Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 2 : L'amant éternel (59)
- tu mets tout cela pour dormir, normalement? demanda t-elle?
- absolument, oui
- pourquoi est-ce que l'étiquette est toujours sur le peignoir alors?
- pour en retrouver un autre exactement pareil, pour avoir les références
Il se tourna sur le cote, le dos tourne, puis se retourna encore, sur le dos, et s'absorba dans la contemplation du plafond. Une minute plus tard, il se mît sur le ventre.
- Rhage.
- Quoi?
- Tu dors nu, n'est-ce pas?
- Oui, en général
- Ecoute, tu peux enlever tous ces vêtements. Ça ne va pas me gêner.
- Je ne voudrai pas te mettre... mal a l'aise.
- Ce qui me met mal a l'aise, c'est le fait que tu te retournes dans tous les sens. J'ai l'impression d'être secouée comme une salade.
_ Dis-moi encore une fois que cela te rend fou que nous ne couchions pas ensemble, énonça-t-elle avec calme.
_ Ca me rend complètement fou. J'ai mal partout. Je bande tout le temps. Je n'arrive pas à me concentrer et je suis en permanence de mauvais poil.
_ Tant mieux. (Elle rit doucement.) Diable, je ne suis pas charitable, n'est-ce pas?
_ En aucune manière.
Elle eut un petit sourire.
— Tu es un manipulateur.
— Je préfère penser que je suis un artiste de la suggestion.
On ne s'est pas bien entendus tout de suite, tu te souviens?
Mais j'ai ensuite compris qui tu étais et je suis tombée amoureuse.
merci de m'avoir laissé voir par tes yeux et marcher un moment dans tes pas.
"— La femelle m’a viré de chez elle ce matin après avoir massacré mon égo
— Quel genre d’arme elle avait ?
— Une comparaison humiliante entre moi et un sous-produit de la race canine
— Oups. Du coup bien entendu tu ne rêves que de retourner la voir
— Absolument
— C’est consternant
— Je sais."
Je manque de mots, ma femelle. Parce qu'aucune parole qui puisse sortir de ma bouche n'est digne d'être entendu de toi.
Si je ne peux pas t'avoir, alors prends-moi, toi. Prends tout de moi, une partie de moi, une parcelle de moi, ce que tu veux. Mais, je t'en prie, prends quelque chose.
- Rhage.
Sa voix était si agréable dans la sombre quiétude!
- Quoi?
- Tu dors nu, n'est-ce-pas?
- Oui, en général
- Écoute, tu peux enlever tous ces vêtements. Ça ne va pas me gêner.
- Je ne voulais pas te mettre... mal à l'aise.
- Ce qui me met mal à l'aise, c'est le fait que tu te retournes dans tous les sens. J'ai l'impression d'être secouée comme une salade.
Oh... mon Dieu. Il la regarda médusé, elle semblait avoir revêtu une tenue pour l'amour: un pantalon de pyjama en pilou orné d'un motif d'étoiles et de lunes. Un débardeur blanc. Des mocassins en daim souple.
Elle m'a subjugué la première fois que je l'ai vue, mais elle m'évite depuis trois semaines. Alors, au lieu de comprendre le message, je vais aller la voir et me mettre à genoux comme un couillon.