Eleven est une tragi-comédie subtile qui s'attache à plein de petits détails du quotidien à la Amélie Poulain ou à la façon de 500 jours ensemble.
Eleven pour onze, comme les onze personnages qui gravitent d'une manière ou d'une autre autour de Xavier, le protagoniste.
Onze personnes au destin plutôt banal qui se débattent jour après jour avec les petits soucis du quotidien, ceux dont nous sommes tous les proies chaque jour et qui parfois peuvent devenir insurmontables.
Onze personnages attachants, que l'on suit avec plaisir et attention, que l'on comprend et que l'on voudrait aider sans le pouvoir, coincé derrière les pages du livre.
Un peu comme Xavier qui côtoient ces gens dans la rue, dans son immeuble, dans son métier, qui voit, entend leurs souffrances et pourtant ne fait rien ou pas grand chose. Parce que lui même souffre, d'une souffrance passée, dont personne ne se doute.
Le livre revient par bribe sur ce passé, sur cet évènement on ne peut plus tragique qui l'a fait venir en Angleterre et couper tout contact avec l'Australie.
Il faudra l'arrivée de l'ouragan Pippa pour changer les choses…
On rit, c'est vrai mais ce n'est pas ce que je retiens le plus du livre, car derrière l'ironie de Watson et ses descriptions un peu futiles mais terriblement attachantes se cachent une fable contemporaine sur l'amitié, sur l'entraide, le souvenir et l'empathie.
Un roman que j'ai beaucoup aimé et dont la fin m'a laissée très triste même si au fond elle laisse au lecteur une belle leçon d'optimisme.
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