2 confrontations entre Batman et Judge Dredd diffusant une intense atmosphère de testostérone pour savoir qui a la plus grosse (autorité bien sûr). Et c'est tout. le scénario est assez mince, la résolution téléphonée, l'intrigue basique, l'humour peu efficace (voire déjà servi telle Anderson répondant au téléphone avant qu'il ne sonne du fait de ses pouvoirs). Heureusement que Simon Bisley assure le spectacle.

D'un coté Bisley semble moyennement impliqué par les décors, se contentant pendant la moitié du temps d'un fond coloré artistiquement, sans dessiner aucune forme. de l'autre il est fortement impliqué dans les personnages, et dans un second degré sporadique. Déjà le lecteur en a pour son argent coté présence physique des héros. Bisley a choisi la version gothique de Batman avec une cape démesurée et des oreilles allongées (de plus de 60cm de long). Bruce Wayne présente des cheveux grisonnants sur les temps, en faisant ainsi l'aîné de Judge Dredd ce qui le légitime dans son refus de son soumettre à son autorité fasciste. Dredd dispose d'un corps plus élancé que celui de Batman qui est plus musculeux, et à l'occasion d'une pleine page il est possible de constater qu'il en a dans le slip (quel engin !). Bisley dote Dredd d'épaulettes démesurées ce qui introduit un second degré en jouant sur l'exagération tirant vers la parodie. Bisley donne franchement dans la parodie lorsque Judge Death se réincarne dans le corps d'un habitant de Gotham et qu'il réclame les attributs de sa charge (épaulettes spécifiques et ceinturon). L'homme de main de Scarecrow lui ramène un poulet mort et plumé pour l'épaule droite (au lieu de son habituelle carcasse de ptérodactyle) et dans une séquence ultérieure la tête du poulet fait des mimiques aussi éloquentes que comiques. Bisley a à nouveau l'occasion de s'en donner à coeur joie lors de la pleine page moqueuse consacrée aux terreurs intimes de Judge Death.

À l'opposé, il est tout aussi capable de composer des images horrifiques que ce soit la pleine page composite dévolue aux ennemis de Batman lors d'un scan télépathique de son esprit, ou les doigts de Judge Death bougeant sous la chair du policier. La vilaine maladie de peau de Mean Machine Angel provoque également une grimace de dégout.

Le temps de 2 ou 3 séquences, les illustrations sophistiquées de Bisley se combinent à un moment du scénario plus malin ; le résultat est alors enthousiasmant. Grant & Wagner ont donc inclus un concert de Death Metal, ce qui permet à Bisley de croquer un portrait de Ronnie James Dio parmi les participants les plus déchaînés. Lors des confrontations d'égos et de volonté entre Dredd et Batman, Bisley croque des expressions farouches et suffisantes irrésistibles. Lors de l'une d'entre elles, Bruce Wayne réclame de pouvoir parler à un interlocuteur doté d'intelligence, et la moue ingénue et mutine d'Anderson arrivant en demandant "Quelqu'un a parlé de moi ?" est magnifique d'expressivité et de second degré railleur face à ces 2 gamins défendant leur bac à sable.

Cette première rencontre entre Batman et Judge Dredd est un demi-échec, et une demi-réussite. Malgré leur légitimité à écrire ces 2 personnages, Alan Grant et John Wagner se contentent d'une intrigue basique et sans épaisseur, et Simon Bisley ne se donne pas beaucoup de peine pour essayer de donner de la substance à Gotham ou à Mega-City-One. Dans les bons cotés, il y a une connaissance réelle des 2 personnages et de leurs personnages secondaires (avec un favoritisme pour ceux de Dredd), une volonté de montrer le heurt entre 2 alpha-mâles refusant de soumettre, ou de coopérer, et quelques moments d'humour essentiellement visuels.
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#CycleUrbanComics #N2 : "Batman & Judge Dredd" de Allan Grant et Wagner John chez @UrbanComics

Synopsis : 

"Après avoir réalisé un saut inter-dimensionnel, Judge Death débarque à Gotham et ne tarde pas à commettre son premier crime. Il n'en faut pas plus à Batman pour le prendre en chasse. Après l'avoir vaincu, le justicier découvre un téléporteur dans ses effets personnels et l'active par mégarde. le Chevalier Noir de Gotham se retrouve alors piégé à Mega-City One, où il tombe nez à nez avec un autre juge : JUDGE DREDD..."

J'explore pour ce deuxième épisode de mon #CycleUrbanComics les bas-fonds de #MegaCityOne et de #GothamCity dans cet opus d'Allan Grant. Nous retrouvons notre #Batman à la poursuite d'un vilain sortant quelque peu de l'ordinaire dans les ruelles suffocantes de #GothamCity. Suite à ça, il se retrouve téléporté dans une autre dimension et se retrouve donc dans une ville qui le laisse perplexe : #MegaCityOne, la ville d'un autre justicier : #JudgeDredd. Vous vous doutez bien que la rencontre de ces deux-là est plus qu'explosible et va faire des étincelles. nous les retrouvons pour plusieurs aventures inter-dimensionnelles.
 
Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? : 

Je suis assez mitigé sur cet ouvrage, en effet, l'association de ces deux personnes est très intéressante voire jubilatoire lorsque l'on connait leur personnalité, le scénario est bien ficelé et l'ambiance générale est dantesque. Cependant, j'avoue, au départ, avoir trouvé le dessin aguicheur, et avoir été déçu par la suite. En effet, j'ai eu du mal à rester concentré correctement sur ça car il est assez difficile de ne pas avoir mal à la tête en le lisant et c'est bien dommage  car c'était presque un sans fautes.

Note : 13/20. 
 
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histoire assez horrifique ayant la particuliaritè de melanger l'univers de batman a celui du mega city de judge dredd avec et c'est tres tres rare judge death en prime qui est quand meme super bad ass ( en v'la un de mechant qui et sacrement stylè et mechant ) .... et que dire des dessins jamais le batman n'en aura eu des aussi beaux ...
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Vidéo de John Wagner
En 1998, la Dame Blanche Lucie partage son temps entre la départementale D74 et le manoir de Guenièvre Gahinet, une nonagénaire sénile. Guenièvre était connue autrefois pour ses communications avec les morts, mais à présent, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même ; après l'avoir négligée pendant des années, ses descendants envisagent de la placer en maison de retraite et de vendre sa demeure à un investisseur. Furieuse contre eux, Lucie fait appel à un esprit vengeur, Wagner, pour les terroriser et les punir. Les jours passant, elle se rapproche d'Antoine, un petit-neveu de Guenièvre, mais il est trop tard pour qu'elle revienne sur sa décision : sa vengeance est en marche. Wagner se montre d'autant plus zélé qu'il espère la séduire – et s'il peut écarter tous ses rivaux potentiels dans la foulée, c'est encore mieux !
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