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Une nuit de neige, la voiture de Laure dérape et sort de la route à quelques kilomètres de la maison familiale où la jeune femme a passé son dimanche. Il lui faut repartir vers cette maison qui fut celle des jours heureux et où vit son père, barricadé dans sa douleur depuis la mort de Béatrice, sa femme. du plus loin qu'elle se souvienne son père ne l'a jamais regardée, jamais aimée, jamais prise en compte. Quelle est la faute impardonnable qu'elle a pu commettre en naissant ? Sa mère, si solaire, si vivante, n'a jamais pu combler, malgré l'amour intense qu'elle lui portait, cette faille toujours à vif. Au cours de cette nuit glaciale, sous la neige complice, les silences deviennent insoutenables et il faudra une lente et douloureuse traversée des souvenirs pour que la vie pulse à nouveau entre père et fille.
Un roman émouvant et sensible qui met en scène des personnages creusés par le chagrin de la perte, de l'inexorable disparition des êtres aimés. Ce chagrin comme glacé, au-delà de tous les mots, plus lourd encore de ne pouvoir être partagé, est évoqué en contraste avec la chaleur d'une mère disparue mais dont l'empreinte affective reste si puissante que le souvenir en est à la fois déchirant et réconfortant. Avec des mots simples, à hauteur de coeur, Léa Wiazemsky raconte la peine du deuil et le réconfort puisé dans la certitude de l'amour qui a été donné sans compter.
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Après avoir adoré le vieux qui déjeunait seul, j'ai eu envie de continuer à découvrir l'oeuvre de Léa Wiazemsky et j'ai dévoré son second roman.

Laure repart de chez son père pour rentrer auprès de Marc son amoureux et sa voiture dérape sur la neige à quelques kilomètres de du domicile de son géniteur avec lequel elle n'a que des relations très difficiles. Contrainte de revenir vers cette maison, elle appréhende ce séjour n'ayant jamais réussi à s'entendre avec ce père qui, de plus, ne lui a jamais manifesté la moindre affection.
Depuis le décès de la mère de Laure, il sombre dans l'alcoolisme et la misanthropie, de ce fait la présence de sa fille sous son toit n'est pas forcement ce qu'il souhaite le plus.

Cette cohabitation forcée va t'elle leur permettre d'aplanir les difficultés, de se comprendre, de se découvrir et surtout de se parler.

Toute cette histoire est tout simplement bouleversante, de justesse, de sentiments, de sensibilité et d'amour.

Elle confronte deux êtres qui n'ont jamais réussi à se dévoiler l'un envers l'autre, deux personnes qui ont tout à gagner à se comprendre et à révéler les secrets qui les empoisonnent et les séparent inexorablement.

Dans ce roman Léa Wiazemsky confirme vraiment tout le talent qu'on pouvait découvrir dans son premier roman.

Une auteure à découvrir absolument ou à continuer de suivre sans faute.

Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Il y a des romans qui vous interpellent, vous interrogent et le bruit du silence en fait partie.
Quelle bonne idée j'ai eu de commencer la lecture ce récit.

Le bruit du silence est un roman magnifique, il raconte la relation très complexe entre un père et sa fille mais surtout l'impact que le silence peut avoir dans la vie.
Laura est une femme d'une trentaine d'années qui vit une relation amoureuse avec Marc mais elle ne semble pas heureuse. En effet, cette dernière n'a jamais reçu l'amour de son père et lorsque sa mère va décéder elle va se retrouver seule... Mais heureusement, elle peut compter sur sa meilleure amie et sur Simone...
Un soir, la vie de ces protagonistes va changer, car Laura va enfin pouvoir s'exprimer et écouter son histoire.

C'est bouleversant, extrêmement bien écrit, les chapitres sont courts et bien rythmés. Il y a une justesse et beaucoup de sensibilité dans la plume de Léa Wiazemsky.
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Un roman superbe, poignant et ample. Léa Wiazemsky fait le pari de la résilience, malgré la distance et la solitude de ses personnages. Comment un accident anodin (une voiture qui glisse sur du verglas) peut réconcilier une famille déchirée par le silence de ses drames. L'auteur montre ici une maestria rare, avec peu de mots, pour conter la profondeur des liens qui unissent ses bonnes âmes, perdues un trop long moment pour elles et pour les autres. Nous assistons à la naissance d'une nouvelle famille, sur les cendres de l'ancienne, au-delà des pertes, de l'incompréhension et des non-dits. Bouleversant et réjouissant à la fois.
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Le silence, c'est le trait d'union entre Laure et son père. Depuis toujours, Il hurle en sourdine de non dits, de zones d'ombre et de secrets.

François ne s'est jamais remis de la mort de sa femme. La bouteille est la main tendue vers laquelle il s'est tourné.
Laure souffre terriblement du désamour de son père qui l'empêche d'avancer dans la vie. Sa mère lui manque plus que jamais.
Simone, la gouvernante, veille discrètement sur ces deux êtres déchirés qui constituent sa seule famille.

Cette nuit là, Laure repartait de chez son père après avoir récupéré ses toiles. Puis, la neige, la nuit, un accident, et Laure rebrousse chemin...
Une seule question suffira à briser les chaînes du silence pour affronter son père. Chaque personnage fait alors un point sur sa propre vie. Les souvenirs affluent et la douleur avec. Des mots viendront, ils effaceront enfin les non dits et les secrets.

Après « le vieux qui déjeunait seul » qui avait été un gros coup de ❤️, ce roman est le second que je lis de Léa Wiazemsky. Même si j'ai préféré ma première lecture, l'autrice nous offre ici une histoire émouvante, avec des chapitres courts, des mots qui sonnent justes et une plume tendre et bienveillante. Une jolie pause entre deux lectures plus noires.
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Laure est une femme d'une trentaine d'années qui ne s'est jamais entendue avec son père. Ce dernier est un écrivain misanthrope qui vit reclus après la mort de sa femme qui n'a pas arrangé la situation.

C'est lors d'une tempête de neige, Laure appréhende le tête-à-tête avec son père.

Le bruit du silence ne fera pas grand bruit de ma part. Ce roman a une écriture attendrissante qui n'explose pas dans la croisée des chemins des protagonistes. Les chapitres sont trop courts pour y voir une accroche, du plaisir pour la lecture. Les traits des personnages sont caressés et on attend les rides sur les lignes qui nous fassent comprendre davantage la force de l'histoire.
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Tout en subtilité, l'auteure nous parle de sentiments enfouis au plus profond de l'être, mais qui n'attendent qu'un coup de pouce pour émerger.
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Le bruit du silence.
Léa WIAZEMSKY

Laure souffre.
À chaque fois qu'elle retourne chez son père c'est la même chose.
Ça a commencé à la mort de sa mère qu'elle aimait tant et qui le lui rendait bien.
Mais depuis qu'elle se retrouve seule face à son père (heureusement que Simone qui entretient la maison est encore là) , Laure souffre.
Jamais un regard, jamais une attention ou un mot gentil.
Cet homme est froid, distant, cassant.
Et de plus loin qu'elle se souvienne François a toujours été comme ça.
Tout l'amour qu'il pouvait ressentir était pour sa femme.
Rien pour sa fille.
Mais de temps en temps Laure a des flashbacks…
Un soir de neige ne voulant pas rester dormir chez son père elle reprend la route pour rentrer chez elle et retrouver Marc son fiancé.
Une sortie de route et sa voiture immobilisée l'oblige à retourner chez son père.
Et cette fois le passé va ressurgir, éclater et la vérité si douloureuse va enfin être révélée…

Un roman tout en finesse et délicatesse pour explorer le thème difficile des secrets de famille.
L'histoire progresse en nous livrant les pièces manquantes du puzzle qui prend alors toute son intensité dramatique.
C'est simple mais ça sonne vrai.
Une bonne découverte. Et ce titre !

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Laure, la trentaine, ne s'est jamais entendue avec son père, écrivain de profession. le décès de sa maman ne les a pas rapprochés, bien au contraire. Mais une tempête de neige et un accident de voiture vont changer le cours des choses. Un roman pudique, empreint de bons sentiments et qui se lit d'une traite.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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C'est une nouvelle fois un joli roman coup de coeur que nous offre Léa.
Un roman tout en douceur, en sincérité.
Dans ce roman, l'auteure nous parle de silence, de non-dits, du poids du passé qui détruit.
Léa nous parle d'amour. de l'amour entre un père et sa fille. Un amour difficile à cause de ces silence.
Ici on parle de drames, de douleurs, de tristesse. Mais c'est surtout un roman plein de d'espoir, positif et bienveillant.
Les chapitres sont très courts. le roman est court et les pages défilent.
La plume est tendre et sensible, comme dans les autres romans de Léa que j'ai lus.
Elle écrit avec tellement de sincérité !
J'ai été touchée par cette histoire entre Laure et François.
Une fois encore j'ai ete conquise par la plume de Léa !
Ce roman est un joli petit bijou alors je vous conseille de le lire 🤩🥰.
Il me reste son tout dernier roman à lire "À 20h sur le quai", que je pense lire très prochainement 😊
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