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2,94

sur 36 notes
Club N°56 : BD non sélectionnée
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C'est un one shot.

Ça se lit jusqu'au bout pour connaitre les raisons de ce mal.

Nolwen
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Beau graphisme, jolies couleurs, mais je ne suis pas rentré dans cette histoire.

Jean-François
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J'ai bien aimé l'univers visuel, avec la représentation d'une Venise meurtrie par des attentats, à la fois très réaliste et émaillé de détails étranges. L'autrice fait preuve d'une belle inventivité, aussi bien pour les décors ou les costumes que pour les effets des bombes d'sur les irradiés.

L'intrigue m'a cependant paru trop dense, avec un univers très riche. Il y a beaucoup de personnages, dont on ne connaît que des bribes d'histoire. Dans la deuxième partie, lorsqu'on découvre l'identité des gondoliers, les méchants de l'Ile Noire, tout va trop vite alors qu'on aurait envie de davantage de détails sur ce qui se passait sur l'île... du coup, je me suis sentie un peu bousculée, un peu perdue alors que les infos sont divulguées trop vite, de manière fragmentaires...

Le dénouement me laisse un peu perplexe. J'ai du mal à croire que le happy-end se concrétise vraiment : trop simpliste, trop de bons sentiments alors que l'histoire était quand même sombre jusque là.

Je ressors de cette lecture avec l'idée que l'histoire avait un gros potentiel qui aurait mérité quelques pages (ou même quelques tomes) de plus.
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Bande dessinée qui m'a laissé complètement de marbre, même si l'action se déroule de l'autre côté de l'Italie, à Venise.
Une Venise brouillardeuse et pas tellement mise en valeur graphiquement dans cet univers parallèle avec des créatures étranges venues de l'espace et des humains défigurés et monstrueux...
Les scènes d'action qui multiplient les angles de vue sont parfois difficiles à suivre.
Les héros n'en sont pas, ils sont impuissants ou presque. Les méchants n'en sont pas, ce sont des enfants ou presque.
Tout semble construit pour arriver à une morale un peu parachutée en fin de volume : "Nous pouvions commencer à construire au lieu de détruire", "Ensemble"...
C'est certes louable et mérite mon étoile mais franchement on se demande ce que cela vient faire là...
Une bande dessinée dont je n'ai pas compris le sens.

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Une Venise fantasy, des rançonneurs venus de l'Archipel des Gabbiani pour extorquer les habitants de Venise en utilisant leurs pouvoirs, des kamikazes (terme étrange et légèrement anachronique dans la mesure où il est entré dans notre vocabulaire dans les années 1950) qui se font exploser en utilisant des bombes particulières. Ces bombes utilisent 4 types de pouvoirs en D: Distorsion, Démence, Dispersion, Dévoration...

Renzo a perdu un bras dans un attentat. Il est accompagné de 4 jeunes femmes ayant elles aussi subi des modifications. Elles portent un masque de louve et cherchent à subsister pendant que Renzo cherche vengeance. Arrive Angela, une gamine qui possède les 4 pouvoirs en elle... Ils décident d'aller dans l'Archipel des Gabbiani pour affronter ceux qu'ils pensent être leurs bourreaux.

Emmanuele Contarini fait un joli travail, qui m'a fait penser à la BD Weena ou au travail d'un Crisse. Malheureusement, ses planches sont parfois à la limite de la lisibilité tant il y a d'information dessus. Des cases disparates placées anarchiquement, avec des textes en pagaille, de manière telle qu'on ne sait pas dans quel ordre lire le tout... c'est la réalité de la BD, quasiment 1 page sur 3... Aurélie Wellenstein fait un gros travail également. Et assez peu couronné de succès, en ce qui me concerne. Imagination débordante. Univers très particulier. Récit mené à toute allure. Psychologie et passé des personnages quasiment inexistants. Passé de l'endroit passé sous silence également. Fin en eau-de-boudin.

On n'écrit pas une BD de 50 planches comme on écrit un roman fantasy. Et Aurélie Wellenstein prend souvent son temps dans ses romans (plutôt bons, d'aileurs). Ici, le récit en tant que tel aurait mérité des développements, un temps plus long. On aurait clairement souhaité s'arrêter sur chaque personnage, sur Renzo et ses louves. Connaître leur passé, leurs aspirations, leurs drames... Mais on n'a rien de tout cela.

Cela aurait pu faire une belle saga. Mais au vu des manques énoncés plus haut, on n'a pas de regret à tourner la dernière page.
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Tout d'abord, merci à Drakoo et à Babelio pour l'envoi de cette BD lors de la dernière masse critique !

Malheureusement, lecture en demi-teinte pour moi. Je n'ai pas détesté, mais je suis aussi loin d'avoir adoré…

Côté positif, il y a le visuel. Les dessins et les couleurs sont superbes, c'est vraiment agréable pour les yeux ! Personnellement, je n'ai pas trouvé que le tout faisait « fouillis » et qu'il était difficile de comprendre le sens de lecture.
Ensuite, l'histoire en elle-même est très intéressante, ainsi que les personnages et leur dynamique de groupe, mais c'est aussi à ces niveaux là que ça pèche sévèrement, pour moi. Tout est beaucoup trop rapide ! Je n'ai pas vraiment eu le temps de profiter des personnages, de les voir évoluer, changer d'avis, se rapprocher ou s'éloigner, de voir les événements se succéder, les succès et les échecs du groupe, etc… Parce que, vu que tout doit absolument tenir dans un seul et unique tome, il n'est pas question de souffler, faut que ça avance, quitte à sacrifier des éléments au passage. Ainsi, certains choix et rapprochements entre les personnages m'ont paru complétement illogiques et absolument improbables. C'est bien dommage, car à part ce gros défaut (selon moi), le reste est vraiment sympa à suivre. S'il avait s'agit d'une série, je suis certaine que j'aurais davantage apprécié ma lecture.

La fin est mignonne, même si très classique et assez prévisible. le message final reste quand même assez touchant.

En bref, une bande dessinée avec de très bonnes idées, mais avec un rythme bien trop précipité, ce qui gâche un peu l'ensemble. Je ne regrette quand même pas de l'avoir lu.
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Pour une fois c'est intéressant d'avoir un one shot en bd sans avoir à attendre la suite mais c'est egalement le défaut que je lui trouve à cette bande dessinée, la résolution est trop rapide. On a à peine le temps de comprendre que c'est terminé.
Les dessins sont beaux, assez sombres pour bien coller à l'histoire. L'auteure prend le temps de présenter les personnages mais on aimerais les connaître un peu plus.

Sur une ile d'Italie, les habitants sont rançonés et apeurés par des cauchemars venus d'une autre ile. Un groupe de personnes touchées par des attentats, les louves et leur meneur, vont tenter d'y mettre fin.
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Une BD assez surprenante en soi. Je m'attendais plus à une énième histoire de cape et d'épée dans la ville de l'Amour, Venise.
Mais d'amour il n'en est que peu question, et de cape et d'épée encore moins.
Les auteurs nous envoient dans un monde frappé de plein fouet par le fantastique, représenté par quatre formes de sortilèges distincts : la démence, la distorsion, la dévoration, et la dispersion.
À chaque attentat, un kamikaze terroriste se fait exploser avec une bombe, et tout ce qui l'entoure est frappé de l'une de ces malédictions.
Mais pour arrêter ces attentats, des "gondoliers" viennent régulièrement percevoir un impôt sous forme d'offrandes et retourner dans leur sanctuaires, l'île noire..
Pour Renzo et ces louves, tous victimes de ces attentats, seule la vengeance leur paraît une évidence.
Attaquer les gondoliers, puis aller sur l'île pour en découdre avec tout ce qui s'y trouve. le plan est simple.
Trop simple ? Les surprises vont être au rendez-vous....


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Je suis passée à côté de cette lecture. Enfin, non, elle ne m'a pas plu.

Direction Venise, une Renaissance steampunk. Suite à l'explosion d'une bombe d'origine inconnue, d'étranges mutagènes ont bouleversé la Sérénissime (qui ne l'est plus) et ses habitants.
Nous suivons le chaos qui règne dans la cité à travers les masques de Renzo et ses louves (c'est-à-dire, ses compagnes), cinq survivants qui n'ont de cesse de se battre pour découvrir la vérité et délivrer Venise de ses nouveaux maîtres, de sinistres et puissants gondoliers qui rackettent les rescapés de la bombe.

L'idée n'était pas mauvaise, amener du fantastique dans cette ville magnifique, pourquoi pas. Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé l'exécution de ce one-shot. J'ai trouvé les personnages caricaturaux (autant vous dire que j'ai adoré le harem post-apocalyptique) et pas très travaillés, et alors que dire de l'explication globale et de la fin...
C'est dommage, il y avait du potentiel alors que la seule impression qui me reste est celle d'un récit maladroit et bâclé. Par contre, graphiquement, c'est plutôt joli, il y a une patte.
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Sous ce récit fantastique, une pointe de réalité nous titille comme un arrière goût amer. Les attentats terroristes : pourquoi ? C'est également la question que se posent Renzo et sa nouvelle famille d'infortune. Il y a perdu son bras et donc son métier, deux de ses amies ont vu leurs âmes vibrer à l'unisson, unies dans le chagrin d'avoir perdu leurs biens-aimés. Une autre encore, possède à présent le don de se projeter dans le futur tandis que la plus rebelle du groupe, garde sa malédiction bien cachée.

Un scénario qui se veut fort bien ficelé par Aurélie Wellenstein qu'on connaît d'ores et déjà pour la série “Equinox” ou encore le one-shot “La baleine blanche des mers mortes” dont je dois encore lire le roman. Cette fois-ci, elle nous embarque aux portes de Venise, ville mythique aux nombreux secrets cachés derrière des loups de carnaval. Un récit qui sonne un peu comme le film “la cité des enfants perdus”, en moins glauque. Mystérieux et captivant quand le groupe des louves tente d'accoster sur l'île noire.

Il fallait donc bien un dessin à la mesure de l'autrice. Un défi relevé par Emanuele Contarini qui nous vient avec un graphisme classique et élégant, des visages très expressifs et proche du réalisme, dans le décor ténébreux de Venise, la nuit. On s'en régale, d'autant qu'il est subtilement colorisé par Alice Scimia qui jongle tantôt avec les variations de bleus abyssaux et les chamarrés des tenues et des salons de jeux. Un mélange harmonieux qu'on retrouve déjà dans la couverture qui dévoile ce que le lecteur peut espérer découvrir dans cet album, tout en maintenant le sceau du secret. Complots ? Trahisons ? Coeurs brisés ou attaques par peur d'être attaqués ? Laissez-vous embarquer, à bord d'une gondole ou par les quais, dans le mystère de “La Venise des Louves” !
Lien : https://sambabd.net/2024/03/..
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Catharsis

S'associant à Emanuele Contarini, un talentueux dessinateur qui signe son premier album publié en France, la romancière Aurélie Wellenstein, désormais scénariste de bande-dessinée, nous entraîne dans une Venise de la Renaissance alternative meurtrie par une série attentats perpétrés par d'inquiétants gondoliers masqués…

Pianiste virtuose ayant vu sa main disparaître dans le néant suite à l'explosion d'une bombe d'un genre inconnu, Renzo a réuni autour de lui quatre femmes qui portent en elle les stigmates des attentats dont elles ont été tour à tour victimes et possède d'étranges pouvoirs… Unis par un impérieux désir de vengeance, la Meute cherche à accoster sur l'Île Noire où fut perpétré le premier attentat, terre de refuge de mystérieux gondoliers, désormais coupée du monde… Là Renzo et ses Louves compte bien se venger de leurs bourreaux et trouver les réponses aux questions qui les hante...

Le trait puissant et dynamique de Emanuele Contarini est l'un des meilleurs atouts de cette histoire étrange et fascinante qui aurait mérité d'être développée sur plusieurs tomes tant on a l'impression que les personnages sont un peu à l'étroit dans cette version sombre et tourmenté d'une Venise inquiétante dont les habitants semblent perdre peu à peu leur humanité…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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