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Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 6 : L'amant consacré (31)

— Vos désirs sont des ordres, monseigneur.
— Ne m’appelle pas comme ça.
Tout en se dirigeant vers la sortie, John envoya un message à Blay, en espérant qu’il finirait par se pointer. Peut-être qu’il céderait si on l’emmerdait assez.
— Alors comment devrai-je t’appeler ? demanda Vhif qui bondit devant lui pour lui ouvrir la porte avec une courbette. Préférerais-tu « mon suzerain » ?
— Arrête ça, tu veux ?
— Pourquoi pas un bon vieux « maître » ? (Quand John le foudroya du regard par-dessus son épaule, Vhif haussa les épaules.) Très bien. Je me contenterai de « tête de con », alors. Mais c’est ta faute, je t’ai donné le choix. 
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L'alarme incendie de l'escalier se déclencha, son cri strident donnant envie d'être sourd. Fhurie se mit à rire et roula sur le flanc, la serrant contre sa poitrine.
- Cinq... quatre... trois... deux...
- Déééésoooolééééeeee ! s'exclama Layla depuis le pied de l'escalier.
- Qu'avons-nous cette fois-ci, Élue ? cria-t-il.
- Des oeufs brouillés, répondit-elle.
Fhurie secoua la tête et murmura à Cormia :
- Tiens, j'aurais parié sur les toasts.
- Impossible. Elle a cassé le grille-pain hier.
- Ah bon ?
Cormia hocha la tête.
- Elle a essayé de mettre une part de pizza dedans. Le fromage.
- Partout ?
- Partout.
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Vhif se jeta sur Blay, l’empoignant aux épaules et se laissant tomber de tout son poids sur lui.
— Soutiens-moi. Ton insulte m’a coupé le souffle. Je suis bouche béante.
Blay grogna et se démena pour maintenir Vhif debout.
— C’est « bouche bée ».
— « Bouche béante », ça sonne mieux.
Blay essayait de ne pas sourire, de ne pas être captivé, mais ses yeux étincelaient comme des saphirs et il avait les joues rouges.
Avec un rire silencieux, John s’assit sur l’un des bancs du vestiaire, sortit ses chaussettes blanches et les enfila sous son jean tout neuf mais faussement usé.
— T’es sûr, Vhif ? Parce que j’ai l’impression qu’elles vont m’aller et que tu voudras peut-être changer d’avis.
Vhif se releva d’un bond et défroissa ses vêtements d’un coup sec.
— Et voilà que tu offenses mon honneur.
Se retournant vers John, il se mit en position d’escrimeur.
— Touché.
Blay éclata de rire.
— C’est en garde espèce d’idiot.
Vhif lui jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.
— « Toi aussi, mon fils ? Même toi, Brute, tu me trahis ! »
— C’est pas « Brute » mais « Brutus », crétin !
— Pourquoi tu me parles de tutu ? Eh bien garde tes histoires de travesti pour toi, sale pervers. (Vhif esquissa un sourire éclatant, visiblement fier de sa connerie.) Maintenant, enfile ces saloperies, John, qu’on en finisse. Sinon on va être obligés de mettre Blay dans un Sanibroyeur.
— Pitié, dis-moi que tu pensais à un sanatorium !
— Non, merci, je n’ai pas faim. 
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- [...] Dis-moi une chose. Comment c'était pour toi ? Grandir.
- Solitaire. (Bon, ça semblait trop égoïste.) Non, je veux dire...
- J'étais seul, moi aussi. J'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose, mais j'ignorais quoi. J'étais la moitié d'un tout, sauf qu'il n'y avait que moi.
- C'est ce que je ressentais. Sauf que je savais ce qu'il me manquait.
Le "toi" resta sous-entendu.
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Vhif ne pipa plus mot, se rappelant que le frère était roi, ce qui signifiait qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait, y compris, mais pas seulement, renommer la lune et le soleil, déclarer que les gens devaient le saluer en se mettant les doigts dans le cul… et accueillir des chiens écrasés comme Vhif sous son toit.
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- Je pense que tout n'a pas besoin d'être dit pour être compris.
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Vhif faisait ce long rêve fumé où il se trouvait à Disneyland dans une attraction qui montait et descendait. Ce qui était bizarre puisqu'il n'avait vu les montagnes russes qu'à la télé. Forcément : on ne peut pas prendre le train de la mine quand on ne supporte pas le soleil.
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- On va chez Havers, dit-elle. Et si tu essaies de discuter, j'appellerai les garçons et ils te sortiront de ce bureau en te portant comme un vulgaire tapis.
Vhen lui lança un regard furibond.
- C'est pas toi... le chef, ici.
- C'est vrai. Mais tu crois que, si je raconte à tes gars à quel point ton bras est infecté, ils vont hésiter à t'embarquer? Si tu es gentil, tu pourras finir sur le siège et pas dans le coffre. Si tu joue au con, tu décoreras le toit.
- Va te faire foutre.
- On à déjà essayé, tu te rappelles? Et aucun de nous n'a apprécié.
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Tu pourrais chercher jusqu'au lever d'un millier de matins, et même trouver le corps vivant de ton jumeau, il est certain que tu ne pourrais pas sauver ce qui ne peut l'être. Tu n''es pas à la hauteur de cette tâche et, en outre, ta destinée a décrété que tu échouerais quel que soit le but, puisque tu portes avec toi la malédiction du jumheau exhilé.
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John suivit Cormia du regard pendant qu'elle courait et tournoyait sur l'herbe, sa robe blanche flottant derrière elle comme un drapeau, ou une paire d'ailes. Il ignorait si les Elues avaient le droit de courir pieds nus de manière impulsive, mais il lui semblait qu'elle enfreignait des règles.
Eh bien, tant mieux pour elle. Elle était magnifique à voir. Exubérante, elle dansait dans la nuit sans appartenir aux ténèbres, une luciole, un point lumineux contrastant avec l'horizon obscur de la forêt.
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