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Critique de CaroGalmard


Quand la lecture provoque l'émotion, la compassion, la sympathie au sens premier : "souffrir avec".
Ce roman célèbre la vie et ceux qui tentent de nous la garder plus douce, le plus longtemps possible, malgré la maladie, la douleur et la mort qui guette, jamais très loin.
Ce roman est universel car il parle des médecins, des étudiants, des infirmières, des parents, des enfants, des amoureux, des homos, des aides soignants et de la femme de ménage du foyer des étudiants. Tous au même niveau. Eh oui, c'est la vie. Même si certains médecins prennent la grosse tête et deviennent ivres de leur pouvoir de garder la vie et éloigner la maladie.
J'ai vraiment adoré ce livre.
Tous les médecins devraient le lire, pour garder à l'esprit que derrière toute maladie ou accident se cache une personne sensible. Hélas certains oublient.
Tous les non médecins devraient le lire pour garder à l'esprit la difficulté de ce métier, cette vocation. Les dures années d'apprentissage. Les heures qui s'étirent, de jour comme de nuit et le week-end. Les urgences qui empiètent la vie personnelle. Les défaites face à la maladie, le combat contre la mort. Les brimades , les luttes de pouvoir, les collègues qui ne veulent pas ou ne peuvent pas. Les patients qui ne comprennent pas. Les proches qui ne veulent pas comprendre.

Les quatre mousquetaires, principaux personnages de ce roman, sont attachants, terriblement bons, dans tous les sens du terme. Nous pensons médecin, nous grandissons médecin à travers leurs yeux, leurs émotions et leur amitié.
Il est question aussi dans ce livre, de la liberté des femmes, du droit à l'avortement balbutiant, des essais cliniques pas toujours suffisamment encadrés pour les patients, des pratiques jolies jolies des grands labos et des luttes de pouvoir au détriment des soins.

Alors faut-il le lire ? Oui un grand oui. Même et surtout si vous êtes sensibles à la maladie et la souffrance. Pas de scène sanguinolente grand guignolesque ici. De l'humain, rien que de l'humain. Et ça fait du bien. ça me donnerait presque envie d'aller voir mon médecin juste pour le remercier d'être un bon médecin, un bon humain.
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