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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand Adeline est venue au monde, sa mère a quitté celui-ci, laissant ce petit bébé "Petite cinquième" à la merci d'une fratrie assez peu ouverte à la bienveillance...
Son père, assez rapidement, se remarie à une séduisante franco-chinoise, dont le souffre douleur est, naturellement, cette enfant -là.
Le couple aura ensuite un garçon, puis une fille.
Dans la Chine des années 40, la famille craint l'arrivée du communisme, et se réfugie à Hong-Kong, non sans avoir placé Adeline dans un orphelinat français, où elle se retrouve seule, sans visites, ni courrier.
La lecture deviendra son pilier, la clé de son existence.
Elle deviendra médecin anesthésiste, et rencontrera l'amour.
C'est un récit autobiographique.
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Voici un livre que j'avais lu à sa sortie, et j'avoue en avoir eu un meilleur souvenir que lors de cette deuxième lecture.
Certes, c'est très bien racontée et fluide.
On suit l'histoire d'Adeline Yen-Mah et de sa famille. Après la terrible perte de sa mère lors de son accouchement, elle verra entrer dans sa vie Niang la nouvelle femme de son père. Celle-ci agira en véritable despote sur sa famille (ses enfants mais aussi ceux nés du précédent mariage de son époux dont Adeline) couvée par l'amour de son mari.
Cette histoire autobiographique se fait en parallèle de la passionnante histoire de l'Asie au 20ème siècle, que je ne connaissais pas.
Adeline a su rester forte tout au long de sa vie aidée dans sa petite enfance par sa tendre Baba. Elle a subi beaucoup de choses notamment l'abandon de ses parents et l'isolement, mais elle a toujours eu la rage de vaincre, notamment grâce aux études. Comme elle le dit, elle a toujours voulu être reconnu par ses parents et ses frères et soeurs, et ainsi faire partie d'une famille. Elle y sera parvenue en créant sa propre famille mais sans réellement comprendre les raisons de la haine de Niang et de l'embrigadement de son père.
J'ai malgré tout trouvé quelques longueurs et une certaine platitude le tout dans une atmosphère bien morne.
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Adeline Yen Mah est née dans une famille aisée en Chine. A la mort de sa mère, la petite fille passe sous la tutelle de la seconde épouse de son père et celle-ci préfère ses propres enfants à ceux du premier lit. Enfant solitaire, mal aimée et rejetée, Adeline a pour elle d'être intelligente et observatrice. Ses qualités d'élève et sa persévérance lui vaudront de pouvoir étudier la médecine qu'elle exercera en Chine et en Amérique et d'être reconnue pour sa valeur par une famille qui faisait peu de cas d'elle. le livre est riche en évocation : on y voit décrite la Chine d'avant la Révolution culturelle puis celle de l'ère Mao. Shangaï et Hong Kong font l'objet de belles présentations.
C'est donc un joli livre de témoignage mais pour tout dire, il n'a pas totalement emporté mon adhésion, peut être parce que le personnage même d'Adeline m'a peu intéressé...
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Je me suis passablement ennuyé pendant la lecture de cette autobiographie et l'aurais sans doute abandonné si ce n'avais pas été dans le cadre d'un challenge. Ce livre m'a surtout paru une longue harangue contre une belle-mère acariâtre et manipulatrice, dans le contexte particulier de la Chine du milieu du vingtième siècle. Ajoutant à cela un père indifférent et une fratrie peu fiable et absolument pas compatissante, on comprend que la vie de jeune fille de l'auteure a effectivement dû être un calvaire. Mais celle-ci a quand même réussi à étudier à l'étranger, devenir un médecin ayant une belle carrière aux États-Unis. Mais cet aspect de réussite est occulté par la haine revancharde envers belle-maman... Dommage.
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Un proverbe chinois en forme d'épitaphe " Luo Ye Gui Gen " (les feuilles d'automne retournent à la terre) vient clore le récit autobiographique d'Adeline Yen Mah, écrit de manière très romancée. Son témoignage, sur fond de guerre sino-japonaise, de combat entre nationalistes et communistes et de révolution culturelle, est très enrichissant et éclaire le lecteur sur de nombreux aspects de la vie de la moyenne bourgeoisie durant ces périodes troublées de l'histoire chinoise.

Fuyant devant l'avancée des troupes japonaises, la famille Yen Mah s'établit dans les années 30 à Shanghai, qui est alors une cité coloniale prospère et cosmopolite, puis à Hong-Kong. Les aïeules d'Adeline, instruites et émancipées, sont des femmes hors du commun ; le grand-père, industrieux, puis le père, créatif et entreprenant, réussissent à faire fortune et à la maintenir en dépit d'un contexte économique et culturel inégalement favorable.
Lien : http://ocommecolomb.blogspot..
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J'ai d'abord eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire (peu de rythme, beaucoup de descriptions, etc). Mais ensuite, j'ai été prise d'affection pour la petite Adeline. Son histoire est juste bouleversante (d'autant plus que c'est une histoire vraie). Je ne lis que rarement d'autobiographie et celle-ci sera (aussi triste soit-elle), reste une belle découverte.

On ne peut qu'être touché par son histoire. le vilain petit canard de la famille, rejetée et maltraitée par tous, et qui ne cesse pourtant de croire et d'espérer en l'amour. J'ai été partagé entre tristesse mais surtout colère. Une colère envers ce père soumis à sa nouvelle femme, ce père qui n'en est pas un. Quand on est pas prêt à avoir d'enfants, on n'en fait pas !

Heureusement, Adeline saura à quoi s'accrocher pour avancer dans la vie. En tout cas, elle aura été très courageuse de revenir sur son passé et surtout de nous en faire part à travers ce livre.
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