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Aurélie Wellenstein (Autre)Olivier Boiscommun (Autre)
EAN : 9782490735709
56 pages
Drakoo (29/09/2021)
3.75/5   83 notes
Résumé :
Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Dans un monde changé en désert, la mer fantôme revient hanter les hommes. Paris en ruines tremble sous l'ombre d'une baleine blanche et seuls les musiciens de l'Opéra parviennent à canaliser sa fureur en jouant pour elle. Jusqu'au jour où deux voyageurs s'en mêlent : une femme qui danse avec les méduses et un homme au passé trouble. Sont-ils du côté des survivants ou de celui des s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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"La baleine blanche cherche de l'eau
Pour déboucher tous ses tuyaux
Mais pas de l'eau. Eau H2O

Elle a trouvé du détergent. Elle a trouvé du DDT" Steve Waring.
Et pleins de déchets ( métaux lourds extrêmement toxiques tels que le mercure, le chrome, le plomb et le cadmium. 57 kilos par...SECONDE!)

La mer était morte. Mais les "Fantômes des mers mortes venaient hanter les survivants. Des marées hautes aléatoires toujours mortelles". Les animaux fantômes tuaient les humains rescapés, par simple contact.

Des groupes d'humains, avec Albatros à leur tête, continuent à massacrer les animaux fantômes. Herman, le chef des musiciens de ce clan, a un chant qui apaise la Baleine Blanche.
Ce monstre qui a avalé l'âme de son fils Jonas, et recraché un Zombi...

Mais voici Chrysaora, une étrangère qui danse avec les Méduses, et Bengale, un homme qui cache un étrange secret. Malgré tout, il est accroché à son Humanité, comme à une... bouée!
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Voilà un one-shot très réussi graphiquement. A commencer par la couverture qui est à la fois mystérieuse et superbe.

Evidemment, ce titre se démarque des autres par l'approche de son univers post-apocalyptique et surtout fantomatique. L'idée d'une revanche des animaux marins sur les hommes suite à la disparition des mers est très bien exploité par l'auteur.

Le changement climatique est passé par là provoquant la disparition de tous les océans laissant place au désert. C'est le retour des animaux spectraux qui nous transforme en zombie !

Il y a également comme une forme de poésie onirique qui est d'ailleurs joliment mise en image. Les décors sont tout simplement somptueux. le trait est à la fois élégant, frais et dynamique. Tout ceci concourt à une lecture très agréable. C'est toujours un plaisir immense que de pouvoir me régaler de son impeccable graphisme ! C'est tout bonnement merveilleux !

On pourra également voir une certaine dimension écologiste de ce récit qui nous amène dans un Paris du futur digne d'un film « Mad Max » à savoir une nature oppressante et des ruines délabrées. Il s'en dégage une atmosphère particulière qui fait tout le charme de cette histoire un peu hors du commun.

Certes, heureusement que les musiciens de l'Opéra sont là pour pouvoir calmer les ardeurs d'une baleine mortelle digne de celle de Moby Dick. Les clins d'oeil se multiplient avec toutes les références. On remarquera également un certain Jonas qui rappellera Pinocchio.

En bref, une histoire plaisante sur une bonne idée dont le potentiel d'exploitation a été mis à profit pour le lecteur. En somme, une fable écologiste qui donne de l'espoir à l'humanité.
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Une BD sympathique qui se laisse dévorer trop vite.

Cela fait un moment que le roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein m'intrigue, j'ai sur ce titre des avis très positifs et en plus il est même sorti en poche. Allez savoir pourquoi je n'ai pas encore pris le temps de lire ce dernier. En attendant de découvrir un jour ce roman, je n'ai pas pu résister à emprunter cette BD quand je suis tombé dessus à la médiathèque.

Prélude au roman d'Aurélie Wellenstein, cette BD magnifiquement dessinée et coloré par Olivier Boiscommun s'est avérée être une porte d'entrée sympathique et impactante dans l'univers que propose l'auteure. Dès les premières planches, l'univers et le décor sont posés, c'est singulier, original et violent. L'idée des mers mortes et des animaux marins qui sous forme de fantômes viennent se venger est vraiment superbe. Les personnages esquissés au cours de la BD ne sont pas en reste, ni blanc ni noir. Aurélie Wellenstein propose ici avec celui de Bengale un personnage gris intéressant tandis que celui de Chrysaora est très intriguant.

Certains passages peuvent heurter par leur violence, Il est montré les horreurs dont nous les hommes sommes capables, ici le massacre ni plus ni moins de cétacés. Une histoire donc assez sombre tout en étant belle par certains aspects. Je ne pas très surpris vue l'auteure au scénario mais Olivier Boiscommun a également fait du beau travail, c'est vraiment très beau visuellement, un petit plaisir pour les yeux.

Pourquoi pas 5 étoiles alors ? Pour une raison très simple, c'est vraiment très court. Je me suis retrouvé un peu frustré à la fin de ma lecture. Bien entendu cela s'explique par le fait que je n'ai pas lu le roman je pense. Il n'en demeure pas moins que cela constitue une chouette entrée dans cet univers que propose l'auteure et je lirais c'est une certitude Mers mortes un jour ou l'autre.
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BD SCIENCE-FICTION / POST-APO.
Autant le dire tout de suite, cette BD est le préquel du roman d'Aurélie Wellenstein aux éditions Scrinéo intitulé "Les Mers Mortes", et elle se charge elle-même de heurs et malheurs de Bengale avant le Hollandais Volant.
Nul besoin d'avoir lu le livre pour lire la BD, tout l'univers du roman étant présenté dans les premières pages. Les graphismes d'Olivier Boiscommun sont très beaux et très réussis, véritable chaînon manquant entre le coolissime Adrien Floch pour les personnages et le dynamisme et l'immense Thierry Ségur pour les décors et l'ambiance.
Malgré un récit noir c'est un récit d'espoir, donc il souffre d'un arrière-goût voire même d'un goût de « trop peu ». C'est bien le seul défaut de qui m'apparaît comme le meilleur titre des éditions Drakoo.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Curieux titre que cette Baleine blanche des mers mortes paru chez Drakoo, le nouveau label de bd de genre dirigé par Mr Arleston. C'est un mélange de voyage post-apo et de ballade poétique, un mélange de survie et de fantastique. le monde n'est plus, la Terre a vu ses océans et ses mers se dessécher et s'évaporer à cause des raisons qui nous sont bien connues.

Pour autant, l'océan ressurgit par moments par vagues, vagues fantomatiques telles des résurgences d'un passé bleu marine qui ne noie pas mais aspire les âmes des êtres humains encore en vie. Des fantômes de requins, de baleine, de dauphins, de méduses ressurgissent par moments dans un élan de beauté et de dangerosité.

La beauté est là en tout cas dans ce one-shot porté par le dessin aqueux et aérien d'Olivier Boiscommun, un dessin et une couleur tout en éléments dans lequel le bleu de l'océan vient carrément engloutir la planche. Mention spéciale en passant à la première de couverture qui happe sans difficulté l'oeil du lecteur. C'est nimbé de mystères, c'est une couverture qui correspond bien au ton fantomatique de cette bd.

A l'intérieur, le style d'Olivier Boiscommun n'est pas en reste bien évidemment. Olivier Boiscommun évite les lieux communs ( ah ah...) de l'ambiance post-apocalyptique façon Mad Max en privilégiant les qualités oniriques et engagées du scénario d'Aurélie Wellenstein. Les couleurs, le dessin à l'aquarelle sont de véritables pièces maîtresses dans ce one-shot de toute beauté qui nous fait facilement le cadre post-apocalyptique pour mieux se focaliser vers un genre davantage fantastique qui véhicule aussi bien la rêverie que l'engagement.

Des planches entières, que ce soit en première plan ou en fond de pages, baignent dans le fantastique, baignent dans cet océan fantôme et on ne peut que se noyer dans le dessin de Boiscommun. C'est immersif, c'est une ballade somptueuse qui n'éclipse pas l'engagement du propos suivant : les océans sont morts des erreurs de l'humanité. Ce qui donne lieu à des passages plus réalistes, des flash-backs sur un groupe de pécheurs qui emprisonnent des dauphins dans leur filets, la pollution, le réchauffement climatique... le fantastique repose ici sur des bases solides et c'est, bien évidemment, dû au scénario de la romancière Aurélie Wellenstein dont La baleine Blanche des mers mortes est un complément à son roman Mers Mortes paru en 2019.

Nous rejoignons ici le credo du label Drakoo qui vise à faire travailler ensemble des romanciers plutôt novices dans le scénario de bande dessiné avec des dessinateurs confirmés. C'est ainsi le cas des Artilleuses dont l'intrigue est directement ancré dans le Paris des Merveilles de Pierre Pevel ou du titre La Pierre du chaos scénarisé par un prolifique romancier de l'imaginaire Gabriel Katz.

La plupart des scénaristes de Drakoo sont donc avant tout des romanciers. C'est le cas pour ce nouveau titre écrit par la romancière fantasy / jeunesse Aurélie Welllenstein qui signe ici son premier scénario de bd , un scénario qui introduit bien son univers mais qui n'en demeure pas moins trop adapté, charcuté et au final frustrant.

Je partage l'avis de Damss, c'est un titre beaucoup trop court qui a à peine le temps d'exposer son univers. Certes, cela permet de donner du mystère à cet album, de lui donner un bon style emprunt de poésie et de fantastique mais force est de reconnaître que l'intrigue parait bien faible au final. Pour autant, le scénario est bien structuré mais, d'une certaine, la bd est prisonnière de son statut de spin-off qui donne une sensation d'incomplet à l'intrigue. C'est court et, à peine avons-nous le temps de se familiariser avec cet univers écologique, fantastique et post-apo, que la bd s'achève dans un final un peu abrupte. Certains personnages sont carrément survolés comme la danseuse au milieu des méduses dont on questionne le rôle finalement...

De ce fait, malgré la qualité du dessin, La Baleine Blanche des mers mortes est le fruit d'un scénario prisonnier de l'univers d'un roman que tout le monde n'a pas lu. D'une certaine manière, c'est regrettable que certaines créations de Drakoo ne soient pas plus enclines à la création originale plutôt que de vouloir créer des prolongements d'univers romanesques déjà bien établies, des prolongements parfois imparfaits et brouillons comme ce titre dont la grâce et le mystère ne rendront pas l'intrigue mémorable.

Prisonnière de son statut de scénario/ préquel au roman d'Aurélie Wellenstein, cette baleine blanche nage dans des eaux bien trop tranquilles pour nous laisser un souvenir frappant. Malgré tout, il serait dommage de passer à côté du charme ambiant de ce one-shot qui concilie univers post-apo et fantastique fantomatique grâce à la patte lumineuse du dessinateur d'Olivier Boiscommun.
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critiques presse (4)
BDGest
03 mars 2023
Un prequel réussi de bout en bout, qui permet de mieux cerner l'un des personnages les plus emblématiques du roman qui a servi d'inspiration à cette bande dessinée. La baleine blanche des mers mortes est un très bon moment de lecture.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
15 février 2022
Le dessin apporte une vitalité impressionnante à ce récit. Angoisse crépusculaire d’un monde qui disparaît, et pourtant, les images sont vraiment vives, puissantes.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Auracan
09 novembre 2021
Effrayant, baroque, fascinant, on tient là un des albums les plus intéressants et originaux parmi ceux publiés jusqu'à maintenant sous le label Drakoo. Il donne, en outre, l'envie de (re)découvrir la bibliographie d' Olivier Boiscommun et de se pencher sur les romans d'Aurélie Wellenstein.
Lire la critique sur le site : Auracan
LigneClaire
05 octobre 2021
Un récit étonnant, prenant auquel on adhère en un instant alors qu’on aurait pu en craindre les détours. Aurélie Wellenstein a adapté son roman Mers mortes et son héros Bengale. Boiscommun dont le trait est toujours aussi exhalant s’est totalement plongé dans cet univers aride mais riche en leçons à en tirer.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
– Nous allons offrir vos âmes à la baleine.
– Ce n'est pas contraire à ton éthique d'exorciste ?
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Et puis un jour, j’ai arrêté de pleurer. Je me suis débarrassée de mon humanité comme un serpent abandonne une peau morte. Pourtant, je me souviens de publicités. C’est pathétique.
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C’était une déesse. Pourtant, elle, n’avait pas besoin de cathédrales, de temples ni de pyramides.
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J'ai envie de profiter de leur compagnie, ça m'aide à me souvenir de ce que je suis : un homme.
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Les émotions passent non plus à travers des descriptions, mais par l’incarnation puissante d’une image.
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