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Kaboul Disco tome 1 sur 2
EAN : 9782849530535
145 pages
La Boîte à Bulles (04/10/2007)
3.92/5   158 notes
Résumé :
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée sans domicile fixe, trouve enfin un boulot dans ses cordes. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan tout juste sorti de la guerre. Le voilà donc transporté dans une capitale en crise, chargé pour ses débuts de dessiner une adaptation BD de ta constitution afghane. Il devient dès lors, et pour plusieurs années, un observateur privilégié de la reconstruction hésitante et fragile du pays. Un regar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Kaboul Disco est ma première incursion dans le monde de la BD de reportage, mais ce ne sera pas la dernière, tant j'ai apprécié ce journal illustré de la vie de Nicolas en Afghanistan, très instructif, absolument pas manichéen, mais aussi rempli d'humour et d'humanisme...

Les thèmes abordés sont nombreux : le passé récent de l'Afghanistan, tiraillé entre les Soviétiques, les moudjahidines et les talibans; les difficultés d'un pays illettré dominé par des chefs de guerre, des narco trafiquants et des mollahs mais avec des souhaits de démocratisation, pour preuve la constitution que Nicolas doit traduire en BD; la vie des expatriés faite d'angoisse d'un kidnapping ou d'une action armée, de travail acharné pour améliorer les choses et parfois de fêtes grandioses et parfaitement décalées dans le contexte.

Mais, encore plus que le contenu, c'est le ton tendrement ironique et l'autodérision qui m'ont séduite : dès la page 2, Boulet, son 12eme album et son vrai colocataire m'ont donné le sourire... et je l'ai gardé jusqu'à la fin, où on retrouve d'ailleurs Boulet, qui en est maintenant à son 15eme album. Entre les deux ont défilé une série impressionnante de personnages loufoques ou attachants qui deviennent tous drolement ridicules sous la plume moqueuse de Nicolas Wild.

N'hésitez plus, entrez dans la danse de cette Kaboul Disco étonnante !
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Enchantée par la découverte de Kaboul Requiem, c'est tout naturellement que je me suis dirigée vers Kaboul Disco, le premier "volet" du voyage de Nicolas Wild en Afghanistan.

On revoit le même décalage entre le journaliste un peu perdu qui ne sait pas trop ce qu'il est venu faire là, car Kaboul où ailleurs, tant que cela le sauvait de l'ennui c'était bon à prendre. Sauf que... à Kaboul ce n'est pas tout à fait comme ailleurs !

Une fois de plus la bande dessinée permet d'appréhender ce pays et ses problématiques d'une manière différente et plutôt atypique - grâce à l'humour et les décalages récurrents dans les situations.

Sans descendre trop facilement cette BD, je ne peux nier que j'ai eu un mal fou à me plonger dedans, et qu'une fois terminée, je n'étais pas mécontente de pouvoir passer à autre chose.
Un souvenir qui n'aura vraiment rien de mémorable et que je ne conseillerai pas particulièrement non plus.
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Nicolas Wild raconte son séjour et son expérience d'expatrié , en tant que dessinateur au sein d'une ONG à Kaboul. Il nous offre un regard lucide et pertinent, mais aussi plein d'humour.
On apprend énormément de choses sur l'Afghanistan, son histoire et son quotidien troublé.
L'auteur est observateur de la crise afghane.
De l'auto-dérision sur fond de géopolitique et un magnifique coup de crayon.
En résumé, un voyage en Afghanistan plein de rebondissements et drôle, exactement dans la lignée des romans graphiques du québécois Guy Delisle.
Je suis fan!!
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J'ai découvert Nicolas Wild il y a longtemps en lisant “ainsi se tut Zarathoustra” où il relate son voyage en Iran et j'avais adoré. Je me suis donc facilement laissé tenter par cette BD où il relate sa découverte de l'Afghanistan.

Nicolas Wild part en effet par hasard en 2005 en Afghanistan pour un contrat de 2 mois, pour participer à l'élaboration de BD expliquant la constitution afghane aux enfants et aux analphabètes. Ignorant, il va découvrir petit à petit l'Afghanistan à travers son quotidien d'expatriés, ses rencontres et son travail (l'agence de communication qu'il intègre proposant en partie de la communication institutionnelle).

On retrouve la même fraîcheur et le même humour que dans les BDs de Guy Delisle. C'est en effet avec beaucoup d'auto-dérision que Nicolas Wild nous présente son quotidien et la petite fenêtre que ça lui ouvre sur l'Afghanistan. Petite, car dans ce tome, s'il nous raconte son quotidien, il semble peu parler à des afghans ou peu visiter le pays. J'ai trouvé que c'était un peu moins mûr et réfléchi que dans « ainsi se tut Zarathoustra », dans le sens où ses préoccupations sont un peu plus frivoles. On a cependant un très bel aperçu de la découverte de l'expatriation dans un pays “compliqué” et beaucoup de fraîcheur et d'humour sur justement les réflexes un peu communautaires quand on est à l'autre bout du monde.

On ressent aussi quelque part toute la facilité à vivre dans ce pays jugé dangereux avec un accent mis sur les blagues potaches qui dé-dramatisent beaucoup la situation.
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Acceptant un travail dans une agence de communication, notre dessinateur se retrouve en Afghanistan. Rien que ça.
Nous partons avec lui à la découverte d'un pays en guerre, aux difficultés de s'y rendre (bloqué une semaine en Azerbaïdjan). Puis aux difficultés de la vie quotidienne : électricité, eau, attentats, kidnapping, émeutes. Contrebalancées par quelques extras réservés aux expat' : restaurant, alcool, fête, îlots dans un pays en ruine. Mais aussi visite dudit pays, rencontre avec ses habitants (pas tous de vilains méchants barbus, ni de femmes-fantômes).
Un carnet de voyage assez sympa, bien que certains des privilèges des étrangers m'aient parfois mise un peu mal à l'aise.
Titre du t.2 : Comment je ne suis pas devenu opiomane en Afghanistan
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je vais passer toute une semaine en Azerbaïdjan...
Un charmant pays riche en pétrole et pauvre en droits de l'homme.
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Ah... Je ne connais rien de plus grisant que de skier en Afghanistan...
- Il paraît que le water-polo en Corée du Nord c'est pas mal non plus...
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On croirait vivre dans une émission télévisée. Bienvenue à "Loft Kaboul". On a enfermé six français anti-Bush et une américaine pro-Bush dans une maison. Vous pouvez voter par téléphone pour faire kidnapper un candidat.
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Il y a de plus en plus d'affiches électorales. S'ils continuent à en coller, bientôt on ne reconnaitra plus les rues.
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A Kaboul, les clés des droits de l'homme sont restées dans la boîte afghan.
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Videos de Nicolas Wild (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Wild
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