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Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 6 : L'amant consacré (31)

Quand il fut frappé par cette joyeuse pensée obsessionnelle, John eut envie de se fracasser la tête sur le comptoir. Bon… le mot « pathétique » avait visiblement une nouvelle orthographe.
Ça s’écrivait : J-O-H-N M-A-T-T-H-E-W. 
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Contrairement à la femelle des fantasmes de John, celle-ci atteignait des sommets sur l’échelle de la féminité et semblait souffrir d’un syndrome de Tourette capillaire, qui se manifestait par d’incessants secouages de tête et un besoin visiblement irrépressible de caresser ses boucles brunes. Mais elle était douée. Elle semblait réussir à manipuler tous ces cheveux sans se casser la figure dans les tee-shirts.
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« Il (Fhurie) enfila une veste légère pour pouvoir cacher un sachet plein à son retour, puis descendit le grand escalier quatre à quatre. En atteignant le vestibule, son cerveau vibrait et fourmillait tandis que le sorcier lui énonçait les "Dix raisons pour lesquelles Fhurie, fils d'Aghonie, est un crétin".
Numéro dix : réussit à se faire virer de la Confrérie. Numéro neuf : drogué. Numéro huit : s'engueule avec son jumeau alors que la shellane de celui ci se trouve mal. Numéro sept : drogué. Numéro six : envoie chier la femelle avec laquelle il veut être, et la vire. Numéro cinq : raconte des bobards pour dissimuler son comportement de junkie.
Mais peut être que sa rejoignait les points neuf et sept ?
Numéro quatre : abandonne ses parents. Numéro trois : drogué. Numéro deux : tombe amoureux de la femelle ci-dessus mentionnée...
Merde.
Merde.
Merde.
Etait-il tombe amoureux de Cormia ? Quand ?
Le sorcier surgit dans sa tète. Au diable tout ça mon pote. Finissons la liste. Allez. Bien... Je pense qu'on mettra "drogué" en numéro un, t'en dis quoi ? »

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« Sur ce, il se retourna et regarda la cuvette. Elle était noire, comme presque toute la déco du Zero Sum, mais il savait qu'elle n'était pas sale. Vhen tenait à ce que son établissement soit propre. Enfin, sauf pour la prostitution. Et la drogue. Et les paris clandestins. OK, le club était impeccable du point de vue de l'hygiène, mais pas au regard du Code pénal. »

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« — Retourne-toi, Z.
— Pourquoi?
Il y eut un long silence. Puis Phury sortit d’une voix amère :
— Tu ne m’as jamais dit merci.
La tête de Z pivota d’un coup.
— Quoi?
— Tu ne m’as jamais dit merci.
— De quoi, bordel?
— De t’avoir sauvé, bon sang. Je t’ai sauvé de cette pute qui t’avait enchaîné. Je t’ai sauvé de ce qu’elle te faisait subir. Et tu ne m’as jamais dit merci. (Phury avança jusqu’à son frère, s’échauffant de plus en plus.) J’ai passé un putain de siècle à te chercher. Ensuite je t’ai fait évader de ce putain de château. Et j’ai sauvé ta putain de vie...
Zsadist se retourna et se pencha en avant, les bottes plantées dans le sol, l’index tendu vers Phury comme une arme braquée.
— Et tu veux une auréole pour ça? Tu peux attendre longtemps. Je ne t’ai jamais rien demandé. Je n’ai jamais rien demandé à personne. C’est toi qui as voulu faire ça – à cause de ton complexe de Bon Samaritain.
— Si je ne t’avais pas sorti de là, tu n’aurais pas eu Bella.
— Et si tu ne l’avais pas fait, elle ne serait pas en danger de mort. Et tu veux de la gratitude? Trouve-la ailleurs, parce que ce n’est pas vraiment ce que je ressens pour toi en ce moment.
Les mots semblèrent résonner dans la nuit, comme s’ils cherchaient d’autres oreilles pour se répandre.
Phury cligna des yeux, puis se retrouva soudain à parler de choses qu’il avait gardées sur le coeur bien trop longtemps.
— J’ai enterré nos parents tout seul. Il n’y avait que moi pour leur rendre les derniers hommages. Que moi pour allumer leur bûcher...
— Je ne les connaissais même pas! Pour moi, c’étaient des étrangers. Comme toi, avant que tu te pointes...
— Ils t’aimaient.
— Pas assez pour me chercher, bordel. Qu’ils aillent se faire foutre! Tu crois que je ne sais pas à quelle vitesse il s’est arrêté? Je suis retourné à la maison, et j’ai suivi la piste à partir de ce tas de cendres que tu avais laissé. Je sais exactement jusqu’où mon très cher père a été avant d’abandonner. Tu crois que je m’intéresse à un mec pareil? Il m’a laissé tomber!
— Tu étais bien plus vivant à leurs yeux que je ne l’ai jamais été. Tu étais partout dans cette maison. Tu étais tout pour eux.
— Bordel, arrête de geindre, aboya Zadiste. Tu ne veux quand même pas que je pleure sur ton sort, non? Tu n’as vraiment aucune idée de ce que j’ai vécu.
— J’ai perdu ma putain de jambe pour toi.
— C’est toi qui as choisi de venir. Si tu regrettes la façon dont ça a tourné, j’en ai rien à foutre. Et c’est pas mon problème. »


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L'alarme incendie de l'escalier se déclencha, son cri strident donnant envie d'être sourd. Fhurie se mit à rire et roula sur le flanc, la serrant contre sa poitrine.
- Cinq... quatre... trois... deux...
- Déééésoooolééééeeee ! s'exclama Layla depuis le pied de l'escalier.
- Qu'avons-nous cette fois-ci, Élue ? cria-t-il.
- Des oeufs brouillés, répondit-elle.
Fhurie secoua la tête et murmura à Cormia :
- Tiens, j'aurais parié sur les toasts.
- Impossible. Elle a cassé le grille-pain hier.
- Ah bon ?
Cormia hocha la tête.
- Elle a essayé de mettre une part de pizza dedans. Le fromage.
- Partout ?
- Partout.
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"Je t'aime à jamais" n'avait pas toujours besoin d'être prononcé pour être entendu.
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- [...] Dis-moi une chose. Comment c'était pour toi ? Grandir.
- Solitaire. (Bon, ça semblait trop égoïste.) Non, je veux dire...
- J'étais seul, moi aussi. J'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose, mais j'ignorais quoi. J'étais la moitié d'un tout, sauf qu'il n'y avait que moi.
- C'est ce que je ressentais. Sauf que je savais ce qu'il me manquait.
Le "toi" resta sous-entendu.
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- Je pense que tout n'a pas besoin d'être dit pour être compris.
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C'est une erreur commune de croire que le temps n'est qu'une fuite stérile dans l'infini. Jusqu'à la seconde où il rencontre le présent, il reste malléable, comme s'il était fait d'argile et non de marbre.
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