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Critique de Gigibambino


Voici une belle histoire, divinement bien écrite par Léa Wiazemsky (Fille de Régine Desforges "La Bicyclette bleue", mais aussi la nièce d'Anne Wiazemsky la comédienne et écrivaine, et pour finir l'arrière-petite-fille de François Mauriac)
Dans ce roman au si joli titre "À 20 heures sur le quai" nous suivons l'aventure de Raphaël et d'une femme dont je tairais le nom Ces deux êtres, lui libraire, elle musicienne et chanteuse, ont pour habitude de se retrouver dans la même rame de métro tous les samedis matin. Leur flirt platonique et leur jeu de regard, est accompagné par la musique d'un jeune accordéoniste roms de 17 ans qui se nomme Liviu. Raphaël, juste avant de descendre à sa station et intimidé par la beauté de la jeune femme, finira par lui adresser la parole et lui donner rendez-vous le soir même à 20h sur ce quai…
Puis, rapidement, un événement terrible, dramatique, va se mettre en travers leur chemin…
Raphaël n'aura qu'une chose en tête : retrouver cette jeune inconnue dont il ne connaît même pas le nom, mais ce dont il est sûr, c'est qu'il est fou amoureux d'elle…
Une multitude de personnages, tous plus attachants les uns que les autres, présents au moment du drame, vont tout faire pour aider Raphaël à retrouver celle dont le coeur est rivé au sien…
C'est une histoire d'amour, mais aussi d'amitié, qui redonne confiance en l'humanité, malgré un drame personnel et collectif. Ce récit montre que l'on peut guérir de tout, les blessures du corps comme celles de l'esprit. C'est un roman sur la reconstruction de soi, sur la résilience, sur la vie qui prend le dessus face à un destin tragique…
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