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Critique de pencrannais


Legenderry est une série de comics dont le principe est simple. Il a déjà été utilisé par Alan Moore dans la Ligue des gentlemen extraordinaires ou par Bill Willingham lui-même dans la série Fables. Ici il reprend le même « truc » scénaristique, qui, moi, me fait toujours très envie si c'est réussi : utiliser des héros et des méchants de différentes histoires, les faire se rencontrer et imaginer des interconnexions entre eux. Dans la série d'Alan Moore, c'était une réussite majeure. Dans Fables (avec les contes de fées), c'était inégal mais parfois brillants. Qu'en est-il ici ?
Ce qui est jouissif c'est que les héros (et donc les vilains) en question ont été peu utilisés dans des comics de ce genre et qu'ils ne sont pas forcément reconnaissable qu premier coup d'oeil. D'ailleurs la découverte est à chaque fois surprenante. le green Hornet, Vampirella, le Phantom, Zorro, Flash Gordon, j'en passe des plus surprenants.
Le deuxième élément positif est cette ambiance steampunk très réussie. du vrai steampunk, c'est-à-dire une technologie fin XIXe siècle (charbon, vapeur) qui aurait continuée à évoluer vers la modernité en l'absence de pétrole et d'électricité mais avec un décalage entre régions modernes (les villes surtout) et régions reculées (jungles, déserts). On se croirait dans un monde créée par Jules Verne pour un jeu vidéo, dans le bon sens du terme.
Le troisième élément qui emporte l'adhésion, la mienne en tout cas, c'est l'humour qui innerve tout l'album. Tout ça n'est pas très sérieux et frôle (dépasse ?) même la parodie. Un second degré assumé qui fait souvent mouche.
L'histoire est moins surprenante, mais tient quand même la route. Une jeune femme est recherchée par une coalition des vilains et dans sa fuite, trouve de l'aide auprès d'une succession de héros, un par chapitre. Les héros ne sont jamais vraiment ensemble de (presque) tout l'album. On a affaire à une sorte d'introduction à l'univers de Legenderry avec présentation des personnages et du décors de ce monde légendaire.
Ce qui permet quand même d'en faire un must, ce sont les dessins de Sergio Fernandez Davila, en phase totale avec l'ambiance steampunk. On en prend pleins les yeux et les couleurs très vives sur papier glacé n'y sont pas pour rien.
Un véritable tourne page et un comics de très bonne qualité.
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