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Citations sur La liste de nos interdits (34)

La captivité n'est pas sans conséquences sur le mental. Cela nous enseigne quel animal primaire sommeille en nous. Que l'on est capable de faire n'importe quoi pour rester en vie et souffrir un tout petit peu moins que la veille.
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Elle me haïra toujours et je ne veux pas qu'elle vous persuade que je suis folle. Je ne suis pas folle. Bon d'accord, peut-être un tout petit peu, mais pas à ce sujet.
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- Et puis, quel genre de frappadingue épouse un homme comme lui * ? [...] D'où sortent-elles, ces femmes qui écrivent à des prisonniers ? Est-ce qu'elles rêvent secrètement d'être enchaînées, torturées et tuées ? Ça leur plaît de jouer avec le feu ?
(p. 30)
* condamné pour avoir séquestré des jeunes filles
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C'était sa façon d'opérer. Il voulait créer ce lien personnel. Une relation très profonde et très intime. Il entrait dans votre esprit, y rampait tel un serpent venimeux s'insinuant dans un trou, puis y tournait et s'y tortillait jusqu'à s'y sentir chez lui. Difficile de lui résister quand la faiblesse physique vous faisait prendre votre agresseur pour votre sauveur. De plus en plus de le repousser quand, après vous avoir tout ôté, peut-être pour toujours, il vous distribuait le minimum vital : nourriture, eau, hygiène, une ultime marque d'affection. Un petit mot réconfortant. Un baiser dans le noir.
(p. 35-36)
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La captivité n'est pas sans conséquences sur le mental. Cela nous enseigne quel animal primaire sommeille en nous. Que l'on est capable de faire n'importe quoi pour rester en vie et souffrir un tout petit peu moins que la veille.
(p. 36)
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Lorsque j'avais fini par me sauver, je m'étais dit que plus jamais je ne serais malheureuse. Que le mal ne pourrait plus m'atteindre tant que je serais libre. Pourquoi, alors, le bonheur continuait-il de m'échapper ?
Ou bien était-ce cet aspect des choses dont on ne pouvait se remettre totalement ? Y avait-il vraiment autant de douleur, à cet instant, dans le coeur de millions de gens ? Des gens qui portaient le fardeau de l'existence et essayaient de sourire à travers les larmes lors de moments fugaces ici et là - quand ils parvenaient à oublier leur détresse l'espace d'un instant ou plusieurs d'affilée. C'était peut-être ça, vivre.
(p. 317)
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Un mur entier était recouvert d'une bibliothèque sur mesure qui regorgeait de livres jusqu'au plafond, les grands formats casés horizontalement, les poches sur deux rangées. Il y avait tant de livres qu'ils avaient même investi le sol, la table, les chaises.
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- Tu penses que tout peut être trié, codifié et compris ? Que l'univers est organisé en fonction d'une logique interne, et qu'avec la bonne dose d'analyse statistique, nous pourrons résoudre une sorte d'algorithme philosophique ? La vie ne fonctionne pas comme ça [...]. Je pensais que tu le savais, maintenant. Si trois ans dans une cave ne t'ont pas enseigné cette leçon de vie, alors rien de ce que je pourrais dire ne le fera.
(p. 94)
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Je me suis spécialisée en maths, puisant du réconfort dans la constance d'une discipline qui n'offrait que des solutions. J'adorais la façon qu'avaient les chiffres de s'aligner proprement quand, pour résoudre un problème, je remplissais parfois six ou sept pages de mon écriture penchée, chiffre après chiffre, symbole après symbole, sinus après cosinus.
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[ Alabama, années 2010 ]
La bourgade en question se mourait, c'était indéniable. La rue principale était flanquée de bâtiments en briques rouge terne datant de la Grande Dépression qui n'affichaient que des panneaux 'A VENDRE' sur les devantures. Le centre-ville comptait une banque, un bureau de poste, la mairie et un unique drugstore. Aucun parking ne contenait plus de deux véhicules. Un petit restaurant affichait une pancarte 'OUVERT' mais, à travers les fenêtres, on voyait les chaises retournées sur les tables. Les lumières étaient éteintes.
- Comment les gens d'ici gagnent-ils leur vie ? ai-je demandé en contemplant le bâtiment désert.
- Les plus ambitieux fabriquent de la méthadone. Les autres la consomment. Ou alors ils travaillent dans les fast-foods des 'nouveaux quartiers'. Bienvenue dans l'Amérique profonde.
(p. 191-192)
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