Citations sur L'Héritage de la dague noire, tome 1 : Baiser de sang (18)
- Combien coûte ce truc ?
- Quinze mille. Il sentit qu'on ajustait l'accessoire, avant de l'attacher dans le bas de son dos.) Et, la bonne nouvelle, c'est que toi et moi sommes aussi carrés l'un que l'autre, alors il t'ira comme un gant.
Craeg battit des paupières à plusieurs reprises.
- Quinze mille ? Dollars ?
- Non, bonbecs rétorqua V. depuis le lit. Et si ça te fait mal aux fesses, multiplie ce chiffe avec tous les trucs pendus sur les cintres là-bas.
- Tu sais qu'il est comme un frère pour moi. Tu en as bien conscience, n'est-ce pas?
- Oui. Honnêtement, oui.
Lorsque le téléphone résonna pour la troisième fois, elle serra les dents.
- Un frère très, très agaçant.
Mais elle s'arrêta. Se calma. Reprit ses esprits.
Waouh ! Perdre sa virginité et avoir sa première violente dispute de couple. Oh ! et sa première rupture, aussi.
Sacrées vingt-quatre heures.
Tout allait à merveille.
Formidable.
Elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il ouvre la porte et disparaisse.
Par fierté, il lui semblait important de tracer désormais sa propre route pour la première fois de sa vie.
C'est brut et honnête, entre elle et lui.
Et cela rendrait les choses très belles.
Parce que c'était réel.
- Je ne devrais pas te toucher ainsi, dit-il à voix basse.
Non, se dit-elle. Il ne devrait pas.
- Ne t'arrête pas.
Il leva la tête et croisa son regard.
- Ce n'est pas une bonne idée.
Pas tu tout. Vraiment, absolument pas.
- J'ai l'impression d'être ivre.
Craeg ferma les yeux et grimaça.
- Il faut que je m'arrête.
Waouh ! Perdre sa virginité et avoir sa première violente dispute de couple. Oh ! et sa première rupture, aussi.
Sacrées vingt-quatre heures.
Tout allait à merveille.
Formidable.
- Je ne porte pas de culotte.
Craeg laissa échapper un grondement si puissant qu'il s'entendit par-dessus la musique.
- Pardonne-moi, dit-il en se redressant. J'ai un truc à faire.
- Hum, ronronna-t-elle en l'imaginant dans les toilettes en train de s'occuper de son érection. Et d quoi s'agit-il ?
- Il faut que je tue tous les humains du club qui te regardent. Ce ne sera pas long, ils sont faibles et courent lentement.
Rejetant la tête en arrière pour rire, elle sentit son coeur se gonfler, surtout lorsque les bras puissants de Craeg l'enserrèrent plus étroitement.
Elle sentait déjà les liens se resserrer entre eux t il ne s'agissait pas des liens éphémères qu'on tisse quand on partage seulement de bons orgasmes, puis qu'ensuite on revient aux problèmes qui n'ont pas été réglés.
Cette fois-ci c'était ds liens en béton, voire en béton armé.
Du genre "J'aimais mon compagnon avant, mais à présent je l'aime encore plus".
- Je pensais que tu ne me laisserais jamais faire, et j'ai toujours voulu savoir à quoi cela ressemblait.
Le visage de son hellren vira au rouge tomate. Rouge. Tomate.