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Critique de MassLunar
C'est ma première incursion dans la romantasy, ce genre célébré depuis quelques temps sur les réseaux sociaux et qui se définit comme un mix entre la new romance et la fantasy.
Cette combinaison n'est pas chose nouvelle comme en témoigne la célèbre saga Twilight et par extension le genre de même de la bit-lit qui ancrait la romance dans un écrin de fantastique ou de merveilleux gothique.
En tant qu'amateur de fantasy, il était de temps de faire un petit pas timide dans ce genre très apprécié et quoi de mieux pour commencer que la hype du moment : Fourth Wing de Rebecca Yarros.
Si vous êtes déjà amateur (ou surtout amatrice) de romantasy, vous n'aurez aucune difficulté à apprécier ce titre (même si heureusement je vois des avis un peu plus nuancés parmis les fans du genre !) par contre, j'aurais du mal à le conseiller à un lecteur avide de fantasy pure beaucoup plus fournie comme le seigneur des anneaux, L'assassin Royal ou encore le génial Cycle de Syffe.
Pour moi , Fourth Wing est un mauvais rendez-vous même si on peut relever ici et la un peu de potentiel épique, histoire de nous mettre l'eau à la bouche pour une suite...
Mon premier problème, qui n'a rien à voir avec le genre , c'est vraiment l'écriture dénuée de style et la traduction sans imagination qui vous met un nombre incalculable de "putains" dans les répliques , histoire peut-petre d'accentuer la force de caractère d'une héroine lisse comme c'est pas possible...
Les personnages sont archétypaux entre une héroine qui tombe en pamoison devant le cliché du beau brun ténébreux et qui est freiné dans la séduction par le meilleur ami relou et surprotecteur. Violet , en raison de son apparente fragilité physique, aurait pu être un personnage beaucoup plus sympa , beaucoup plus travaillé mais elle se mure un peu trop vite en reine du bal ultra-badass, et encore une fois , ce ne sont pas les dialogues tout en "putain , qu'il est sexy" qui vont lui redonner du coeur.
Les interactions entre les futurs dragonniers relèvent parfois du zéro, un degrés de nullité qu'on peut aisément retrouver dans des téléfilms pour ados. Mais c'est parfois drôle comme quand on entend les héros échanger sur leurs flirts et la baise de la veille alors qu'ils sont en pleine situation de crises ce qui m'emmène au second problème : l'autrice n'arrive pas à gérer les enjeux de l'intrigue et la tension dramatique.
C'est simple, on ne se croirait pas dans un monde en guerre. La quasi-totalité de l'intrigue se déroule dans une petite academie où va se former des futurs dragonniers. Les morts s'enchainent, mais c'est tellement automatique que cela en devient presque drôle. le pire, c'est que certains moments de tensions sont totalement éclipsés par la romance et par les répliques vaines de Violet qui reste totalement obnubilée par le ténébreux Xaden... Difficile de dévelloper un univers de fantasy belligérant si le lecteur est coincé dans un point de vue égoiste et prévisible, celui de Violet donc... Passons sous silence également une description plutôt pauvre à commencer par les dragons qui se résument à dragons rouges, dragons marrons, dragons verts malgré quelques noms empruntés à l'Histoire Naturelle... Je ne parle même pas des personnages qui semble tout calqués sur le mode BCBG avec une pointe d'inclusion obligé...
C'est un titre qui manque de profondeur et dont la romantasy n'est pas bien équilibrée.
La guerre devient presque un bruit de fond, sans consistance face aux réactions hormonales de nos personnages. C'est dommage, car malgré tout, pour sa première incursion dans l'imaginaire, Rebecca Yaros délivre tout de même des moments forts ici et là... Mais il faudra attendre les derniers chapitres et la bataille finale pour être un minimum touché par l'histoire.
C'est donc une lecture en demi-teinte qui ne m'a pas dégouté non plus , il ne faut pas déconner, mais qui m'a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Cela dit, pour une première incursion dans la romantasy, je dois avouer m'être attendu à pire. Et, personnellement, je compte bien lire d'autres titres de ce genre, après à voir suivant le talent des auteurs, l'originalité et la manière qu'ils ont de faire cohabiter romance et fantasy.
Rebecca Yaros, même si son écriture manque de souffle et d'inventivité ( à cause aussi d'une traduction peu originale) , parvient aui final à orienter sa fiction et à distiller quelques bons moments de tensions comme la marche entre les dragons ou la bataille finale de ce volume qui dévoile un autre ennemi. de ce fait , je lirais tout de même le second tome en espérant m'attendre quand même à bien mieux...
C'est loin d'être parfait , en terme de fantasy, on n'est clairement pas dans le haut du panier mais cela mérite un petit coup de lecture, surtout pour les mordues du genre.
Cette combinaison n'est pas chose nouvelle comme en témoigne la célèbre saga Twilight et par extension le genre de même de la bit-lit qui ancrait la romance dans un écrin de fantastique ou de merveilleux gothique.
En tant qu'amateur de fantasy, il était de temps de faire un petit pas timide dans ce genre très apprécié et quoi de mieux pour commencer que la hype du moment : Fourth Wing de Rebecca Yarros.
Si vous êtes déjà amateur (ou surtout amatrice) de romantasy, vous n'aurez aucune difficulté à apprécier ce titre (même si heureusement je vois des avis un peu plus nuancés parmis les fans du genre !) par contre, j'aurais du mal à le conseiller à un lecteur avide de fantasy pure beaucoup plus fournie comme le seigneur des anneaux, L'assassin Royal ou encore le génial Cycle de Syffe.
Pour moi , Fourth Wing est un mauvais rendez-vous même si on peut relever ici et la un peu de potentiel épique, histoire de nous mettre l'eau à la bouche pour une suite...
Mon premier problème, qui n'a rien à voir avec le genre , c'est vraiment l'écriture dénuée de style et la traduction sans imagination qui vous met un nombre incalculable de "putains" dans les répliques , histoire peut-petre d'accentuer la force de caractère d'une héroine lisse comme c'est pas possible...
Les personnages sont archétypaux entre une héroine qui tombe en pamoison devant le cliché du beau brun ténébreux et qui est freiné dans la séduction par le meilleur ami relou et surprotecteur. Violet , en raison de son apparente fragilité physique, aurait pu être un personnage beaucoup plus sympa , beaucoup plus travaillé mais elle se mure un peu trop vite en reine du bal ultra-badass, et encore une fois , ce ne sont pas les dialogues tout en "putain , qu'il est sexy" qui vont lui redonner du coeur.
Les interactions entre les futurs dragonniers relèvent parfois du zéro, un degrés de nullité qu'on peut aisément retrouver dans des téléfilms pour ados. Mais c'est parfois drôle comme quand on entend les héros échanger sur leurs flirts et la baise de la veille alors qu'ils sont en pleine situation de crises ce qui m'emmène au second problème : l'autrice n'arrive pas à gérer les enjeux de l'intrigue et la tension dramatique.
C'est simple, on ne se croirait pas dans un monde en guerre. La quasi-totalité de l'intrigue se déroule dans une petite academie où va se former des futurs dragonniers. Les morts s'enchainent, mais c'est tellement automatique que cela en devient presque drôle. le pire, c'est que certains moments de tensions sont totalement éclipsés par la romance et par les répliques vaines de Violet qui reste totalement obnubilée par le ténébreux Xaden... Difficile de dévelloper un univers de fantasy belligérant si le lecteur est coincé dans un point de vue égoiste et prévisible, celui de Violet donc... Passons sous silence également une description plutôt pauvre à commencer par les dragons qui se résument à dragons rouges, dragons marrons, dragons verts malgré quelques noms empruntés à l'Histoire Naturelle... Je ne parle même pas des personnages qui semble tout calqués sur le mode BCBG avec une pointe d'inclusion obligé...
C'est un titre qui manque de profondeur et dont la romantasy n'est pas bien équilibrée.
La guerre devient presque un bruit de fond, sans consistance face aux réactions hormonales de nos personnages. C'est dommage, car malgré tout, pour sa première incursion dans l'imaginaire, Rebecca Yaros délivre tout de même des moments forts ici et là... Mais il faudra attendre les derniers chapitres et la bataille finale pour être un minimum touché par l'histoire.
C'est donc une lecture en demi-teinte qui ne m'a pas dégouté non plus , il ne faut pas déconner, mais qui m'a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Cela dit, pour une première incursion dans la romantasy, je dois avouer m'être attendu à pire. Et, personnellement, je compte bien lire d'autres titres de ce genre, après à voir suivant le talent des auteurs, l'originalité et la manière qu'ils ont de faire cohabiter romance et fantasy.
Rebecca Yaros, même si son écriture manque de souffle et d'inventivité ( à cause aussi d'une traduction peu originale) , parvient aui final à orienter sa fiction et à distiller quelques bons moments de tensions comme la marche entre les dragons ou la bataille finale de ce volume qui dévoile un autre ennemi. de ce fait , je lirais tout de même le second tome en espérant m'attendre quand même à bien mieux...
C'est loin d'être parfait , en terme de fantasy, on n'est clairement pas dans le haut du panier mais cela mérite un petit coup de lecture, surtout pour les mordues du genre.
