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Le cycle des Princes d'Ambre tome 5 sur 11

Bruno Martin (Traducteur)
EAN : 9782207304655
189 pages
Denoël (05/04/1988)
4.1/5   448 notes
Résumé :
Le roi Oberon s'est éclipsé pour la seconde fois, laissant sa succession ouverte. Mais le trône n'est plus désormais l'enjeu premier des luttes qui opposent Corwin et ses frères : car Ambre la magique, Ambre et sa Marelle prodigieuse, Ambre, dont notre Terre n'est qu'un reflet, risque de disparaître sous les terribles assauts des forces du Chaos.
Pour sauver le royaume, il faudra en dévoiler les ultimes mystères, et comprendre les liens qui l'unissent au Chao... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Cinquième volume du « Cycle des Princes d'Ambre », « Les cours du chaos » marque la fin des aventures de Corwin, narrateur depuis le tout premier tome, qui arrive enfin ici au bout de sa quête. Contrairement aux précédents opus dans lesquels Zelazny entraînait volontiers ses lecteurs de fausses pistes en fausses pistes tout en laissant planer le doute sur les motivations de ses personnages, les enjeux et les positions de chacun sont cette fois clairement définis : l'identité du « méchant » de l'histoire ne fait plus aucun doute et on connaît désormais précisément l'ampleur de la menace qui pèse sur la cité d'Ambre ainsi que sur les héritiers du trône. Autre élément important qui place ce cinquième tome légèrement à part des précédents : la quête du héros est avant tout solitaire si bien que, contrairement à ce dont on avait jusqu'à présent l'habitude, il interagit finalement assez peu avec les autres membres de sa nombreuse et complexe famille. Si son parcours est certes parsemé de quantité de confrontations et de rencontres (plus étonnantes les unes que les autres), l'essentiel de l'intrigue concerne ici la succession d'épreuves psychologiques auxquelles se trouve soumis notre narrateur qui va devoir faire appel à toute sa ruse et toute sa force pour parvenir à contrer les redoutables plans de son frère.

Ce cinquième volume se fait ainsi un peu moins rythmé que ses prédécesseurs, même si on prend toujours un immense plaisir à suivre les pérégrinations de cet attachant protagoniste qu'est Corwin. de plus, les choses s'accélèrent nettement dans le dernier tiers du roman où les lecteurs seront ravis d'enfin trouver toutes les réponses à leurs interrogations. Zelazny ne résiste à nouveau pas à l'idée de nous surprendre jusqu'au bout et multiplie les rebondissements, heureux pour quelques uns, tragiques pour beaucoup. Bien malin celui qui aurait pu prévoir que les choses finiraient ainsi pour certains personnages ! Les retrouvailles entre tous les héritiers d'Ambre sont évidemment riches en émotion et nous permettent de véritablement mesurer le chemin parcouru depuis le premier tome. C'est notamment le cas pour Corwin qu'on a progressivement vu évoluer à mesure que son sens du devoir prenait le dessus sur son ambition et sur les vieilles rancoeurs l'opposant aux membres de sa fratrie. On retrouve d'ailleurs ces derniers avec plaisir, quand bien même leur rôle se fait ici plus limité que dans les autres opus. Qu'il s'agisse de Bénédict, Fiona, Gérard, Random, Deirdre, ou encore Julian, tous se révèlent finalement attachants, même si leur personnalité recèle toujours une part d'ombre plus ou moins grande qui ne demande qu'à être éclaircie.

Un cinquième tome définitivement à part et qui clôt parfaitement le récit des aventures de Corwin. le « Cycle des Princes d'Ambre » est cependant loin de s'achever avec « Les cours du chaos » puisqu'il comprend également cinq autres volumes qui donne cette fois la parole à un autre narrateur qui n'est autre que le fils du précédent. C'est donc une nouvelle aventure qui commence dans le fascinant univers d'Ambre !
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Un mets long en bouche digne d'un 4 étoiles comme dirait le guide Michemin!

Corwin est sollicité de partout et paraît un héros fatigué à courir deci delà entre la Marelle, qui est la matrice des mondes des gentils, et le Chaos appartenant aux ennemis. En outre, la fin du monde annoncée prédédemment est imminente.
Un tome qui ne déçoit pas dans l'ensemble malgré beaucoup de descriptions apocalyptiques et psychédéliques en milieu de récit (sans queue ni tête avec du rose, du vert, du jaune et beaucoup de brouillard) dans la zone du Chaos.

Malgré les extravagances de couleurs et d'altérations des formes dans les cours du Chaos, nous sommes malgré tout en pays de connaissance, avec des personnages d'une famille dont les caractères sont inchangés et très humains. Cachoteries, jalousies, trahisons et quêtes du pouvoir jalonnent le récit. Sans trahir l'intrigue, le héros Corwin qui avait beaucoup de peine à recoller les morceaux de son histoire dans les précédents tomes après son amnésie, sait dorénavant quel membre de sa famille est le redoutable adversaire à abattre.

Pourtant ils ne veulent plus tous le trône d'Ambre!
Car les responsabilités sont devenues énormes avec la menace grandissante d'une attaque des forces du Chaos. Corwin montre un peu plus de recul avec l'accession au trône et d'humilité surtout depuis qu'Oberon, son père, est revenu.

Au sujet des influences, je persiste à trouver quelques ressemblances avec le "Seigneur des anneaux". L'anneau est remplacé par une pierre magique rouge que l'on porte en collier. Elle est un objet de convoitise car elle possède un énorme pouvoir sur la destinée d'Ambre. Cette pierre épuise son porteur au tome 2 (mais le renforce bizarrement au tome 5). le Mordor est ici le Chaos, un pays sombre et rocheux. Des armées de toutes les contrées sont nombreuses et d'aspect effrayant.
Les points communs s'arrêtent là, car, pour ce qui est des différences, je trouve Zelazny plus fin que Tolkien dans les interactions entre les personnages. Plus fin car moins caricatural et sans vision aussi manichéenne.

De plus, les tomes de la saga ont l'avantage d'être assez concis, clairs et envoûtants. Peut-être par habitude du très bon avec Zelazny, il me chaut de poursuivre avec le récit suivant.
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Ce cinquième tome signe la fin de la première partie du cycle des Princes d'Ambre, et le dénouement de la quête de Corwin.
Un roman très rapide à lire, dense qui apporte bon nombre de réponses en seulement 200 pages. C'est dire à quel point l'auteur maîtrise parfaitement son récit puisqu'en si peu de pages, il réussit à dire l'essentiel, sans jamais prendre de raccourcis, sans se permettre des facilités scénaristiques et finalement sans ennuyer le lecteur.
Les véritables desseins des personnages ainsi que leur place dans le conflit, les complots et au sein de cette famille princière toute particulière, se font enfin au grand jour et l'auteur a su préserver le suspens jusqu'à la fin.
Dans le même temps, c'est tout un univers qu'il nous dévoile, et durant cinq tomes dans lesquels il développe une partie de sa mythologie, il a rendu son histoire passionnante, qui trouve ici son point d'orgue.
C'est également un passage de flambeau et de pouvoir puisqu'il nous présente le personnage que l'on va suivre dans la suite du cycle.
J'en profite pour souligner à quel point le style de l'auteur est à la fois fluide et efficace. En quelques mots il présente l'essentiel, ne s'embarrasse pas de détails superflus ou lorsqu'il y en a, ceux ci servent le récit.
Alors on y va pour le sixième tome...
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Je suis encore une fois ébahie de voir combien la plume de l'auteur, tellement efficace et concise à la fois à bien vieillie et se révèle riche en aventure. C'est une fantasy telle qu'on n'a plus ou si peu.

En effet, rares sont les auteurs de nos jours à réussir à faire tenir une aventure aussi pleinement entière sur aussi peu de pages (à peine plus de 200) et à développer en prime un univers qui s'enrichit de nouveaux éléments importants à chaque tome. Zelazny est assez incroyable pour cela. Avec sa plume très simple et direct, il propose en plus une prose qui traverse les âges sans problème à l'image de ses héros traversant les mondes.

Il revient peut-être encore plus à l'origine de son univers d'ailleurs dans ce tome, qui aurait presque pu être une conclusion. Après le coup d'éclat de Brand. On sait quel est le grand ennemi, mais rien n'est résolu. La succession est encore bien trouble et troublée, mais surtout la Marelle s'agite et est sur le point de faire tout effondrer. L'occasion parfaite pour revenir sur celui par qui tout à commencer : Obéron, ce roi qu'on a si peu vu jusqu'alors mais dont on a tellement entendu parler.

Ambre a toujours été une histoire sur la famille, mais c'était surtout une histoire sur les dissensions de celle-ci et les rivalités entre frères et soeurs. Ici, on revient aux fondamentaux avec la question de la relation père-fils et de l'héritage. J'ai beaucoup trop aimé les allures arthuriennes que cela a donné à ce tome, notamment avec le retour d'Obéron dans la vie de Corwyn, les révélations sur son identité, la mission qu'il lui confie et tout ce qui en découle, ainsi que les propres révélations sur Corwyn et sa paternité. L'auteur nous offre une nouvelle très jolie boucle narrative.

Comme toujours, il est passionnant de suivre Cowyn dans ses péripéties à travers les mondes avec cette fois un enjeu de taille sauver Ambre grâce à ce concept incarné qu'est la Marelle. Zelazny flirte entre merveilleux et science-fiction avec elle, nous plongeant dans une vision unique des mondes parallèles et de la magie mémorielle. C'était fantastique. Il ajoute en plus une nouvelle couche, qui fait presque Avengers Endgame avant l'heure avec ces Cours du Chaos qui interviennent dans l'ombre pour venir semer l'effroi et la zizanie. C'est une très belle relance. On a nouveau l'impression de découvrir une oeuvre dans une oeuvre, de voir une dimension magique s'ajouter à l'autre. C'est assez fascinant et ça augure pour la suite.

Côté narration, on va vite très vite et pourtant tout en ne conservant rien de superflu, l'auteur compose une histoire parfaitement complète à qui rien ne manque. On a les belles retrouvailles père-fils, on a le voyage en gage d'action, on a le conflit entre frères, on a la bataille, on a la nouvelle génération et bien sûr on a les manifestations magiques, parfois alambiquées et la nouvelle menace qui arrive. Zelazny est concis mais jamais trop rapide. Son histoire est brève mais jamais précipitée. Après, je ne cracherais pas sur des scènes plus longues la plupart du temps, avec plus de détails de batailles, plus de détails de lieux, plus de détails relationnels.

J'ai à nouveau pris mon pied avec cette nouvelle aventure éclair de Corwyn mais ô combien importante pour la construction de l'univers de la saga. Avec son mélange de SF inter-dimentionnel et de merveilleux arthurien, Zelazny a bâti quelque chose d'unique qu'il sait enrichir à chaque tome mais continuer de nous fasciner. Ici, avec le thème père-fils, il a fait mouche chez moi, et avec la nouvelle menace, il a su préparer le terrain pour la suite. On aurait certes pu s'arrêter là mais je serai volontiers au rendez-vous pour la suite.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Plusieurs semaines ont passé depuis ma dernière incursion en Ambre, mais je suis contente de retrouver cette ambiance maintenant familière. Je poursuis donc la route avec Corwin, un héros qui a entrepris une longue quête, qui s'humanise, ou plutôt, qui devient plus altruiste et sage, prêt même à se sacrifier pour le royaume.

Après l'ambition et les cruelles rivalités entre les princes, on assiste à un voyage intérieur, on découvre la valeur de l'amitié et de la confiance. Mais rassurez-vous, les trahisons et les problèmes ne sont pas tous disparus, ce n'est pas tout à fait une fin à la « ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps ».

Il s'agit de la dernière partie du « cycle de Corwin », mais pas de la fin des princes. L'aventure se poursuivra dans plusieurs tomes et les critiques bienveillantes des amis babeliens m'incitent à continuer. Et après avoir sauté à cloche-pied dans la marelle, peut-être pourrais-je enfin savoir ce qu'il y a après le Chaos…
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
... Le cassis et les odeurs des fleurs de châtaigniers. Tout au long des Champs-Élysées, les châtaigniers n'étaient qu'une blanche écume...
Je me rappelais les entrelacs des jets d'eau de la place concorde... et, en descendant la rue de Seine et le long des quais, l'odeur des vieux bouquins, celle du fleuve... Le parfum des châtaigniers en fleur...
Pourquoi me souvenais-je soudain de 1905 et de Paris sur l'ombre Terre, sinon que j'étais très heureux cette année-là et qu'à la réflexion j'y avais peut-être cherché un antidote au temps présent ? Oui...
L'absinthe blanche, l'Amer Picon, la grenadine... Les fraises des bois à la crème d'Isigny... Les parties d'échecs au [i]Café de la Régence[/i], avec des acteurs de la Comédie-Française, juste de l'autre côté de la rue ... Les courses à Chantilly ... Les soirées dans la [i]Boîte à Fursy[/i], rue Pigalle...
Je posais fermement le pied gauche devant le droit, le droit devant le gauche. De la main gauche, je tenais la chaîne de la Pierre - et je la portais haut afin de pouvoir en regarder les profondeurs, y voir et y sentir la naissance de la nouvelle Marelle que je décrivais à chaque pas. J'avais planté mon bâton en terre pour marquer le point de départ de la Marelle. À gauche...
Le vent chantait autour de moi et le tonnerre était tout proche. Je ne me heurtais pas à la résistance physique que j'avais rencontrée sur l'ancienne Marelle. Il n'y avait même aucune résistance. Au contraire - et c'était pire de bien des manières - une lenteur particulière guidait tous mes mouvements, en faisant un rite. Il me semblait dépenser plus d'énergie pour préparer chaque pas - le percevoir, l'exécuter et ordonner à mon corps de le faire - que pour le geste matériel à accomplir. Pourtant cette lenteur paraissait "se vouloir", m'être imposée par quelque agent inconnu qui décidait de la précision et du ralenti de tout ce que je faisais. Bien...
... Et de même que la Marelle de Rebma avait aidé au retour de ma mémoire, celle-ci, que j'essayais de créer, agitait mes souvenirs et faisait remonter l'odeur des châtaigniers et des camions chargés de légumes qui se rendaient aux Halles à l'aube... Je n'étais amoureux de personne en particulier à l'époque, bien qu'il y eût de nombreuses filles - des Yvette, des Mimi, des Simone dont les visages se confondaient - et c'était le printemps de Paris, avec les orchestres tziganes et les cocktails chez Louis... Je me souvenais et mon cœur bondissait d'une sorte de joie proustienne tandis que le Temps sonnait autour de moi comme une cloche... Et peut-être y avait-il une raison à ces souvenirs, car cette joie se transmettait en quelque sorte à mes mouvements, enrichissait mes perceptions, donnais de la puissance à ma volonté...
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Quelques lignes d'une nouvelle d'Isak Dinensen me revinrent en mémoire, des mots qui m'avaient suffisamment frappé pour que je les apprenne, en dépit du fait que j'étais à l'époque Carl Corey : " Peu de gens peuvent se dire libérés de la croyance que ce monde qu'ils voient autour d'eux est en réalité l'œuvre de leur propre imagination. En sommes-nous donc satisfaits et fiers ? " Un résumé du passe-temps philosophique favori de la famille. Fabriquons-nous les mondes des Ombres ? Ou existent-ils, indépendants de nous, attendant nos pas ? Ou y a-t-il un moyen terme injustement exclus ? Est-ce davantage une question de plus ou moins que de soit ... soit ? Un rire sec m'échappa quand je m'aperçus que je ne connaîtrais probablement jamais la vraie réponse. Pourtant, comme je l'avais pensé cette nuit, il existe un endroit, un lieu où le moi arrive à son terme, un lieu où le solipsisme n'est plus la réponse plausible aux sites que nous visitons, aux choses que nous trouvons. L'existence de cet endroit, de ces choses, dit qu'ici au moins il y a une différence, et si elle est ici, peut-être remonte-t-elle aussi par nos ombres, pour nous donner la notion du non-moi, ramenant nos ego à une moindre stature. Car j'avais bien l'impression d'être en un tel lieu, un lieu où la question "En sommes-nous donc satisfaits et fiers ? " ne se posait plus, contrairement à la vallée déchirée de Garnath et à ma malédiction, plus près de chez nous. Quelle que dût être ma croyance ultime, je sentais que j'allais pénétrer dans le pays du non moi total. Il se pourrait que passé ce point mes pouvoirs sur Ombre se voient annulés.
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Il est vrai que j’ai rencontré moi aussi des gens qui m’avaient fait bonne impression et que j’en était venu à détester en apprenant ce qu’ils étaient sons la surface. Et ils étaient parfois comme cette femme-sorcière, il n’y avait pas grand-chose dessous.

(Folio SF, p. 109)
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Le fait que la ligne droite soit le chemin le plus facile n’en fait pas l’unique. Pourtant nous le recherchons si souvent que nous avons tendance à oublier que l’on peut également progresser tout en décrivant des cercles…

(Folio SF, p.65)
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Je dépassai l'oiseau. Un instant après, il me rattrapait et allait se percher sur un roc à ma droite.
- Je m'appelle Hugi, m'annonça-t-il. Je vois que tu as un morceau de ce vieux Ygg.
- Ygg ?
- Ce vieil arbre arrogant qui attend à l'entrée des lieux et qui ne permet à personne de se reposer sur ses branches. Je te parie qu'il a du gueuler un bon coup quand tu lui en a coupé une ! "
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