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Le fils de Taïwan tome 1 sur 2

Jianxi Zhou (Autre)
EAN : 9782505115861
176 pages
Kana (03/02/2023)
3.95/5   21 notes
Résumé :
Dans les années 1930, sous l’occupation japonaise, le jeune Kunlin grandit tranquillement dans les rues de Qingshui, préfecture de Taichung, entouré de contes et de livres illustrés. Cependant, les feux de la guerre deviennent de plus en plus présents, avec des manifestations, des attaques, des enrôlements… personne n’y échappe. Après la guerre, ce garçon studieux apprend avec entrain le pinyin taïwanais, croyant qu’un futur plus stable l’attend enfin. Comment devin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Club N°52 : Manga (Manhua) non sélectionné
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Ça parle de l'occupation de Taïwan par la Chine et le Japon, en fonction des périodes.

C'est un pan de l'histoire que j'ignorais, très instructif.

Le dessin est doux.

Morgane N.
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BD intéressante et instructive sur l'occupation de Taïwan par le japon puis la chine.

Samuel
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Critique juste avant le gong mais si le nombre de jours correspondait à nos étoiles pour « noter » un ouvrage, @Le fils de Taïwan de @Yu Pei-Yun illustré par @Zhou Jian Xin les aurait toutes !
Quel coup de coeur ! Cette biographie de Kunlin Stai, homme d'exception taïwanais, aujourd'hui octogénaire, est non seulement instructive mais aussi bouleversante. de ses quatre tomes, c'est le premier que j'ai eu la chance de recevoir.
@Le fils de Taïwan, c'est l'incroyable parcours de Kunlin Stai, de sa petite enfance jusqu'à la fin de son adolescence. Entouré d'une famille soudée et bienveillante, Kunlin Stai aime les livres et c'est peu de le dire. La lecture lui est aussi nécessaire que l'air qu'il respire. Et lorsqu'au fil des ans, les événements lui décillent ses grands yeux confiants, la littérature est certainement pour lui un soutien indispensable. Kunlin Stai traverse en effet une succession de périodes terribles et terrifiantes dont la bien nommée Terreur blanche. Rien n'est plus jamais stable. La vie de tous est en jeu, que ce soit par des soupçons d'intentions contre un régime politique en place ou tout simplement la faim lorsque l'île est ruinée économiquement, victime entre autres des prévarications des gens au pouvoir. Au fil de ces transformations lourdes de conséquences, même les prénoms des Taïwanais changeaient !
Nous vivons avec Kunlin tous ces bouleversements politiques. Taïwan ne cesse d'être sous occupation, les Japonais perdent l'île lorsque Kunlin, enfant, est encore seulement un petit garçon qui aime lire. Les guerres sont inhérentes aux volontés de domination. À la fin de la première guerre succède celle entre la République de Chine (Tchang-Kaï-Chek) et la République Populaire de Chine. Arraché à ses études, l'adolescent âgé de 14 ans va devoir se former comme soldat.
Et, en dépit de toutes ces difficultés, le jeune garçon puis le jeune homme ne cesse de rêver à un avenir meilleur. Ses rêveries et son imagination le soustraient pour un temps à l'horreur. L'aviation attaque mais Kunlin voit une libellule se superposer au fuselage et aux ailes de l'avion, celles-ci se confondant avec des ailes de libellule. La libellule est comme un personnage dans @Le fils de Taïwan. Vous la verrez tout le temps présente. Libellule espoir, libellule évasion, poésie et moments de joie, moments parfois volés mais bien présents. L'importance de la libellule est cruciale. Elle apparaît en 1ère page, puis dans une comptine et est dessinée tout au long du livre.
J'ai adoré @Le fils de Taïwan. Dès la jaquette j'ai été conquise. Avec ses couleurs saumon et vert d'eau, elle attire l'oeil. Chaque dessin est important. le résumé est succinct mais affûté. Et le livre est très bien fait, très bien conçu. Il y a une mise en contexte et des informations essentielles. J'aime de plus en plus (grâce à Babelio) m'ouvrir à divers pays et cultures asiatiques. L'histoire de Taïwan m'était inconnue. Les mots et les noms qui me disaient vaguement quelque chose ont pu enfin prendre sens. le travail de documentation en profondeur de @Yu Pei-Yun est remarquable.
Et grâce aux illustrations de @Zhou Jian-Xin, @Le fils de Taïwan est un petit bijou. J'ai trouvé excellente et efficace l'idée d'utiliser différentes typologies graphiques pour pouvoir distinguer les langues parlées : la langue maternelle qui est le minnan, puis aussi le japonais et le mandarin. Ce choix permet au lecteur d'intégrer très rapidement les langues parlées à l'un ou l'autre. J'ai beaucoup aimé aussi le dessin au crayon noir dans toutes ses nuances, les traits plus ou moins appuyés ; l'apparition du rose à divers moments, des choix faits toujours à bon escient.
Dans @Le fils de Taïwan, la nature et les animaux tiennent une place très importante. Cela m'a enthousiasmée. Quasiment tout le temps, on peut voir des arbres, des fleurs dont la délicatesse nous touche infiniment et des animaux domestiques que nous pouvons imaginer à nous. Cela rapproche et traduit également le caractère du jeune homme.
J'ai tout aimé dans ce manhua. La disposition des cases est originale Je suis devenue fan de la patte de @Zhou Jian-Xin.. J'ai aimé les divers plans significatifs, par exemple la tête dans une case et le corps dans celle d'en dessous. Cases à hauteur d'enfants ou d'adultes… ou totalement autre chose. Je relirai @Le fils de Taïwan. Tout est signifiant. C'est un livre à lire et à relire.
J'ai pris un plaisir fou à regarder les dessins pleine page. Ceux-là, on peut s'y plonger à différents moments et c'est toujours nouveau. Un livre qui bougera de la bibliothèque. Se plonger dans ces planches toujours redécouvertes. Un délice rare. Quel talent !
Et quelle magnifique association pour faire du @Le fils de Taïwan une merveille ! Lorsque j'ai fermé la dernière page je me suis dit qu'il fallait absolument que je lise les trois autres tomes.
Aujourd'hui, je pense que la situation de Taïwan par rapport à la Chine et un peu semblable à celle de l'Ukraine par rapport à la Russie. Les Chinois veulent récupérer Taïwan dans leur giron. Taïwan n'est pas un état reconnu par la communauté internationale mais nonobstant, c'est un état où les gens vivent libre et sont bien décidés à ne pas se laisser faire. La stratégie d'encerclement par les bateaux a commencé mais je pense que comme les Ukrainiens les Taïwanais ne se laisseront pas faire. Je l'espère bien. Sinon, cela pourrait être catastrophique.
Géopolitique , littérature, art… je suis bien certaine que Kulin Tai aime @Le fils de Taïwan et sa suite. Et moi, lectrice, j'adore pour toutes les raisons déjà mentionnés. Et dernière confirmation : j'ai envie d'en parler autour de moi et de l'offrir !
@Le fils de Taïwan. À lire. Absolument.

Merci infiniment à @nicolasbabelio, à toute l'équipe BABELIO, aux éditions Kana, aux auteurs et à An Ning pour la traduction.
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Nous sommes en présence d'un manhua se déroulant à Taïwan. C'est prenant, intéressant, historique. Pourtant parfois on aurait limite l'impression d'être dans une dystopie, mais non c'est réel. C'est Kunlin que nous allons suivre depuis sa plus tendre enfance, dans les années 1930, un jeune homme attachant qui nous fera découvrir sa vie mais aussi combien les évènements de l'Histoire ont eu une influence sur celle-ci.
Cette série appartient à la collection Made In de Kana, une collection d'importance à se noter, il sera en 4 tomes. Ce premier nous le montre grandir jusqu'à son adolescence, les choix à faire, le fait d'être entraîné malgré lui dans certaines situations...
Il se lit dans le sens de lecture français et né de la collaboration entre PEIYUN Yu pour le scénario et JIANXIN Zhou pour le graphisme. Tous les deux nous parle de l'expérience qui nous attend dans une préface. A la fin, nous avons également une frise chronologique et un retour sur certains évènements pour les comprendre plus précisément.
Le graphisme a un impact tout comme l'histoire. Nous voyons un crayonné de toute beauté notamment sur les paysages, puis à certains moments un peu de couleur apparaîtra par moment, par touche, en délicatesse (un peu de rose). le monde tel qu'il est nous est expliqué au fur et à mesure, puis nous ferons connaissance avec la famille nombreuse Tsai.
Nous ressentons le poids du fonctionnement de leur société. D'un côté, nous avons des élèves polis, qui font attention, ce qui fait plaisir, mais de l'autre, le gouvernement est très imposant, cela se verra avec un certain enseignant, mais également quand Kunlin deviendra enfant-soldat, etc.
Et que dire de la fin du tome 1 ?
Tout est bien travaillé, cela va même jusqu'à la typographie utilisé pour distinguer Les différentes langues, c'est réussi car le lecteur s'immerge sans difficulté. Nous profitons tout autant d'une certaine douceur, de partage d'enfants, et ceux en famille ... que d'évènements marquants et violents, que de façons de faire qui peuvent nous heurter ...
C'est très intéressant à découvrir, les pleine pages font de l'effet. Cela nous percute de plein fouet par moment.
Prêt à lui laisser sa chance ?
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« Le fils de Taïwan » était une belle découverte pour moi. Il raconte l'enfance jusqu'à ses 20 ans d'un jeune garçon Kunlin Tsai à Taïwan. A travers ses tranches de vie dessinées avec douceur et précision, nous entrons dans le quotidien d'un petit garçon qui vit un tremblement de terre, la vie en famille et le départ de sa grande soeur adorée, sa découverte de la lecture, l'occupation japonaise qui allait de soi à ses yeux d'enfant. La fin de l'enfance se signale par le départ au lycée en même temps que la préparation militaire alors que l'empire japonais marche vers la guerre. Après la défaite du Japon, la Chine reprend possession de l'île. Kunlin reprend le lycée sous un nouveau régime totalitaire ...

A travers la vie de Kunlin Tsai c'est une page d'histoire de l'île de Taïwan qui se dessine. Ce livre a certes une valeur documentaire, j'y ai appris plusieurs éléments de l'histoire de Taïwan, le lecteur s'attache aussi au destin personnel d'un jeune homme attachant. le dessin sert à merveille l'intention de l'auteur, au début d'un trait plein, rose,doux et mélancolique, il évoque la nostalgie d'une enfance perdue puis il se durcit et noircit à la fin.

« Le fils de Taïwan » est une belle réussite, sa lecture ne doit pas effrayer les non-lecteurs de manga car le sens de lecture français et le dessin le rendent très accessible.
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☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les Éditions Kana pour l'envoi du premier tome de " le fils de Taïwan ".
C'est un manhua qui nous plonge dans une histoire biographique qui se déroule à Taïwan, une île au centre de l'actualité internationale.
C'est un récit qui n'est pas dystopique, ce que nous allons suivre c'est véritablement passer pour le personnage de Kunlin.
Le premier tome se concentre sur son enfance à l'adolescence, ses choix de vie et ceux qui lui ont involontairement causé de nombreux problèmes.
Ce que j'ai vraiment aimé dans la lecture de cette histoire, c'est le fait que tout est très bien expliqué, on comprend facilement ce qui se passe et il y a beaucoup de détails.
Aussi, à la fin du volume, vous trouverez une fresque chronologique des événements et de nombreuses explications plus approfondies de certains passages importants.
Il y a de jolis passages lors de l'enfance de Kunlin, puis l'intrigue évolue et devient plus sombre et plus violente.
Du côté des dessins, je n'ai pas été séduite plus que ça par le coup de crayon par contre j'aime beaucoup les couleurs pastel qui apportent une certaine douceur à l'oeuvre.
En tout cas, il y a un joli travail autour de cette oeuvre, c'est impressionnant de se dire qu'une décennie sera expliquée en seulement quatre volumes.
J'ai trouvé la lecture sympathique malgré que je n'ai pas l'habitude de lire des oeuvres où il y a autant d'événements à saisir.
Tous s'enchaînent tellement vite que parfois j'ai dû prendre le temps pour bien comprendre toutes les informations.
La guerre occupe une place énorme et la vie paisible que pouvait avoir Kunlin dans son enfance prend très vite un autre tournant.
Je ne pense pas que je relirai cette histoire, mais je suis quand même contente de l'avoir découvert.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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critiques presse (3)
LeDevoir
07 août 2023
Toute en sobriété et en pudeur, l’oeuvre, très bien documentée, aux dessins dépouillés et aux teintes pastel, aborde sans fard les moments les plus sombres de l’île.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LigneClaire
27 février 2023
Un premier tome sur quatre qui pose les bases, propose des notes, des fiches, des dates. Un peu lénifiant quand même cette biographie qui a cependant le mérite d’aller plus loin et de rappeler une histoire d’aujourd’hui qui n’est pas finie.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
20 février 2023
Un premier volume qui se dévore d'une traite, admiratif de l'écriture très juste et fine, de même que par les planches épurées mais magnifiques !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les libellules rouges dans le ciel embrasé
quand les ai-je vues, porté sur le dos de ma nounou ?
Dans un champ de la montagne
J'ai cueilli des mûres dans mon panier, ou n'est-ce rien que des mirages ?
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