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Critique de saphoo


Rajouter une ième critique sur ce livre me semble plus que superflu, et redire l'histoire en long et en large aucun intérêt pour le potentiel futur lecteur.
Faisons malgré tout, un petit tour d'horizon de ce dernier opus de notre cher Werber : le plus : la couverture, il faut bien l'avouer, ce chat noir avec son regard jaune, ça en jette dans les rayons de la librairie et le must les lettre en relief !
Déjà, ne vous attendez pas à une histoire de minous bien gentils, pour cela allez chez les Aristochats. Bastet,Pythagore et la suite, sont plutôt en état de guerre, fini la belle vie à se la couler douce. Livre de la fin d'un monde et pas la fin du monde, certes, il faut s'adapter et faire face au plus rusés et plus nombreux : les rats et leur suite madame la Peste.
Se promène également parmi tous ces congénères, Hannibal représentant la force et la terreur, mais il est pas si méchant que ça notre Hannibal, il donne un petit coup de main à la gente féline.
Si vous aimez Werber, vous ne serez pas déçu, vous y retrouverez ses sujets récurrents : la science, l'incarnation, entre toute chose...
Même si je n'ai pas trouvé l'engouement des Fourmis, et que j'ai trouvé aussi son style moins subtile, je reconnais qu'on est pris dans le tourbillon de l'histoire et les aventures de nos amis à 4 pattes.
Même si on y apprend moult anecdotes intéressantes parfois j'avais quand même l'impression de lire Wikipédia, plus qu'un roman, trop c'est trop, moins de place à la littérature.
Puis il y a aussi des absurdités quand on connait le royaume des chats, on sourit malgré nous mais là je ne comprends pas M Werber qui semble si bien se renseigner et se documenter pour écrire ses livres comment a y t il pu écrire qu'un chat castré revient avec un bandage autour du bassin. Non M Werber , la castration des chats est une opération très simple, une incision dans les parties à ôter, pas de couture, pas de pansements, pas bandage, juste un petit coup de bombe couleur argentée et l'affaire est faite. Et là on se remet en cause la crédibilité des dires d'un romancier, lecteurs, restez toujours dans la pleine conscience que c'est un roman que vous lisez et non une encyclopédie. Comme le dit si bien Rabelais et rapporté dans ce roman : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Sur ce, je ne dirais pas que je suis déçue, car c'est un livre plaisant et intéressant, mais une fois encore je n'ai pas retrouvé tout le plaisir que j'avais eu en lisant les premiers livres de M. Werber, j'ai comme un goût d'amertume et de crainte, de ne jamais retrouver l'auteur qu'il fut ou est-ce tout simplement moi, lectrice qui a évolué et ne trouve plus mon plaisir dans ce genre de littérature ? Sans doute !

Amoureux des chats, vous y trouverez quand même votre bonheur, et une histoire somme toute qui fait froid dans le dos.
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