AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Erik_


Je commençais tout doucement à désespérer à la lecture de différents shôjo qui ne rencontrent pas du tout mon intérêt. Cela peut paraître évident quand on sait que ce genre de manga est destiné à un public de jeunes filles. Visiblement et sauf erreur de ma part, rien n'empêcherait un garçon de lire un shôjo. Tout au plus, il pourra apprendre des choses intéressantes sur la psychologie féminine. le problème proviendrait du fait que les femmes japonaises ne réagissent pas de la même manière que les occidentales, et c'est bien compréhensible.

J'ai hésité à commencer à lire cette série car comme le nom l'indique, c'est destiné aux nanas. Cependant, c'est plus fort que moi, j'avais envie de savoir… de ressentir des émotions fortes. le sujet sur les rapports humains m'a toujours intéressé. Récemment, l'excellent Effleurés m'avait justement charmé car nous avions une présentation des deux points de vue (homme-femme).

Avec « Nana », c'est moins évident car on suit le parcours de deux jeunes filles qui débutent leurs vies de femmes et qui vont quitter leur ville provinciale pour tenter l'aventure dans la capitale nippone. Il est vrai que nous n'arrivons pas à ressentir réellement ce que pensent les hommes. Ils sont d'ailleurs très souvent représentés de manière caricaturale.

Cependant, j'ai bien aimé cette lecture où l'on ne s'ennuie jamais. On pourra gloser sur quelques aspects outranciers finalement propre au genre mais ce n'est pas là l'essentiel. J'ai été sensible à certaines situations qui sont fort bien décrites comme, par exemple, le sentiment d'abandon que l'on peut éprouver quand on tombe amoureux de la personne qu'il ne faut pas. Vous me direz qu'il n'y a là rien d'exceptionnel.

Cependant, peu de bd à ma connaissance traitent de ces sujets. En Occident, c'est la vie privée qu'on préserve et il n'y a pas de démonstration de sentiment. Cette réserve entraîne forcément une pénurie de ce type d'oeuvre.

Finalement, je me dis qu'heureusement, les shôjo existent et je comprends l'engouement actuel. C'est certainement l'un des meilleurs qui existent et c'est tant mieux. Un peu de douceur dans ce monde ne ferait pas de mal.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}