On arrive à Venise comme, après tous les méandres de l'insommie, on finit par déscendre sur la plage d'un songe.
On vole vers Venise comme à un rendez vous d'amour. La hâte du désir fait compter les minutes lentes. On désespère de toucher au bonheur. La ville ne paraît pas. Rien ne l'annonce. On la cherche au Levant. On s'attend à en voir quelques signes, et, sur le ciel flotter les pavillons de la chimère. L'horizon, où elle se dérobe, est un infini muet, mi...
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