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EAN : 9782207139691
336 pages
Denoël (23/08/2018)
2.93/5   48 notes
Résumé :
Anéantie par les excès de l'humanité et des guerres interminables, la Terre n'est plus que cendres et désolation. Seuls les plus riches survivent, forcés de s'adapter à des conditions apocalyptiques. Leurs corps se sont transformés, albinos, stériles, les survivants se voient désormais contraints de mourir le jour de leurs cinquante ans. Tous vivent dans la peur, sous le joug du sanguinaire Jean de Men. Christine Pizan a quarante-neuf ans. La date fatidique approche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
2,93

sur 48 notes
La résistance lorsqu'il n'y a plus d'espoir. Dans le totalitarisme poussé à l‘extrême. Un cri pour garder dignité même dans l'horreur absolue.
Quel livre…Je me suis basée uniquement sur une critique, celle de @Kirzy, 5 étoiles et coup de coeur pour elle, avant de me lancer moi aussi dans ce livre avec curiosité. Une plongée dans un roman post-apocalyptique féministe, militant, rebelle, et d'une beauté noire et baroque. Seulement ensuite j'ai vu combien les critiques étaient très partagées, voire franchement négatives. Je fais partie de celles et ceux qui l'ont profondément aimé mais je comprends que la grande singularité de ce récit puisse déplaire.

Je ne l'ai pas seulement aimé, je suis bluffée par l'intensité de son message, par la beauté de ses images. L'écriture de Lidia Yuknavitch est étourdissante, c'est une plume sensorielle et sensuelle qui m'a fait vibrer. Je me suis même mise à le lire en pleine nuit, des heures durant, la nuit étant si adaptée à cette lecture dans laquelle les figures de Jeanne d'Arc et de Christine de Pizan, poétesse contemporaine de Jeanne d'Arc qui a écrit sur Jeanne d'Arc de son vivant, sont revisitées. Jeanne, dans ce monde dévastée, est une sorte de messie qui seule a pu voir ce qui allait arriver à la Terre et, seule peut la sauver. Une sauveuse tellurique, animiste, Jeanne la Terreuse. Christine va raconter son histoire au moyens de griphes, des sortes de fines scarifications, sur sa peau, sur tout son corps.

Nous sommes en 2049, la Terre dans l'espace n'est qu'une vague tâche au ton sépia. La vie est devenue quasi inexistante suite au géocataclysme. Quelques milliers de personnes qui en ont eu les moyens, se sont réfugiés dans le ciel, ou plutôt le CIEL, cet endroit dirigé par le dictateur Jean le Men, assemblage de vieilles stations spatiales reliées à la Terre par des cordons ombilicaux invisibles qui aspirent ses dernières ressources.

Les bouleversements de la couche d'ozone, de l'atmosphère et des champs magnétiques ont causé des bouleversements morphologiques. Les femmes et les hommes, au CIEL, sont devenus des êtres aux organes génitaux atrophiés donc stériles, blancs sans plus aucun pigment, sans cheveux. Une désévolution alors que, du cou aux tempes en passant par les oreilles et les yeux, leur tête est couvert de ports de données, implants nanotechnologiques. Les relations sexuelles, même simulées, sont des crimes, tout comme l'érotisme, la luxure. Il n'est pas autorisé d'y vivre au-delà de 50 ans, les gens deviennent alors des fardeaux dans ce petit monde où tout est rationné. de plus, à leur mort, leur carcasse est recyclée pour en extraire le liquide. Cinquante litre à partir d'un cadavre frais ce qui correspond à une ration de survie de vingt jours. Dans ce monde terrifiant, les rebelles ne peuvent faire qu'une chose : brûler leurs peaux de textes subversifs, résistants. Christine a 49 ans et souhaite, durant cette dernière année de vie, terminer son oeuvre, imprimer sur son corps l'épopée du mythe de Jeanne la Terreuse. Cette dernière griphe sera son chef d'oeuvre, celui de LA rebelle, LA résistance au régime de Jean le Men. D'autant plus que Jeanne est morte sur le bûcher, du moins le croit-on…

« L'extinction des organes génitaux. Notre corps n'était plus capable d'exprimer nos désirs les plus primaires, ni nos projets d'avenir les plus nobles. Dans notre désespoir, dans notre déni, nous nous sommes tournés vers notre seul espoir de salut, la technologie, et vers ceux qui en connaissaient les ficelles. Et une fois que nous étions tous lassés de la télévision et du cinéma, une fois que les réseaux sociaux ne pouvaient plus satisfaire notre appétit, une fois que les hologrammes, les réalités virtuelles, les drogues et les états de conscience de plus en plus hallucinés ne nous faisaient plus d'effet, l'un ou l'une d'entre nous a baissé les yeux de désespoir et remarqué la peau flasque de son bras. Une nouvelle frontière à explorer (…) La peau. Un nouveau papier. Un nouveau tissu. Un nouvel écran ».

Quant au dictateur Jean de Men, c'est un bonimenteur devenu célébrité puis milliardaire et enfin fasciste assoiffé de pouvoir. « Quand les Guerres ont éclaté, sa conversion en chef militaire sadique n'a surpris personne ». Un curieux mélange de dictateur militaire et de charlatan spirituel. Un imposteur belliqueux.

« Comme nous sommes idiots de croire en notre capacité à évoluer ! Une fois de plus, nous nous sommes pâmés devant un gadget qui a fini par nous dévorer. Ce que nous créons, nous le consommons, puis nous le devenons. Les choses ont toujours été ainsi ».

L'oeuvre de Christine comme un acte de résistance permet de rejeter les enseignements de ce faux messie. le but de Christine est de graver sur son corps, en marques de brulures, le récit de Jeanne non pour le mythifier mais justement pour offrir une résistance radicale à cette tentation. Pour rechercher une vérité supérieure et rejeter tout messie, pour « revendiquer notre humanité pour ce qu'elle est, et rien de plus : une énergie parmi tant d'autres, qui émerge, vit, meurt, puis prend une nouvelle forme ».

Le final est somptueux. Je ressors de cette lecture profondément chamboulée. En tant que femme, en tant qu'amoureuse, en tant qu'humaine. Chapeau bas Lidia Yuknavitch pour ce livre singulier, unique, rare ! Quelques larmes salées ont brouillé ma vue quelques secondes seulement. « Pas plus longtemps, à l'échelle du cosmos, que l'humanité n'avait vécu sur Terre ».

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*** Rentrée littéraire 2018 ***

Waouh, au sortir de cette lecture, je suis littéralement abasourdie par la beauté et la puissance de ce roman complètement hors-norme.

Pour Lidia Yuknavitch, le futur est médiéval. A partir des figures de Jeanne d'Arc et de Christine de Pizan ( philosophe et poétesse française contemporaine de Jeanne, décrite par Simone de Beauvoir comme la première femme «  à prendre sa plume pour défendre les femmes », première femme à vivre de son oeuvre, première à chroniquer l'histoire de Jeanne d'Arc du vivant de cette dernière ), elle imagine un monde post-apocalyptique complètement dystopique, comme si le XXIème siècle, malgré ses avancées technologiques, nous avait ramenés à la brutalité des conflits pré-modernes.

2049 : la Terre a été anéantie par un géocataclysme causé par les excès de l'humanités, des guerres interminables l'ont achevée. Notre guide, dès les premiers pages, est Christine, une survivante semi-incarcérée dans un complexe suborbital, CIEL, construit à partir des restes de stations spatiales, dirigé par un dictateur, qui siphonne la Terre de ses ressources subsistances par des aéroducs.

Commen résister dans ce nouveau monde totalitaire ? La magnifique idée de l'auteur est d'avoir imaginé des corps scarifiés par des griphes, des tatouages de mots qui recouvrent parties visibles et recoins de peau, les plus riches n'hésitant pas à les afficher ostensiblement en étirant leur peau au maximum. Dans cet univers où les corps ont muté, ont désévolué ( dépigmentation, perte des cheveux et poils, atrophie des organes génitaux, stérilité absolue donc ), où les relations sexuelles sont des crimes capitaux, les rebelles brûlent leurs corps de textes sexuels, subversifs, résistants. L'histoire de Jeanne est une de ces histoires interdites car Jeanne incarne LA résistance au totalitarisme du sanguinaire Jean de Men. Elle en est morte, brûlée ... à moins que ...

Le récit est complexe, déstructuré entre passé et présent, entre la station orbitale et la Terre, dans un espace-temps assez fou qui nous fait découvrir le don unique de Jeanne, cette force mystérieuse qui vit en elle, lui permet de communier avec la Terre et peut-être d'initier un nouveau cycle de vie.

Je ne suis absolument pas une spécialiste de SF ou de roman d'anticipation, mais là, on est très au-delà d'une dénonciation classique des dysfonctionnements de notre société, de l' hybris qui pousse les hommes à détruire la Terre par avidité, à oublier que l'Homme n'est fait que de matière. Souvent, on lit, on se dit « mais oui » et on repose son livre dans un état d'esprit tout tranquille, comme si la menace était lointaine. Là on est profondément dérangé par la férocité de la réflexion de cette auteure, par sa plume incandescente qui se vautre dans la violence avec une force quasi tellurique.

Et quel final !!!! Il n'y a que 300 pages dans ce roman baroque et pourtant la fin est une vraie fin, d'une beauté poétique, quasi romantique, qui replace l'amour au centre de tout avec un féminisme fort et assumé. Une lecture qui j'en suis sûre restera indélébile en moi. Comme un griphe.
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Dans un futur proche, la Terre est dévastée et ce qu'il reste d'humanité survit dans C.I.E.L., un vaisseau au-dessus de notre planète. Survivre, c'est le terme : asexués et incapables d'enfanter, sous le joug de Jean de Meer, ils écrivent sur leur peau, ou plutôt, ils la brûlent pour y laisser des « griphes », la brûlent et la rebrûlent pour y écrire des mots, des phrases, des histoires, masquant mal leurs corps exsangues. Ils se torturent eux-mêmes dans cette prison de l'espace.

Christine Pizan (nom rappelant la première femme de lettre française à vivre de sa plume) approche de ses cinquante ans. Selon les règles de cette communauté, elle sera sacrifiée et les éléments de son corps seront récupérés (ça vaut bien la peine de transformer son corps en manuscrit). Amoureuse de Trincullo depuis son plus jeune âge, elle reste sa meilleure amie alors que celui-ci est homosexuel. Il utilise son corps avec un art lubrique pour provoquer cette microsociété et surtout le dictateur Jean de Meer.

Tous se souviennent de Jeanne, une jeune fille promettant de sauver l'humanité mais brûlée sur le bûcher (oui).

Mais un jour, Christine apprend que Jeanne serait vivante.

Alors, disons-le franchement : les premières lignes de cette chronique reflètent mal l'immense noirceur de ce roman, son univers désespéré et désespérant, son obsession pour le sexe et la douleur dans un monde où les humains n'ont plus d'organes génitaux et regrettent le passé. le passé, justement… On apprend assez vite que Jeanne pensait qu'elle était la cause de la fin de la Terre, mais le lecteur n'en saura jamais plus. Pourquoi, comment ? Mystère. On lit que cette jeune fille est proche de la terre, elle acquiert d'étranges pouvoirs, mais comment a-t-elle provoqué la fin de l'humanité ? Cela restera parmi les questions sans réponses. Je ne parle même pas de la raison pour laquelle le reliquat d'humanité, parqué dans C.I.E.L., est devenu asexué alors que l'histoire est censée se dérouler dans… moins de 30 ans (2049), donc le lecteur est en droit de demander une explication à ce bouleversement majeur.

D'autres éléments sont difficiles à comprendre : des révélations qui ne mènent nulle part, des évènements dont on peine à saisir l'intérêt dans la trame, le tout amplifié par quelques facilités narratives malheureuses.

Le récit est truffé de symbolisme, point que j'ai apprécié lors des premiers chapitres. Seulement voilà : l'auteure en rajoute, et à la fin j'ai eu le sentiment d'une succession d'allégories qui n'avaient plus tellement de sens. Et je pense que c'est la principale critique que je ferais : habituellement, ce type de roman, très noir, porte un message. C'est son intérêt majeur (car la noirceur « pour la noirceur » passionne peu de monde). Mais ici, lequel est-il ? Hormis la condamnation de la guerre, thématique survolée qui ne semble même pas être la raison de la fin de l'humanité sur Terre (qui, je le rappelle, aurait été provoquée par Jeanne, mais on ne sait pas pourquoi), ou la dégénérescence corporelle des survivants dans C.I.E.L. qui ne sera jamais justifiée, on peine à comprendre le sens de ce roman qui s'enfonce dans la noirceur et l'eschatologie.

À tel point que la conclusion, voulant distiller un peu d'espoir, m'a laissé de marbre.

En résumé : je suis passée complètement à côté de cette histoire !

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Dans le CIEL, Christine de Pizan fait partie de ces rares humains survivant à la destruction accélérée de la Terre. Enfin, humain...ce n'est plus vraiment le mot qu'il convient, tant les corps ont évolué : peau translucide, disparition des sécrétion corporelle, absence d'organes génitaux, peau distendue et "griphée"....
Sur Terre, Jeanne et Léonie survive dans un monde post-apocalyptique, dévasté, violent, où règne la mort et les cendres, où la vie devient souterraine.
Les deux narrations s'alternent, en s'ignorant, puis se rejoignent. Cette construction est intéressante pour ce récit de deux réalités si différentes, qui s'ignorent.
J'ai trouvé curieux qu'une auteure américaine s'empare de deux figures françaises du moyen-âge pour écrire un roman de science-fiction. Elle a juste gardé le côté féministe de ces femmes, pour en faire des guerrières du futur, dotées de capacités hors-normes. C'est d'ailleurs un peu trop pour moi. J'ai mis plus de temps que d'habitude pour lire ce livre, car il fallait que j'accepte à chaque fois de replonger dans les excès décrits dans ce livre. C'est violent, cru, à la limite du chirurgical parfois.
Il y a cependant des notes de "douceurs" (même si ce mot n'est pas exactement approprié) dans l'amour qui unit Jeanne et Léonie, et Christine et Trinculo. Alors un amour dans la violence et l'excès, mais un amour puissant.
Un livre un peu dur, où les femmes sont à la fois les héroïnes et les destructrices du monde. Un livre où il faut parfois un peu s'accrocher, mais je ne regrette pas le voyage.
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Station orbitale année terrienne 2049.
Dans l'espace, en orbite terrienne, la station CIEL, accueille les restes de la civilisation humaine suite à l'anéantissement de la Terre.

Je n'ai pas réussi à accrocher au roman et encore moins aux personnages. A l'exception de rares moments, je me suis ennuyée. La construction du récit m'a perdue. Je me suis surprise à lever les yeux au ciel plus d'une fois tant le pamphlet moralisateur est trop appuyé.

Pourtant il y a de bonnes choses. Sur la question de l'amour et du désir, l'auteur a pris un point de vue intéressant en dé-sexuant l'humanité. La référence à Jeanne d'arc m'a intriguée sur quelques pages et c'est tout.

Je suis passée à côté de ce récit je ne m'y suis pas retrouvée. Rien de neuf proposé. J'ai eu le sentiment d'un déjà-vu déjà-lu.

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critiques presse (1)
MadmoizellePresse
16 janvier 2023
Dans Le Roman de Jeanne, les êtres humains, devenus asexués et livides, ont déserté la Terre et gravitent désormais autour dans un vaisseau spatial.
Lire la critique sur le site : MadmoizellePresse
Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont nos cheveux qui ont disparu en premier, suivis des pigments de notre peau. Le CIEL a donné à l’humanité de nouveaux corps, créé une armée de sculptures blanches comme le marbre. Rien à voir avec les statues de l’Antiquité, pourtant. Peut-être est-ce le géocataclysme qui est responsable de notre transformation, peut-être l’un des premiers virus, peut-être une erreur dans la fabrication de notre environnement artificiel, ou peut-être simplement un juste retour des choses pour avoir assassiné le monde naturel.
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Je me cache les yeux dans les mains, pour que l’obscurité soit plus proche de celle de l’espace, ou de la mort, ou de mon souvenir des salles de cinéma. Des étincelles blanches dansent sous mes paupières fermées. Ma mémoire se déploie en petits fragments condensés et disparates, comme un minuscule film d’avant-garde.
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Brûler est un art. Après avoir retiré ma chemise, je m’avance vers la table où j’ai disposé mes outils, bien alignés. Je me badigeonne le torse et les épaules d’alcool de synthèse. Mon corps d’albâtre se découpe sur le noir de l’espace, où nous flottons dans une station orbitale. Le CIEL.
(incipit)
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On se dit toujours que l’impensable n’arrivera jamais : ce qui ne peut exister en pensée ne peut exister dans la réalité, c’est évident. Et puis… et puis en un clin d’œil, dans un moment de vulnérabilité, un personnage jaillit de terre pour forger son pouvoir sur nos échecs et sur la faiblesse de nos désirs.
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L'amour n'a jamais prétendu être plus que de simples impulsions électriques qui traversent la matière... mais ce n'est pas rien ! Le pouls de la Terre, les courants telluriques, ce n'est pas rien. C'est ce qui fait la vie. La vie dans l'univers, à l'échelle cosmique ou atomique. Mais nous, nous avons voulu nous l'approprier. Entre nous. Pour nous. Nous avons fait de cette énergie une chose petite, une chose privée, afin de nous démarquer des autres créatures. Nous l'avons enfermée dans un mot, puis dans une histoire, puis dans une excuse pour nous soucier de nous-même au détriment du reste de la planète. Nos raisons d'aimer étaient plus fortes que tout le reste.
Les étoiles n'ont jamais été là pour nous : ce n'est pas pour nous que brille le ciel nocturne.
Les étoiles, c'est nous.
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Videos de Lidia Yuknavitch (2) Voir plusAjouter une vidéo
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