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Critique de petiteplumeblanche


Bad City Blues,une ville accessible aux pires humains que l'on peut approcher en littérature...malheureusement,elle doit exister,et en pire du pire...pourtant,je n'ai que très rarement lu des bouquins aussi hard(même American Psycho,que je n'ai lu qu'une fois)...ce qui m'a permis de tenir le choc:"des massages répétés" en Asie,durant la semaine de lecture(record de lenteur battu pour un bouquin pas bien épais...)...
de Tom Willocks,j'avais lu "La religion"(.En réserve sur mes étagères,"Les douze enfants de Paris").Plus de mille pages dévorées en peu de temps.
.Là,oh,misère,je me suis sentie mal, très mal(animal on est mal,private joke).
Dès les premières pages,une violence qui peut paraître soft,un mec qui achète très cher un oiseau à un petit loupiot d'Amérique du Sud,l'enfant se ravise,mais hop,étranglé l'oiseau,devant lui.Eh ben,c'est pas du soft du tout,du tout.
.Le style est là,l'intention idem.Je ne sais pas si c'est de la grande littérature,je ne saurais vraiment le dire,une explosion de sexe,de tortures,d'amour,mais quelles amours...Un vétéran du Viet-Nam,son frère psychiatre qui soigne gratos des junkies,qui se tape en même temps la nana du vétéran,passé à autres choses variées et déviantes,un flic complètement sadique,une fille/femme,Callie,qui a rendu tous ces types amoureux d'elle;je ne ferai pas étalage des seconds rôles,bien déjantés eux aussi,le tout baignant dans la fournaise du bayou,la solitude,et je le redis,une violence omniprésente.
L'objet du récit,dix millions de dollars que tous se disputent,mais qui n'est pas le réel but;le réel but est d'anéantir les valeurs supposées de la vie,et de trouver une amitié ,pour être plus d'un à croire en Bad City Blues,ville-fantôme tant qu'elle n'est reconnue que par un seul(le flic monstrueux).
Il est de ces descriptions "au scalpel",c'est le cas de le dire,qui font se demander si Willocks,de formation psychiatre,a recueilli dans ses "soignages" des infos confidentielles...Il y a de ces noirceurs sur l'âme (ou la non-âme,mais c'est pas possible,sauf que dans ce récit on se le demande),on touche du doigt l'ambiguité,la dualité de ces sentiments qui dans ce roman font qu'ils en vivent,en crèvent,trahissent,se surpassent physiquement pour atteindre la destruction de l'autre...dans son soi profond,profond...et donc si noir,si noir...
La belle Callie,sujet de scènes torridement fréquentes(c'est un peu là que je me suis demandé,un léger moment de flottement, si Willocks n'avait pas écrit le bouquin QUE pour çà,mais,bon...,j'ai peut-être pas l'habitude)mettra-t-elle la main sur la valoche aux millions?
On pense connaître la réponse,eh ben non,même là,ce n'est pas simple du tout,l'homme a des ressources d'humanité ,ou d'indifférence,c'est selon(encore très ambigu),et on se dit ,in fine,qu'on a bien eu raison de continuer "until the end"(,private joke) .
Vous l'aurez compris,la lecture de ce bouquin est éreintante!!!Y faut savoir ce qu'on veut,j'ai choisi de le continuer,et là,je vais faire une petite pause...Maso,mais pas trop!!!A lire quoi qu'il en soit!!!
( Je suis passée depuis à du très déjanté exceptionnellement drôle ,"Les artères souterraines",merci SmadJ!).
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