La pendule… La pendule de
Tennessee Williams. ! .. « Va te faire foutre, pendule, espèce de petit simulacre nickelé, à une patte, de mon coeur, et allez vous faire foutre, vous aussi, points de suspension, terribles points qui trahissez ma répugnance à me considérer comme quitte ou à estimer la phrase parfaitement achevée. La pendule complète chaque phrase d'un tic-tac ; ses battements sont brefs, nettement marqués, et ils se poursuivent obstinément jusqu'à que la pendule s'arrête de contrefaire le coeur parce qu'elle est au plus bas. » Le temps que l'on crée, et cette pendule qui va, …. Ce n'est pas l'histoire….Plutôt quelques grandes pages . Une époque, un village. Greenwich Village. Spirales Blue-Jay. Moïse allume sa dernière cartouche . Lance, n'est plus. L'entrepôt est désert. La fièvre glisse sous la glace. Et pourtant rien n'arrêtera jamais « le temps d'après minuit ». Un jardin livre , un terrain drague, un radeau ivre, une vague de jazz..Semelles de nuit sur la poudre des visages. Déclaration d'amours de
Tennessee Williams au Village. La pendule qui va et cette plume qui bat.. Cygne de
Baudelaire, …. « Je pense aux matelots oubliés dans une île, Aux captifs, aux vaincus !... à bien d'autres encor ! »…Un texte magnifique au rythme surprenant. Une toile maîtresse.
Astrid Shriqui GarainCommenter  J’apprécie         160