Vinland Saga, tome 7

Voile pudique sur l'action brute dans cet épisode. On passe à une lutte psychologique entre le prince Knut et le roi Sven, désormais rivaux mais qui se doivent de conserver les apparences.
Bon, ça n'empêche pas de monter des plans pour trucider le rival, fusse-t-il son fils, son père.

Autre moment fort : l'histoire du jeune Askeladd qui semble avoir vécu une jeunesse aussi éprouvante que celle de Thorfinn. Ce dernier n'en démord pas : il veut buter Askeladd épicétou ! Il commence à m'inquiéter ce jeune homme à la langue peu prolixe qui ne sait qu'émettre des tsss ! et des peuh !

Ce que j'aime, c'est en creux la présentation de l'Histoire d'Angleterre. Il vaut mieux aller se renseigner sur des sources plus sûres quand même. Je ne suis pas certain du tout que Knut et Sven ait été dans d'aussi mauvaises relations. Mais on retrouve une époque qui suit celle d'Alfred le Grand et du Dernier Royaume, et précède celle de Guillaume le Conquérant, et qui pourtant est encore/déjà sous domination viking.

Toujours un régal.

Si vous voulez le trône sur lequel est assis votre père et que votre frère n'y accède pas, il n'y a pas 36 manières de l'obtenir…

Et si vous êtes roi et que vous ne voulez pas que votre couillon de fiston vous le chipe, vous n'avez pas 36 solutions non plus !

Game of thrones n'a rien inventé, il doit tout à l'Histoire et elle se répète encore une fois dans ce manga : tuer ou être tué !

Knut n'a rien d'un combattant, rien d'un homme courageux, tous les guerriers de Thorkell ou d'Askeladd aimerait savoir s'il a bien une bite dans son pantalon.

Il est vrai que les traits de Knut sont plus féminins que masculins…

Ce que j'apprécie depuis le tout début, dans cette saga, ce sont les dessins : les traits sont fins, stylisés, bref, un régal pour les yeux. Quant aux combats, les suivre sont aussi un véritable plaisir tant tout est bien détaillé.

En ce qui concerne les personnages, ils sont fouillés, détaillés, travaillés, que ce soit un personnage important ou l'imbécile du coin, sans compter qu'ils ne sont pas figés et qu'ils évoluent, en bien ou en mal, ça, on le découvre au fil des tomes.

Le scénario ne tourne pas en rond, on ne s'amuse pas comme un chien qui tenterait d'attraper sa queue mais on avance et le mangaka fait toujours en sorte de nos garder du suspense, ce qui me fait penser que ceux qui ont suivi cette série au lieu d'arriver après, comme moi, on dû souffrir entre chaque parution de tome.

L'auteur ne délaisse pas le côté historique pour nous proposer uniquement des scènes de baston ou de batailles. Cela nous permet de comprendre un peu mieux la psychologie et le mode de vie, de pensée, des gens à cette époque là.

Le roi Sven Ier a bien existé et son fils Knut aussi (dit Cnut ou Knud). Des Danois sur le trône d'Angleterre… Shocking, dirait la reine actuelle.

Mais ce qui m'a le plus fait flipper, dans ce tome, c'est le jeu psychologique auquel Askelaad et le roi Sven vont jouer. Chacun gagnant des points sur l'autre, chacun ne voulant rien laisser passer, l'issue de leur joute est incertaine et rien n'est gagné.

Niveau lecture, ce duel des mots fut un régal et son issue m'a troué le cul !

Ouf, je peux sans problème entamer la lecture du tome suivant sans attendre, ce qui aurait été un suspense insoutenable, nom d'un Norrois !

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Super dessins, super persos, super dialogues et super thèmes : ce tome 7 est un game of thrones danois car si la royauté est un concours de popularité, avec l'aide de Throkell, Asleladd et Thorfinn, le Prince Knut doit le remporter avant de son père le Roi Sven ne lui organise un traquenard mortel (y compris dans sa propre salle du trône)…
Bjorn grièvement blessé rejoint le Walhalla des mains de son seul ami, et Alti quitte à jamais les champs en compagnie de son frère devenu un simple d'esprit : une page se tourne pour Askeladd qui nous raconte sa triste histoire… Et à York, Leif retrouve la piste de Thorfinn lors d'un attentat à l'arbalète visant le jeune prince !
Askeladd à tué son géniteur, Thorfinn veut tuer sa némésis Askeladd, Knut veut tuer sa némésis qui est père… « Si tu recherches la vengeance, prépares-toi à creuse deux tombes » To Be Continued !

Un très bon tome de transition. Dans ce 7ème volet, le fracas des armes laisse la place à la guerre psychologique. Stratégies, alliances et jeux de dupes se mettent en place. Autant dire que ce tome, s'il est un peu moins riche en action, n'est pas avare en tension. Il y a de quoi se ronger les ongles.
J'apprécie de plus en plus le prince Knut qui gagne ici en charisme et dont l'arc narratif est vraiment passionnant. Et j'ai toujours autant plaisir à retrouver Thorfinn, Askeladd et Thorkell.

Décidément, cette série agit comme une drogue, sitôt un tome fini, on n'a qu'une envie, reprendre une dose.

1014 - le prince Knut rejoint le camp danois à Gainsborough, bien décidé à s'opposer à son père. Son but ultime : créer un pays prospère et en paix, un véritable paradis sur terre. Mais pour cela, il lui faut affronter son père, vieil homme rompu à l'exercice du pouvoir, qui perçoit très bien ses intentions.
Un tome qui se révèle riche en stratagèmes politiques.
Une saga toujours aussi captivante.

Je trouve que cette série prend de l'épaisseur, chaque épisode comporte son lot de références historiques, sans perdre de son intérêt au niveau de l'intrigue.
Les personnages sont bien distincts, avec leur psychologies propres et l'ensemble devient passionnant.

On a enfin le combat tant attendu entre Askeladd et Thorfinn. Cela fait 10 ans que les deux hommes s'affrontent avec toujours le même résultat. Askeladd gagnant. L'émotion était au rendez-vous dans ce duel. Car au préalable, Björn pour rejoindre le walhalla doit mourir honorablement dans un combat. Pour ça, rien de tel que de mourir de la main de son meilleur ami. Un beau moment de bravoure et de générosité dramatique. Surtout que l'on nous dévoile parcours de ce chef qui a cultiver aussi la rage. La psychologie des personnages est vraiment travaillé avec brio et finesse. Aucun n'est laissé de côté. Même si Thorfinn n'est pas trop mis en avant, on voit qu'il n'est plus un enfant innocent. Et quand il a l'opportunité de prendre le chemin du pacifisme comme son père, il préfère rester sur celui de la colère, de la haine et de la violence. Son seul principe qui l'anime est la vengeance. Qu'aura t'il après? On reste curieux. On s'interroge. On veut savoir jusqu'où cela va aller. La suite nous promet des surprises.
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Ce tome est plus calme après l'agitation du précédent.
La guerre devient politique et psychologique.
C'est aussi l'occasion de digression pour en apprendre un peu plus sur Askeladd.
Et toujours ces petits cailloux semés un peu partout qui accrochent la lectrice que je suis, et me donne très envie de découvrir la suite

Le personnage de Knut évolue un peu trop vite à mon goût en seulement quelques tomes. Néanmoins, il affirme son rôle de leader qui sera probablement essentiel dans l'avenir. C'est le tome des retrouvailles, des réflexions sur le passé et des jeux de stratégie qui plaisent tant à Askeladd. Continuera-t-il à avoir le dessus ?

La fin de ce tome est dantesque. le jeu psychologique entre Askelaad et le roi Sven est un régal dont l'issue ma laissé sans voix. Il est toujours plaisant de s'enrichir historiquement surtout quand le divertissement est au rendez vous. On sent que la saga va prendre un nouveau virage après un final aussi épique.