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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une BD très bien faite sur un sujet complexe : les violences faites aux femmes.
Lorsque l'auteur, Nicolas Wild, est sollicité pour écrire sur la Maison des femmes de la Seine St Denis, il est un peu interloqué. Lui, ses sujets, c'est plutôt les conflits, les guerres… L'éditeur rétorque : « le corps des femmes est justement devenu l'un des terrains majeurs des guerres contemporaines.».
Voilà donc notre dessinateur parti à la rencontre de Ghada Hatem, gynécologue, fondatrice de la Maison des femmes. Dans ce lieu, on accueille toutes les femmes victimes de violence, toutes sortes de violence : intra familiale, excision, viol, mariage forcé, … Chaque histoire est un drame et parle de domination masculine, de relations toxiques mais aussi de culture et de traditions.
Une équipe de soignants écoute, panse, oriente, accompagne l'accès aux droits, le dépôt de plainte. On peut aussi y apprendre le français ou le karaté. Mais surtout, on retrouve sa dignité, on se reconstruit une personne, on s'émancipe.
Nicolas écoute ces femmes, interviewe les professionnelles, partage des temps d'atelier. On sent que l'auteur a été touché ; dessins et textes débordent d'émotion. Pour autant, l'humour n'est jamais loin.
C'est pédagogique, très complet sur le sujet. Belle réussite !
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Dans ce roman graphique, Nicolas Wild nous fait découvrir la maison des femmes de St Denis créée en 2016 par le docteur Ghada Hatem. Elle a été conçue comme un véritable refuge pour les femmes en détresse qui peuvent y trouver différents spécialistes pour les aider à surmonter les traumatismes qu'elles ont subis. On y rencontre des femmes violentées par leurs maris, d'autres mariées de force, excisées, violées… Les thèmes évoqués sont difficiles mais cette maison des femmes montre la prise de conscience des violences faites aux femmes et la volonté d'agir contre ce phénomène jusque-là largement minimisé. On ne peut que souhaiter que ce genre de lieux se multiplie pour aider les femmes et leur éviter le véritable parcours du combattant qui les attend quand elles se décident à parler, à dénoncer leurs agresseurs. Mais ce qu'on peut surtout espérer même si ça semble bien utopique c'est qu'un jour ce type de maison disparaisse en même temps que les mauvais traitements infligés aux femmes…
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Cette BD documentaire nous raconte les histoires intimes de femmes qui viennent chercher de l'aide à la Maison des femmes à St-Denis. Il est question des violences qu'elles subissent : violence physique, exploitation par la prostitution forcée, mutilation génitale, féminicide...
Ce sont des récits de vie, qui suscitent tristesse et colère. Elles sont accueillies par des travailleuses sociales et des bénévoles dont certains portraits sont brossés. le quotidien des professionnelles est constitué de consultations médicales, de sensibilisation à l'Assemblée Nationale, d'interviews télévisées... L'occasion de découvrir des figures importantes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, comme Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue-obstétricienne franco-libanaise, qui a fondé cette Maison des femmes, première structure en France à offrir une prise en charge globale des femmes victimes de violences et de l'excision.

Pourquoi Nicolas Wild, un auteur et non une autrice, pour aborder cette thématique ? C'est une commande de son éditeur. L'auteur a déjà fait ses preuves dans le genre de la BD reportage, j'imagine qu'il a été choisi pour ça... Pourtant pour une BD d'investigation où les violences de genre sont le sujet central, c'est pour le moins surprenant. Il montre dans sa BD qu'il tâtonne en terme d'organisation de travail et a du mal à s'intégrer aux groupes ou à certaines conversations : par exemple dans les groupes de paroles où les femmes se confient sur les violences subies - quand la non-mixité a tout son sens. Même si l'auteur gagne la confiance de certaines qui se confient à lui, ce choix de l'éditeur reste étrange.
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