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Critique de ibon


ibon
06 février 2018
Un mets long en bouche digne d'un 4 étoiles comme dirait le guide Michemin!

Corwin est sollicité de partout et paraît un héros fatigué à courir deci delà entre la Marelle, qui est la matrice des mondes des gentils, et le Chaos appartenant aux ennemis. En outre, la fin du monde annoncée prédédemment est imminente.
Un tome qui ne déçoit pas dans l'ensemble malgré beaucoup de descriptions apocalyptiques et psychédéliques en milieu de récit (sans queue ni tête avec du rose, du vert, du jaune et beaucoup de brouillard) dans la zone du Chaos.

Malgré les extravagances de couleurs et d'altérations des formes dans les cours du Chaos, nous sommes malgré tout en pays de connaissance, avec des personnages d'une famille dont les caractères sont inchangés et très humains. Cachoteries, jalousies, trahisons et quêtes du pouvoir jalonnent le récit. Sans trahir l'intrigue, le héros Corwin qui avait beaucoup de peine à recoller les morceaux de son histoire dans les précédents tomes après son amnésie, sait dorénavant quel membre de sa famille est le redoutable adversaire à abattre.

Pourtant ils ne veulent plus tous le trône d'Ambre!
Car les responsabilités sont devenues énormes avec la menace grandissante d'une attaque des forces du Chaos. Corwin montre un peu plus de recul avec l'accession au trône et d'humilité surtout depuis qu'Oberon, son père, est revenu.

Au sujet des influences, je persiste à trouver quelques ressemblances avec le "Seigneur des anneaux". L'anneau est remplacé par une pierre magique rouge que l'on porte en collier. Elle est un objet de convoitise car elle possède un énorme pouvoir sur la destinée d'Ambre. Cette pierre épuise son porteur au tome 2 (mais le renforce bizarrement au tome 5). le Mordor est ici le Chaos, un pays sombre et rocheux. Des armées de toutes les contrées sont nombreuses et d'aspect effrayant.
Les points communs s'arrêtent là, car, pour ce qui est des différences, je trouve Zelazny plus fin que Tolkien dans les interactions entre les personnages. Plus fin car moins caricatural et sans vision aussi manichéenne.

De plus, les tomes de la saga ont l'avantage d'être assez concis, clairs et envoûtants. Peut-être par habitude du très bon avec Zelazny, il me chaut de poursuivre avec le récit suivant.
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