– Qui s'attend à garder le même boulot toute sa vie ?
– Je ne sais pas.
– Deux types de gens. Les sages-femmes et les croque-morts.
Seuls les idiots sont brillants au petit déjeuner.
- Avez-vous des questions à poser ?
- Je peux assembler mille tasses par jour.
- Très impressionnant. Une toutes les quinze secondes ?
- Combien en fait votre robot à trois millions ?
- Il est actuellement à 10% de sa capacité.
- Vous l'avez depuis combien de temps ?
- Dix-huit mois.
- Et personne a pensé à le teste, avant de foutre ce fric en l'air ?
- C'est un marché très concurrentiel, M. Grafton. Nous avons besoin de la technologie de pointe pour être compétitifs au niveau mondial.Quand les défauts auront disparu, nous surpasserons nos rivaux.
- Encore une chose. Pourquoi cherchez-vous quelqu'un d'extérieur à l'entreprise pour ce job ?
- Le robot fera le travail de 65 personnes. Ici, personne ne veut aider la concurrence. (p. 186)
- Je comprends pas pourquoi t'en fais toute une histoire...
- Que le mariage soit annulé ?
- Il n'est pas annulé, on va s'arranger...
- Robe, c'est annulé ! Le 15 juillet est déjà réservé, est-ce que tu vas te mettre ça dans le crâne ?
- Rob ! Tu crois que je vais oublier ce que tu as fait parce que tu as un boulot ? On ne peut pas revenir en arrière. Je t'aimais avec ou sans boulot. Riche pu pauvre, tu te rappelles ? Ça ne change rien pour moi de savoir combien tu as en poche. Les boulots le plus importants ne sont même pas payés. (p. 193)
- On peut faire un saut à l'agence pour l'emploi ?
- Pour quoi faire ?
- Pour peaufiner mon chinois... À ton avis ?
- Mais tu y étais déjà hier.
- Il y a peut-être du nouveau ?
- Peut-être ce job chez KFC dont t'as toujours rêvé. Ce serait dommage de passer à côté ! (p. 44)
- Voilà la liste des gens que j'ai invités au mariage. Tu peux leur dire qu'il n'y en aura pas. (p. 163)
- J'en ai rien à foutre du dîner, Rob. Crois-moi si tu veux, mais c'est pas ça qui m'ennuie. J'ai peur parce que j'ai en face de moi un inconnu. Je suis en face de l'homme que je vais épouser et je le reconnais à peine. (p. 157)
- Que je sois au chômage, je peux le comprendre : j'ai quitté l'école avec rien et j'ai aucun choix. Mais t'as passé tout ce temps à la fac et tu veux rester à la maison.
- Y a pas de jobs pour les architectes , ici, à part les vérandas. Ils démolissent les vieilles usines, mais ils ne construisent rien. Ça me gave de descendre dans le sud, et j'ai pas posé mes fesses sept ans à la fac pour remplir des étagères en supermarché. Alors je fais quoi ? (p. 125)
- Est-ce que t'es déjà parti en week-end ?
- Pardon ?
- Je veux dire, en suivant ton chemin sur la carte. Quand t'as tout planifié, que tu sais où t'es, où tu vas et où tu veux être... Jusqu'à ce que t'arrives dans un village merdique, genre... Pétaouchnok. Et là, tu réalises que tu n'es pas où tu croyais être. Tu ne trouves Pétaouchnok nulle part sur la carte et t'es complètement perdu. T'as déjà eu cette impression ? (p. 75)