C'est parce que la France est prisonnière de son passé, qu'elle est incapable de préparer son avenir. (p.183)
Toucher à l'histoire mythifiée de la Seconde Guerre mondiale ou à celle occultée de la tragédie communiste, c'est tomber dans l'histoire interdite. (p.124)
C'est un paradoxe de notre époque: le mythe de l'Union soviétique est mort mais il survit sous une forme altérée, a contrario ou négativement si l'on préfère, par la condamnation sans appel de l'anticommunisme. (p.91)
La pratique communiste "frontiste" [...] a toujours contesté l'authenticité de la démocratie libérale et pluraliste, lui déniant toute capacité d'être l'antidote aux dérives autoritaires, alors que l'histoire a démontré l'inverse: c'est la démocratie, aussi fragile soit-elle, qui a finalement eu raison du nazisme puis du communisme. (p.39)
On peut escamoter les sujets ou au contraire les catapulter à l'attention du public, mais toujours pour des motifs qui reflètent les problèmes et disent les besoins d'une société. (p.170)
Seul le nazisme et sa politique d'extermination des Juifs peut se comparer au drame communiste. (p.168)
L'histoire est ce que les hommes en font, qu'ils en soient les acteur ou les scrutateurs. (p.71)