Oh, Laura, Laura, j'ai essayé de te laisser derrière moi, mais je suis plus fidèle que je ne voulais l'être! Je cherche dans mes poches une cigarette, je traverse la rue, j'entre dans un cinéma ou dans un bar, j'adresse la parole à l'étranger le plus proche, n'importe quoi...pour essayer d'oublier tes petites joies, tes petits espoirs.
Muguette: Mais chéri, tous mes vêtements sont d'ancien costumes de scène que j'ai arrangés.
Lot: (lentement en prenant de petits temps pour respirer.)
Celui-là... tun'as pas l'air... de l'avoir beaucoup... arrangé... Il ne manque plus... que les projecteurs...
- Jim : Tu ne t'es jamais demandé ce qui nous différenciait, toi et moi, des types qui se prélassent dans les bureaux de la Direction ? L'intelligence ?... Non. La compétence?... Non. Alors quoi ? Une simple petite chose...
- Tom : Et quelle est cette simple petite chose ?
- Jim : Avant tout, la prestance, qui conditionne l'évolution de l'individu au sein de la société :être capable de se montrer à la hauteur de n'importe qui et de tenir son rang dans n'importe quel lieu social.
TOM, planté au pied de l'escalier de secours.
Après le fiasco de l'école professionnelle, l'idée de trouver un soupirant à Laura prit une place de plus en plus importante dans les calculs de ma mère. Au point de devenir une véritable obsession. Dès lors, tel un nostalgique ectoplasme, le fantôme du soupirant hanta notre petit appartement.
Il n'y a rien sur la terre, pas une joie de ce monde qui vaille une chose, une seule, et cette chose-là, c'est ce qui peut se passer entre un homme et une femme. Il n' y a que ça, et rien d'autre, qui est parfait. Le reste, c'est des conneries, presque tout le reste. C'est ça le paradis sur terre, et si tu n'as jamais rien eu d'autre que ça, dans la vie, ni argent, ni succès, ni rien, mais si tu as tout de même connu ça, eh bien tu peux dire que tu n'as pas entièrement perdu ta vie, croix-moi.