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Critique de saomalgar


Maurice, alias Mo dans sa famille, a appris à parler deux langues : celle de l'école où il est le premier de la classe et celle de la maison où les mots qu'il a traduit sont en fait de l'argot. Il adore l'école où il apprend et excelle mais il adore aussi sa famille, sa mère spécialiste de la crêpe, son père en invalidité mais brocanteur au "noir", son frère Titi qui l'emmène faire des tours de voiture, son frère Gilou 2 de tension et sa soeur Bibiche avec qui il partage sa chambre. Il y a toujours du monde à la maison (cousins, voisins, tante...) ça crie, ça rigole et Mo doit faire ses devoirs dans la baignoire pour avoir un peu de tranquillité.
Alors quand il va chez son copain Hippolyte faire son exposé sur les calamars ses mondes explosent car lui n'a pas de mur des héros prix Nobel ou artiste célèbre chez lui, seulement une famille loufoque, cahoteuse.
Il en a presque honte mais n'ose pas l'avouer, il cherche ses propres héros, alors quand Hippolyte traite sa famille de nuls, Mo craque.

Un roman vraiment touchant et tendre qui m'a émue aux larmes. Cette famille de "Polack" au milieu d'une cité de "Romanos" m'a fait penser à l'univers du "champ de personne" de Daniel Picouly, on y entend les cris, les rires, la musique, la joie, le mélange. Et puis les parents de Mo, ces héros ordinaires m'ont fait penser à la chanson des innocents "un homme extraordinaire" et j'ai adoré l'échange final entre Titi et la mère d'Hippolyte, vraiment bien vu.
Une vraie réussite, à lire absolument, ça fait du bien.
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