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Critique de Derfuchs


Woodrell sous-titre son livre : roman noir rural. de noir, il doit y avoir 50/60 pages, le reste c'est de la littérature, bonne ou mauvaise, c'est selon, mais pas policière. Les Ozark et le coin où se situe le roman, c'est rural, mais mis à part la récolte du cannabis, il n'y a guère de ruralité.
Il le précède d'une citation de Marilyn Monroe : Tout ce que nous demandions, c'était le droit de briller un petit peu. L'allusion m'échappe, sinon que ça fait joli. Une phrase jolie dans la bouche d'une jolie femme, rien de plus normal !
Peut-être, le fait que, Doyle, romancier sans lecteur, diplômé, balancé par bobonne, mauvais garçon héréditaire, après ses exploits se retrouve sur le devant de la scène, explique ce droit de briller un petit peu. Il y a, indubitablement, d'autres façons pour y arriver.
Je n'ai pas aimé ce livre qui n'a pas la puissance, apparemment, d'autres bouquins de Woodrell. Doyle le narrateur nous raconte sa vie, sa famille et ses exploits, la richesse perdue, un peu de guerre par-ci, par-là, ses amours, ses études et, de retour sur son lieu de naissance, sa jeunesse, j'en passe et des meilleures. Bref, rien à voir avec un roman policier et, a fortiori, un roman noir. il manque trop de repères faisant d'un livre policier une oeuvre noire. N'est pas Bunker qui veut.
Il ne s'agit que de quelques pétards mouillés, des balles à blanc.
A oublier rapidement. Erreur de casting de ma part.
En revanche, La mort du petit coeur ou Un hiver de glace, me tentent bien.
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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