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Citations sur Y'a pas de héros dans ma famille ! (50)

Je sais que les vrais héros sont ceux que les gens aiment, mais aussi ceux qui savent aimer. Ceux qui rendent les gens plus forts, au lieu de se croire les plus forts.
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Bref, avant qu'Hippolyte Castant vienne chez moi pour l'exposé, j'aimais ma mère. J'étais fier de ma mère. De mon père aussi et de toute ma famille, et je me sentais bien dans notre petit appartement.
Mais voilà, Hippolyte s'est pointé et tout s'est effondré. Ça a pété d'un coup. PAF ! Comme une bombe dans la tronche sur l'écran de la télé. Un cataclysme. Ma maison s'est écroulée et moi avec. Parce qu'après le choc de la réalité, derrière la fumée de mes idées, j'ai vu ma famille s'éloigner. Comme si, d'un coup, je n'étais plus que d'un seul côté. Sur le trottoir d'en face à les regarder, maman, papa, Titi, Bibiche et Gilou, comme des étrangers. A cause d'Hippolyte et de l'exposé, je suis passé complètement dans le monde de l'école, de l'ordre, des livres, des devoirs et des héros de la grande histoire. Et tout à coup, mes deux vies ne se sont plus mélangées. Mo et Maurice Dambek ne pouvaient plus se saquer. Et vu que les deux c'est moi, c'était horrible.
(p. 9)
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- C'est trop compliqué à expliquer. C'est pas de ton âge, mon chou.
J'ai insisté.
- si je peux poser la question, m'man, c'est que je peux comprendre la réponse.
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Les jours qui ont suivi furent les plus tristes de ma vie. Je trouvais tout moche et je me sentais aussi mal à l'aise à la maison que Mme Castant quand elle avait débarqué dans notre cuisine. Mes yeux ne voyaient pas comme avant. Mes yeux avaient changé de camp. Mes yeux étaient devenus méchants. Exactement comme ceux des gens qui jugent mal les gitans.
(p. 51)
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Tu vois, Mo, toutes ces photos ne sont pas des trophées. Contrairement à ton copain, on n'a pas de prix Nobel, ni de vedettes dans notre famille, mais des gens courageux, généreux, joyeux. C'est déjà pas si mal.
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Ce livre parle d’un garçon qui vit entre deux mondes : l’école et la maison. À l’école, il s’appelle Maurice Dambek et à la maison, il s’appelle Mo. Il a deux frères et une sœur qui s’appellent Titi le plus grand, Gilou et sa sœur Bibiche.
Chez Mo, on dit des gros mots et ça hurle dedans et dehors. À l’école, on doit dire merci, s’il vous plaît, au revoir et bon appétit.

Le livre m’a plu car il est plein de gros mots. Il raconte qu’on peut toujours avoir un héros dans sa famille. L’histoire raconte que Mo n’a pas de héros mais plus tard, il va découvrir une personne de sa famille qui était un poilu (un héros de la première guerre mondiale).

Je recommande ce livre aux personnes qui aiment lire car il est assez gros et pour ceux qui aiment le supsense. Je trouve Mo sympathique.

Théo.f
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- [...] Tout le monde est un héros à un moment de sa vie. Tu comprends?
- Oui, maîtresse, j'ai répondu pour ne pas la contrarier, mais dans ma tête ça hurlait : "NON! Je n'y comprends plus rien". Et aussi : "Chez les autres peut-être, mais pas chez moi!"
- Tu devrais aller jouer maintenant, Maurice.
C'est fou comme les grands veulent toujours qu'on aille jouer dès qu'on a un problème important. Moi, je n'avais pas du tout envie de taper dans un ballon, ni de courir après les copains. Je voulais un héros dans ma famille. C'était sérieux.
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« Cosmos et forces de l'univers, faites qu'il pleuve, comme ça papa aura plus de temps pour observer les photos avec moi », j'avais pensé. J'ai eu honte. Je ne crois pas en Dieu parce que je ne suis pas baptisé et que je n'y connais rien en Jésus, Marie et les rois mages, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était peut-être moi qui l'avais déclenché, cet orage, avec mes supplications.
(p. 70)
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- J'ai arrêté l'école pour aider ma famille. Gagner des sous. Tu comprends, Mo ? Et aujourd'hui je travaille à la maison. C'est peut-être pas un vrai travail, mais pour moi, c'est important. Le plus important, même.
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C'est un travail au noir. Il est temps d'expliquer. Je n'ai pas tout de suite compris ce que ça signifiait, "travail au noir". Au début, je pensais que c'était parce que papa se salissait les mains à cause des vieux objets.
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    Y’a pas de héros dans ma famille.

    Où Mo fait-il ses devoirs ?

    Dans sa chambre.
    Dans son salon.
    Dans sa baignoire.
    Dans son jardin.

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