A force de relire l'ouvrage, il avait fini par y trouver deux petits mots tracés à la pointe d'un crayon. Cinq lettres écrites dans la marge de la page 12 "Ussat" et onze autres lettres en page 14 "Marronniers".
Il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour faire le lien entre ces deux indices.
Montségur n'avait rien d'une jeune fille mutine. Il suffisait de deviner les murailles enveloppées dans les uages pour comprendre qu'elles étaient taillées dans la pierre dont on fait les héros, les guerriers sans peur et sans reproche. (p116)
• Cette Philippa, elle m’appelait de Montségur, en plein pays Cathare.
• Et alors ? Ils ont le téléphone dans le Languedoc, non ?
• Bien sur, mais le plus extraordinaire c’est que cet appel provenait du XIIIème siècle !
• Par…pardon
- Vous savez qze les Cathares ont toujours considéré leu corps comme une simple tunique de peau. En d'autres mots, un vêtement que l'âme endosse le temps d'une vie, mais qui ne fait pas partie d'eux.(p.231)
“La plupart des historiens ont assimilés le Graal au calice taillé dans la pierre d’émeraude de la couronne de Lucifer tombée sur la terre quand il fut chassé du paradis. Les Cathares étaient les dépositaires de ce trésor…”
Montségur avait peut-être englouti un de ses secrets, mais il n'avait pas fini de fasciner ceux qui espéraient y trouver une réponse à leur soif de mystère. (p.394)
Les hommes ont toujours eu besoin de s'inventer des trésors pour donner un sens à leur vie. Je crois que s'ils les trouvaient vraiment, leur existence perdrait beaucoup de son sel. (p. 389)
Il songea à ces hommes qui étaient allés au bout de leur foi en accueillant leur mort comme une libération. Il se demanda si, par-delà les siècles, les pierres conservaient l'écho des folies humaines. (p125)
“Pierre Le Bihan avait l’habitude de vivre entre plusieurs époques. L’horizon du présent ne lui avait jamais suffit.”