Je remercie tout d'abord Dana des Editions Denoël pour la continuité de ce partenariat littéraire qui me ravis toujours autant.
En effet, enchantée de recevoir ce nouvel ouvrage dans le cadre de ce partenariat, j'avais hâte d'en commencer sa lecture.
Pour une ancienne lectrice de témoignages de vie, je dois dire que le résumé de ce roman m'a tout particulièrement attiré. Mon choix s'est fait rapidement.
Nonobstant, après lecture de l'ouvrage de
Lidia Yuknavitch, je dois dire que je suis désormais très dubitative, perplexe et j'ai presque l'impression d'avoir décodé une rafale de pages peu agréables à lire avec un vocabulaire graveleux. Vous l'aurez donc compris, j'ai eu énormément de difficultés à terminer ce livre et il me laisse une note plutôt négative.
Le personnage principal qui n'est autre que l'auteur elle-même,
Lidia Yuknavitch, tente de nous expliquer avec un style qui lui est propre, une enfance difficile avec un père dont on comprend qu'il aurait été incestueux envers Lidia et sa soeur. On y voir un personnage faible qui se noie dans l'alcool, la drogue, le sexe et on y découvre une jeune femme bien trop vulgaire à mon goût.
Le style de l'auteur est très particulier avec un manque évident de ponctuation. J'ai relevé plusieurs fois des phrases longues d'une dizaine de lignes sans une seule virgule, point, ou toute autre signe de ponctuation. Certains passages sont fait de plusieurs mots assemblés les uns aux autres, paragraphes que je n'ai même pas pris la peine de lire tant j'ai trouvé l'originalité déroutante.
Il faut malgré tout noter que l'enfance et l'histoire de l'auteur restent complexes et difficiles. Complexes, dans le sens où les souvenirs qui nous sont dévoilés le sont de manière désordonnés. Si nous sommes malgré tout prévenu dès le début par l'auteur que ses souvenirs sortiront sur le papier dans l'ordre où elle s'en souviendra, ce désordre reste fort désagréable pour le lecteur. On se noie sans difficulté dans les réminiscences de l'auteur. J'emploie également et volontairement le verbe "noyer" afin de faire un rappel au concept de l'eau plutôt bien exploité dans le sens où une certaine harmonie s'installe dans cette partie de lecture.
Enfin et je finirai sur une note un peu plus positive pour moi. En début de roman, on assiste au détail émouvant et cruel de l'enfant mort-né. Certes avec toujours le style propre à l'auteur avec un vocabulaire qui parfois se prête mal aux circonstances tragiques, avec un vocabulaire cru et brusque, l'auteur a réussi à m'émouvoir en début de roman, certes cela n'a pas duré, et j'en suis quelque peu fort déçue.
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