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4,18

sur 175 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Difficile d'écrire un billet sur ce roman pour plusieurs raisons.

J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération Masse critique de janvier ; j'avais hésité à m'inscrire à cause du titre, une citation d'Oscar Wilde, utilisée ad nauseam par les professeurs de développement personnel (ce n'est pas ma came) et autres conférenciers sur l'estime de soi. Mais je souhaitais découvrir cet auteur dont le premier roman était encensé par les lecteurs. Je remercie Babélio de m'avoir sélectionnée et les Editions J.C. Lattès pour l'envoi.

J'aurais aimé apprécier ce roman, mais je n'ai quasiment jamais accroché. J'ai même failli abandonner à mi-parcours tant les pérénigrations répétées d'Alfredo dans Paris et la banlieue et ses rencontres et rendez-vous toujours semblables avec des personnages souvent caricaturaux m'ennuyaient (un exemple de dialogue entre Alfredo et son ami Casimir : - Comment ça va, ma couille vide ? m'a-t-il demandé. –Et toi, ma pouffiasse en sandales ?). Heureusement, il y avait Schmidt et les parents d'Alfredo.

David Zaoui commence sa page de remerciements comme suit : « Un soir, au Drugstore des Champs-Elysées, j'ai demandé au responsable du rayon livres s'il pouvait me conseiller un roman qui comporterait une dose d'humour, de folie, d'émotion, d'originalité et qui soit en prise sur son temps ». le libraire n'avait pas un tel roman en rayon et lui a conseillé de l'écrire...
L'humour à la Woody Allen ne me fait pas rire ; toutefois les réponses-robot de Pôle-Emploi aux courriers d'Alfredo m'ont amusée, tant elles sont décalées. Dans mon esprit, folie est synonyme de fantaisie ; mais les répétitions de situations (cf ci-dessus) ont alourdi cette histoire (à mes yeux). Le thème du roman n'est ni nouveau ni original. Quelques moments d'émotion certes : le père d'Alfredo, vrai honnête homme, et sa mère, mamma italo-juive, montre un amour inconditionnel pour leur fils et sont en permanence attentifs aux autres ; la cohabitation Alfredo-Schmidt offre de jolis moments ; enfin Alfredo finit par être émouvant avec son autodérision et son manque de confiance en lui (mais, Dieu seul sait combien de fois j'ai eu envie de lui claquer le museau, malgré son attachement à sa grand-mère et à ses parents, tant il se montre pusillanime et velléitaire dans les trois quarts du roman)


Dans un interview, l'auteur a présenté son roman comme « la quête d'Alfredo qui cherche à se réaliser en tant qu'homme, en tant qu'artiste, en tant que fils et en tant qu'amoureux ». Compte tenu des autres critiques unanimes et élogieuses déjà mises en lignes, il semble évident que je suis passée à côté de cette quête ; il faudra que je relise ce roman, à l'occasion, pour confirmer ou infirmer cette impression mitigée.
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De David Zaoui, c'est son roman le tueur humaniste que je comptais lire en premier, mais faute de l'avoir trouvé à la bibliothèque municipale, j'ai plutôt emprunté Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris. Un conseil donné judicieusement par un père à son fils, dont les activités d'artiste-peintre peinent à le faire vivre. Ainsi Alfredo Scali, juif askhénaze d'origine italienne, vivote-t-il dans un appartement HLM de Pantin, pas très loin de ses parents qui sont ses voisins et entouré d'amis aussi paumés que lui. Un singe capucin dénommé Schmidt, fort débrouillard et plutôt empathique, offert d'abord à sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, aboutira finalement chez lui et à son contact, Alfredo finira par trouver sa voie.
Un conte de fées version masculine, écrit tout simplement avec une pincée d'humour, qui pourrait peut-être mieux se déployer au cinéma avec, dans le rôle-titre, un acteur comique du moment qui attire les foules. Somme toute, j'ai passé quand même un bon moment de lecture sans prise de tête, mais ça ne me donne pas envie d'explorer d'autres titres de cet auteur.
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Le style de l'auteur est vif, piquant et nous emmène dans un récit dans l'air du temps. Ce n'est pas temps un ouvrage qui fait rire, mais plus de ceux qui nous permettent de réfléchir sur notre quotidien, sur notre vie. J'ai vraiment passé un moment agréable avec cette lecture. Je ne dirais pas que l'ouvrage perdura dans ma mémoire, mais cela était intéressant.
Lien : https://www.sariahlit.com/20..
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A la recherche de livres plus légers qu'à l'accoutumée en ces temps de confinement, je me suis laissée tenter par ce livre au titre accrocheur « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » et surtout recommandé par une bande d'ami(e)s lecteurs. J'entendais surtout parler d'un singe, un capucin, Schmidt de son petit nom, délicieux à ce qu'il parait. Je confirme. Schmidt est de loin le meilleur de ce livre. Drôle, attendrissante (oui c'est une fille !) et vraiment dégourdie, elle est le singe de compagnie chargé dans un premier d'accompagner et d'aider la grand-mère d'Alfredo, Daisy, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Quand la maladie de cette dernière gagne trop de terrain et pourrait être dangereuse pour Schmidt, Alfredo la recueille chez lui pour son plus grand bien. En effet, Alfredo a une vie assez monotone et sans grande perspective. Il désire ô plus haut point vivre de sa passion, la peinture. Car Alfredo peint. Il peint l'inconscient des animaux à travers leurs rêves. Et il faut être honnête, sa peinture ne parle pas beaucoup aux gens, à part son père qui est agent animalier au zoo et qui adore les animaux. Si bien qu'Alfredo pour vivoter fait plein de petits boulots, souvent trouvés par son conseiller Pôle Emploi, Bertrand Bubard, qui ne lit jamais ses courriers et ne comprend pas du tout les aspirations d'Alfredo. Bref, Alfredo se traîne et se désespère jusqu'à ce que Schmidt lui change la vie !
A vous de découvrir toutes les tribulations d'Alfredo. Certains moments de ce livre sont drôles et cocasses, mais j'ai parfois trouvé le temps long. J'ai beaucoup aimé le père d'Alfredo, un homme avec le coeur sur la main, très croyant (juif) et avec une belle philosophie de vie. Bref, un livre sans prétention mais sympa à lire.

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L'histoire est celle d'Alfredo, un peintre raté qui vit encore chez papa et maman et peine à percer dans la voie qu'il a choisi. Un jour il prend en charge le singe qui servait d'aide à sa grand-mère et le jeune capucin se met lui aussi à peindre...avec un certain succès!

Alfredo va alors être mis devant ses contradictions : que cherche-t-il vraiment dans sa peinture, la gloire, le succès, l'argent, la reconnaissance? Face à ses questionnements, il av devoir faire des choix difficiles sur la sincérité, le renoncement ou encore l'envie.

J'ai découvert cette lecture grâce à NetGalley et je les en remercie. Alors que le début avait un peu de mal à démarrer, je me suis pourtant rapidement intéressée à ce personnage de "raté", un peu en marge, qui ne côtoie que des gens semblables à lui, sauf ce petit singe, si animal et si humain... 

Le style de David Zaoui est tout en tendresse, on ressent beaucoup d'empathie pour son personnage. J'aurais aimé pourtant que l'auteur nous en apprenne encore plus sur ses motivations et ses sentiments, j'ai parfois eu la sensation de rester en surface de quelque chose, sans trop savoir quoi...

Les personnages secondaires, eux aussi, m'ont manquée. Ils étaient là en renfort, mais manquaient de substance et de corps, ils auraient pu, je crois, vivre un peu plus au côté d'Alfredo, faire partie prenante de son histoire.

Enfin j'ai malheureusement été déçue par la fin, trop simple à mon goût, j'aurais souhaité un peu plus de folie. Une jolie histoire cependant, avec un petit grain de douceur et de sourires.... Au final, ces quelques désagréments m'empêchent cependant d'en faire un coup de coeur... pas de vous conseiller cette Mais pas de vous conseiller cette jolie lecture!
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Prenez un singe appelé le Schmidt, une grand-mère malade d'Alzheimer, Alfredo artiste peintre dont les oeuvres ne font pas du tout l'unanimité, un père juif passionné par le animaux et une mère préparatrice de gateaux... Ok vous suivez? Alors ajoutez y un quartier populaire, des amis un peu loufoques voire carrément bizarres, des conquêtes féminines très surréalistes... et voilà, on y est : ça donne un livre un peu fou, burlesque et malgré tout émouvant ! C'est presque une pièce de théâtre ! Ce roman m'a fait passer un bon moment ! Surtout ne vous égarez pas en cours de route et restez vous-mêmes (tous les personnages cités précédemment sont déjà pris !)
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Histoire plutôt sympathique sur l'évolution d'Alfredo en tant que peintre.
Les échanges avec le conseiller pôle emploi ont vraiment apporté la note d'humour.

Simplement, j'ai regretté que son ascension vers son accomplissement et la reconnaissance soient basés sur le mensonge et l'argent.
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J'ai moyennement apprécié l'histoire racontée par ce livre.
Le personnage principal, Alfredo, ne cesse de geindre sur son sort sans vraiment prendre son destin en main et c'est assez lassant à la longue.
Le style se veut volontairement décalé, mélange de langage familier et courant, ce qui ne m'a pas particulièrement intéressée.
J'ai aimé le principe du parcours initiatique du personnage et la rencontre avec le capucin. L'idée de cette relation qui se noue entre le singe et la vieille dame m'a séduite.
J'ai moins aimé les intrigues amoureuses plates et la mièvrerie qui accompagne ces épisodes. Les réactions du personnage m'ont parfois agacée.
Je n'ai pas aimé non plus l'utilisation du singe dans un but pécuniaire alors que son arrivée dans l'intrigue se fait sous le signe de l'altruisme.
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Ce roman "feel-good" est un bol d'air frais : en vous redonnant le sourire, il permet de s'échapper d'un quotidien parfois pesant. J'ai été attendrie par les divers personnages, surtout mamie Daisy et Schmidt, la femelle singe. Même Alfredo, cet artiste incompris par le monde entier, a réussi à me faire rire. Disons que l'auteur combine des protagonistes hauts en couleur avec des situations complètement loufoques. Voilà comment on se retrouve avec Daisy, une grand-mère qui perd la boule et manque de faire cuire Schmidt dans un bouillon de poulet, singe qui elle-même raffole des beignets à la pistache et des déguisements en tout genre. du coup, elle se déguise en curé, portant une kippa, pour peindre son maître en train de faire l'amour avec la femme de ses rêves… Ingénieux, non ?

D'ailleurs, ce sont les peintures de Schmidt qui déchaine le public et suscite les convoitises, au grand dam d'Alfredo. Et de son conseiller Pôle emploi, le mythique Bubard, véritable perroquet incompétent. Disons que la relation entre les deux individus est assez… conflictuelle. Mais très drôle aussi. Pendant que l'un s'évertue à lui proposer les métiers les plus incongrus pour le sortir du chômage, le second s'entête à persévérer dans la peinture. Après tout, imaginer l'inconscient des animaux, n'est-ce pas là une idée totalement inédite et surréaliste ? Comme on dit, à chacun son talent. Sauf qu'Alfredo a du mal à assumer le manque de reconnaissance de la part de ses pairs. Il doute de son art, mais surtout de lui-même. Aussi, quand il rencontre Céleste, une jeune fille en extase devant ses peintures, il se sent pousser des ailes. Jusqu'à ce qu'elle lui tourne le dos et l'abandonne lâchement. Seule Schmidt semble être apte à le soutenir coûte que coûte sans émettre le moindre jugement. Mais, quand elle fait la connaissance d'un autre singe, Baba Sanga, c'est le coup de foudre et elle se voit contrainte de rester à ses côtés. S'ensuit alors une longue remise en question identitaire pour Alfredo : que recherche-t-il vraiment ? Vaut-il mieux s'approprier le travail d'un autre et en tirer toute la gloire, ou s'assumer tel qu'on est quitte à rester dans l'ombre ? S'exilant en République dominicaine, il trouvera la réponse en rencontrant Doriane, la future femme de sa vie : "Rien ne devrait nous empêcher d'être nous-mêmes, et de réaliser nos rêves."
Lien : https://langageducoeur.wordp..
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