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Critique de Lune


Je sors vide de ce "n'importe quoi". Pourtant cela n'avait pas si mal démarré.
La lecture de la "Première sphère" ne me déplaisait pas.
Les personnages existaient.
Quelques considérations sur les relations amoureuses d'une génération trentenaire, des questionnements face à la vacuité d'une existence qu'on rêve plus qu'on ne vit, deux personnages en proie chacun à leurs propres démons, tentant de se rejoindre et se heurtant chaque fois à "l'autre" qui est en eux, tout cela attisait ma curiosité.
C'est au cours de la "Deuxième sphère" que tout s'est gâté.
Tout devient agaçant, ces gens qui "grattent leurs plaies" à longueur de page, se font un cinéma dont on devine trop vite les séquences qui se succèdent, une impression de déjà vu-lu.
L'envie de dire :"stop, arrêtez, continuez chacun comme vous êtes si c'est votre choix, si c'est votre bon plaisir..., mais surtout fichez-nous la paix avec vos états d'âme, votre égoïsme...".
Bref, y'en a assez des étalages amoureux en difficulté d'être. "Je t'aime, moi non plus..." était plus direct.
Vous n'aimez jamais puisque vous n'aimez que vous.
Cela, Florian Zeller l'a bien développé dans son livre mais y avait-il besoin d'autant de lignes et de tous ces ingrédients (relation mère/fille, anorexie, vie rêvée à vingt ans, souffrance mentale exprimée par le corps...) pour que nous comprenions...
Il voulait démontrer qu'une sphère tourne en rond, c'est réussi!

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