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4,23

sur 409 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un homme seul dans un vaisseau spatial commence à se rappeler. Puis les morceaux finissent par se mettre en place. Il est le seul espoir d'une terre condamnée. Et les chances de réussir sont infimes, mais il n'y a personne d'autre.

Un roman pouvant s'apparenter à de la hard science, mais comportant aussi des épisodes de pensée magique. Disons que j'ai souvent décroché avec, par exemple, une forme de vie peu plausible (Elle résiste à une chaleur...énorme. Elle dégage plus d'énergie, au pro rata, qu'une bombe atomique. Elle sert de carburant extraordinaire. Elle sert d'isolant contre les radiations, etc.). Un gaz rare qui est utilisé comme métal miraculeux à température ambiante. Une évolution d'une forme de vie dans le temps de le dire. Un ingénieur qui peut tout faire et ce, très rapidement. Certains éléments sont bien décrits et expliqués, mais d'autres sont plutôt des actes de foi.

Sans compter que le style est assez lourd et est très didactique.

Pour la note, J'ai hésité entre moyen et bon. Finalement, je l'ai noté bon (3 étoiles) en tenant compte de l'amitié touchante exprimée dans le roman et de la notion de sacrifice pour une cause primordiale.
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Projet dernière chance ne m'aura pas convaincu à cause de ses nombreux clichés, et de son manque d'innovation. Disons que c'est un divertissement passable qui s'éloigne finalement assez du côté thriller auquel nous a habitué l'auteur. On reste dans une intrigue très hollywoodienne avec de bons sentiments et des rebondissements qui raccroche au roman malgré ses défauts.

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Efficace scénario mais pas ce n'est pas un roman

Ce livre m'a laissé sur des sentiments très contrastés. En bref : ses défauts sont aussi forts que ses qualités. Et cela est assez représentatif de ce que je pense de tout un pan de la sf anglo-saxonne, pour ce que j'en ai lu, c'est à dire une trop faible quantité pour que mon avis se distingue de l'opinion de base.

Ce livre est diablement addictif, comme cela a été écrit un peu partout. C'est vrai, je l'ai lu avec une certaine avidité, indéniablement. Dans ce sens, je ne regrette pas mon achat. Ne jamais bouder son plaisir. MAIS ce livre est aussi mal écrit qu'il est addictif, selon moi. Et il m'a fortement agacé de par son coté lourdement commercial et beaucoup trop calibré, formaté. Je ne dis pas ça par anti-mercantilisme primaire : la plupart du temps, je n'ai aucun problème avec les objets culturels commerciaux, livres inclus. Mais là, c'est trop. Je vais expliquer plus loin et c'est en lien avec son adaptation cinématographique et la "plus-value" que peux/dois avoir un roman si on considère son essence littéraire (c'est une tautologie mais là je crois que c'est pas mal d'insister lourdement sur l'essence/la définition d'un roman)
C'est effectivement l'archétype du page turner. La recette ultime d'un page turner de hard sf transparent, prenant, malin, très malin (avec cette ambivalence du terme lorsqu'il est poussé dans ses retranchements…) La construction, le rythme la fluidité de la langue (et ce sera aussi le défaut principal car ici elle tend à l'inconsistance, selon moi), l'efficacité de la tension dramatique, l'humour et les notions scientifiques formidablement bien vulgarisées : le mec coche tout avec une science consommée époustouflante. Cette recette est maitrisée à un niveau d'extrême professionnalisme. Vous en avez pour votre argent. Pas d'arnaque, c'est solide : USA quality ! Weir nous livre un récit d'ingénieur et son but demeure toujours que la machine narrative fonctionne au cordeau, à la milliseconde, entrainée par un programme informatique sans faille. Goal achieved !
L'anicroche c'est que toutes ces qualités sont pour moi uniquement relatives à l'écriture d'un scénario (certes développé) de film. On sent à chaque page que c'est le seul dessein de l'auteur et/ou de son agent et/ou de l'éditeur. Donc pardon, ce n'est pas mal écrit : ce n'est pas écrit. Pas comme un roman devrait l'être. Au moins, on ne peut pas vraiment lui faire ce reproche car c'est moins que mal écrit :) J'essaie de justifier en me fondant sur les éléments que tout roman doit comporter. D'abord : pas de psychologie. Ou une psychologie très sommaire à base de paquet de données d'émotions basiques qui arrivent, réglées comme des calculs de trajectoires de fusée, au moment où elles doivent arrivées, bien habillées avec leur petit short tout neuf de la NASA. Pas d'atmosphère car pas de descriptions, ou très peu. Je crois qu'il n'y a pas d'adjectifs dans ce livre. Sujet. Verbe. Complément (j'exagère un rien, vous l'aurez compris :) quoi que…). Également, pour moi et ma définition bien subjective de cette notion : pas de sense of wonder. Qui naît d'un savant mélange de concept sf bluffant (et il y en a ici mais présenté comme des articles de science et vie à peine incarné), de mise en scène et de POESIE ; ou d'une dimension évocatrice, d'une sensibilité, d'un sens « graphique », d'un souffle, avec au moins un semblant de construction métaphorique ou symbolique, au sens large du terme. Là. Pas. le problème, c'est que, pour moi, ces deux derniers points font l'essence d'un roman de sf. Et plus largement d'un roman, tout court. L'humour et les dialogues… bon … on pourrait presque les faire basculer dans le positif (puisque c'est un scénario…) mais c'est un peu comme la psychologie en fin de compte : à l'emporte-pièce. Encore une fois, je ne dis pas que ce n'est pas drôle, je dis que au bout de 50 pages je pouvais deviner la nature des vannes et surtout le moment où elle allait tomber. Les punchline sont réglées comme du papier à musique. On pourrait même supposer qu'elles ont été pondues par une IA… Pour moi c'est pénible et les effets comiques en sont minorés, voir sapés. Froide machinerie standardisée. Un problème de naturel, de vie, d'âme, de personnalité. J'ai eu le sentiment d'une machine sans âme. D'un exosquelette hyperperformant mais sans aucune sensibilité ni véritables émotions.
Bref, je pense que Projet dernière fera un film génial, comme Seul sur Mars. Pas de problème avec ça. Mais ce qui porte le nom de roman, sur la couv, en amont, ne mérite pas ce qualificatif, tant son écriture est pauvre et peu travaillée. Les bonnes idées sont celles d'un scénario. Un peu comme certains artistes conceptuels qui ferai mieux d'écrire leurs idées dans un traité ou un essai que de les réaliser en « art » ou « installations », Andy Weir devrait avoir l'honnêteté d'écrire directement des scénarii de sf dans l'objectif unique de faire un film. Il est très doué pour ça. Pas pour écrire des romans. C'est surement un" littéraire" impénitent qui parle mais c'est comme ça.

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Ayant aimé Seul sur Mars de cet auteur, je me suis lancé sans appréhension dans ce huis clos spatial, côté histoire pour faire simple on prend le même concept que Seul sur Mars: un type très futé coincé seul quelque part et totalement en galère et qui trouve des solutions sur la base de déductions scientifiques pour se sortir de son pétrin.
je ne dévoile rien de l'intrigue: le début du roman démarre bien, très prenant et énigmatique ensuite on passe sur un déroulement plutot classique et malheureusement là on s'engouffre dans de la description scientifique à outrance, pour moi ce livre n'a pas du tout été un page-turner du fait de certains chapitres qui restent très indigestes et peu fluides à la lecture du fait d'une profusion (inutile?) de détails scientifiques, à force on commence à trouver certains chapitres très très longs, dommage!
Je donne quand même les nombreux points positifs de ce livre: une histoire et des enjeux plutôt bien menés: c'est efficace au final, des personnages assez bien développés et attachants, un soupçon d'ironie/cynisme bienvenu et qui fait sourire par moment. Ce livre reste de bonne facture pour qui aime les épopées spatiales à base de déductions scientifiques et la grosse vulgarisation scientifique.
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Un livre basé sur une idée originale et un scénario intéressant. le personnage principal aurait mérité néanmoins un peu plus de profondeur à mon avis afin de paraître moins caricatural... en tout cas, les sujets techniques, eux, sont particulièrement détaillés.
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