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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman en vers libres dont les critiques sont pourtant enthousiastes. 3 parutions élogieuses de Jean Birnbaum dans le Monde. Wauters est sans aucun doute très doué et s'il était syrien, je n'aurais pas ressenti cette désagréable impression d'appropriation culturelle. Je crois que je deviens de plus en plus allergique à la littérature faite avec le malheur des autres. Je préfère relire les Lettres à Taranta-Babu de Nazim Hikmet.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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C'est donc ça, la poésie ?
Des phrases courtes. Des adjectifs précautionneusement choisis. Évoquer la lumière bien sûr. Aussi, les états de l'eau. Employer le mot pute. Evoquer Messi (sans le e). Prouver ainsi qu'on est poète, certes, mais que l'on n'ignore pas le réel. Poète mais aussi philosophe comme Bernard-Henri
Ne pas hésiter à se répéter.
Importante la scansion si l'on veut l'attention.
Surtout, penser à aller à la ligne.
Parfois…
Mais ne pas non plus en abuser.
Encore que.
Choisir un destin tragique.
Dans un pays martyr : la Syrie.
C'est pas le Pérou, la Syrie !
D'ailleurs, le Pérou, ce n'est pas non plus Byzance !
Et Byzance, parlez-en aux Macédoniens !
Les Mahmoud de la vraie vie m'attristent, m'émeuvent…
Pas le gondolier du lac El-Assad.
Sans doute trop d'images en tête, sans doute trop de récits, sans doute le souvenir trop prégnant de l'Odyssée d'Hakim « Je verrai toujours de la merde, même dans le bleu de la mer ».
Et depuis quand sont ajoutés à la poésie des notes en fin de volume comme dans un Mémo Bac ? « A l'école de la poésie, on n'apprend pas, on se bat ! »
Le bandeau et la quatrième de couverture, Télérama, France Inter, Delphine de Vigan… auraient dû m'inciter à davantage de méfiance, ça sentait l'attrape-bobo, cette affaire. « Comment, vous n'avez pas aimé Mahmoud ou la montée des eaux ? » Je risque d'être gentiment snobé à mon prochain dîner mondain…Heureusement que je vis à la campagne.
« Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m'ont pas trouvé malin. »
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C'est beau comme de la poésie, même si l'auteur ne s'est pas emmerdé avec la rime ou la métrique, et donc c'est aussi vain et tarte que la poésie, qui bien trop souvent est à l'écriture ce qu'instagram est à la photographie. J'adore quand il y a des odeurs, des saveurs, des couleurs dans un bouquin, mais là j'ai été envahi par les sensations du (des narrateurs) enfermé dans son passé. A part savoir ce qu'on bouffe en Iran et quels arbres on y trouve, ça ne m'a pas apporté grand-chose. Tu l'auras compris, je me suis fait chier comme jamais. En outre, j'ai pas compris cette mise en page... particulière, probablement calibrée pour attirer les gogos qui lui remettront illico un prix, n'importe lequel, meilleur bouquin de la foire aux andouillettes de Saint-Locdu par exemple, à la vue de tout ce papier à peine noirci par quelques gouttes d'encre. 15 balles pour ça, je hurle à la fumisterie. La prochaine fois que tu voudras me faire plaisir, ma chérie, achète-moi plutôt des Kinder Bueno.
Bonjour chez vous.
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J'ai voulu laisser une seconde chance à l'auteur mais je n'ai - encore une fois - pas réussi à être saisi et à rentrer dans l'histoire. Décidément l'écriture de Wauters n'est pas faite pour moi…

Mahmoud est professeur. La ville a été ensevelie sous l'eau dû au barrage. Mahmoud raconte son amour pour Leïla qui est décédée en couche et de Sarah, sa femme passionnée par les poètes russes. Il se plonge dans ses souvenirs pour échapper à son quotidien, entaché par la guerre civile syrienne. Ce texte écrit en vers libre m'a déstabilisé.

Impossible de s'émouvoir sur la beauté des mots utilisés… le récit appelle à l'émotion et je comprends les nombreux avis élogieux. Malheureusement, je suis passée à côté. J'ai lu ce très court texte en plus de temps que je ne l'aurais cru et je sais que je n'en garderais pas un précieux souvenirs.

Pourtant, le sujet est fort, puissant. Antoine Wauters aborde des événements tragiques. Il y a des scènes crues au milieu de cette poésie. Ce qui m'a encore plus dérangé je pense. J'ai trouvé le décalage trop important entre ces deux écritures. Malgré que ces événements existent et soient réel en Syrie. Je n'ai pas trouvé l'écriture subtil alors qu'il est précédemment question de subtilité et l'art de jouer avec les mots.

Et enfin mon manque de connaissance sur la Syrie et ce qu'elle a vécu n'a pas facilité ma lecture. Il faut avoir une certaine connaissance du sujet pour apprécier ce récit. J'ai, cependant, beaucoup aimé les nombreuses explications de références employés par Wauters. Elles m'ont permis de reconnaître le travail fourni par l'auteur et à quel point ce texte ne me parlait pas - par son sujet et sa forme.

Bref je n'ai pas été transporté mais je ne peux que vous inviter à lire Mahmoud ou la montée des eaux et à vous faire votre propre avis.
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🖋 Un récit nostalgico poétique. Mahmoud Professeur de poésie se rappelle de sa vie d'avant: les rues, les maisons de son village qui ont été submergées par la construction du barrage hydraulique de Tabqa. La répression du régime de Bachar El Assad et le printemps arabe et la perte de ses enfants. le texte n'est ni descriptif ou narratif mais plus vers le ressenti du personnage principal et sa mélancolie. A.W. limite ses personnages à Mahmoud avec un bref passage de Sarah (la seconde épouse de Mahmoud). Cette dégradation physique qui touche Mahmoud qui attend sa fin puisqu'il a tout perdu !!
Une lecture qui m'a pas trop comblé, j'aurais préféré un récit autant que le sujet et lieux sont d'actualités.
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Je me suis ennuyée. C'est un texte où on sent à chaque ligne qu'on est sensé s'émouvoir et se pâmer de beauté.
Il n'y a pas de corps, de terre.
C'est un commentaire.
Une longue répétition mélancolique avec ça et là des scènes crues (insoutenable réel) pour nous plaquer au sol et éviter qu'on ne se perde dans l'éther.
Pour moi c'est une écriture facile.
Les extraits poétiques (citations des vers du personnage principal, poète) sont beaux. Et peut-être suffiraient.
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Mahmoud ou la montée des eaux, est l'histoire d'un vieil homme que la vie a rendu fou de douleur, victime de tortures, dont les siens ont disparus, perdu dans son passé, ses souvenirs, qui ne cesse de ressasser, à la recherche du temps perdu. le texte est tout en ellipse, survolé. On sait que Mahmoud a perdu ses deux épouses et ses enfants. Encore que ! On pourrait plutôt penser qu'il n'a pas de nouvelles d'eux, c'est tellement dilué que l'on ne sait pas exactement ce qui s'est passé pour ses fils.
C'est également un hommage à l'écriture et à la poésie, puisque Mahmoud est poète et sa femme Sarah, écrivaine, lisait beaucoup de poésies russes.
L'écriture d'Antoine Wauters est poétique, peut-être trop pour endosser la vérité d'un syrien qui a tout perdu.

Lire un autre texte du même auteur, une autre fois.

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