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Un auteur que je découvre au travers de ce roman. J'apprécie ce livre, pourtant il est bien déprimant. Construit en deux parties, il raconte l'histoire d'amour de Tristan et Amélie... Amour ou désamour? C'est un Tristan très cérébral et coureur de jupons qui rencontre une Amélie prête à aimer, et qui d'ailleurs tombe amoureuse... Pour lui, le sentiment est bien plus complexe. Il ne sait pas aimer. Il se leurre. Il s'est trompé d'histoire. Il ment, il trompe beaucoup, il revient... et puis, et puis... Pendant un temps j'ai même pensé que ce livre se terminerait par un crime ou un suicide... L'auteur ne conduit pas son héros jusque-là, mais à quoi condamne-t-il Tristan qui ne sait pas aimer et ne le saura certainement jamais? Amélie avec sa douceur et sa passivité à quel destin sera-t-elle promise? Un roman qui fait réfléchir sur la vie de couple. Pourquoi vit-on ensemble? Pourquoi reste-t-on ensemble? Pourquoi tant de couples qui semblent si mal assortis? Reste-t-on par habitude? par lâcheté? par crainte de la solitude? Et lorsqu'on part pour une histoire plus belle, plus forte, plus vraie, ne se leurre-t-on pas? Et va-t-on trouver ce que l'on cherche? L'homme est-il vraiment capable d'aimer l'autre, où s'aime-t-il uniquement lui-même?
Ce roman c'est l'autopsie d'une relation, d'un amour qui n'en est certainement pas un, et où il est clair qu'un des protagonistes passe à côté de sa vie et sera sans doute pendant toute son existence à la recherche de quelque chose qu'il ne trouvera jamais. Sombre et pessimiste, mais bien écrit.
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Tristan est avocat. Il collectionne les femmes. Il rencontre Amélie, l'aime, elle s'installe chez lui, mais malgré tout il continue à accumuler les conquêtes.
Que dire ? Rien de bien nouveau ; ça se laisse lire parce que c'est bien écrit.
C'est une belle étude des sentiments, de la passion, de la rupture, de l'amour jusqu'à l'autodestruction, jusqu'à la destruction.
Mais le ton est assez sombre et pessimiste.
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Je sors vide de ce "n'importe quoi". Pourtant cela n'avait pas si mal démarré.
La lecture de la "Première sphère" ne me déplaisait pas.
Les personnages existaient.
Quelques considérations sur les relations amoureuses d'une génération trentenaire, des questionnements face à la vacuité d'une existence qu'on rêve plus qu'on ne vit, deux personnages en proie chacun à leurs propres démons, tentant de se rejoindre et se heurtant chaque fois à "l'autre" qui est en eux, tout cela attisait ma curiosité.
C'est au cours de la "Deuxième sphère" que tout s'est gâté.
Tout devient agaçant, ces gens qui "grattent leurs plaies" à longueur de page, se font un cinéma dont on devine trop vite les séquences qui se succèdent, une impression de déjà vu-lu.
L'envie de dire :"stop, arrêtez, continuez chacun comme vous êtes si c'est votre choix, si c'est votre bon plaisir..., mais surtout fichez-nous la paix avec vos états d'âme, votre égoïsme...".
Bref, y'en a assez des étalages amoureux en difficulté d'être. "Je t'aime, moi non plus..." était plus direct.
Vous n'aimez jamais puisque vous n'aimez que vous.
Cela, Florian Zeller l'a bien développé dans son livre mais y avait-il besoin d'autant de lignes et de tous ces ingrédients (relation mère/fille, anorexie, vie rêvée à vingt ans, souffrance mentale exprimée par le corps...) pour que nous comprenions...
Il voulait démontrer qu'une sphère tourne en rond, c'est réussi!

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Il y a les hommes qui ont des scrupules, d'autres non.
Quel homme, muni d'un tant soi peu de conscience, n'a-t-il pas ressenti cela à un moment de sa vie ?
Quelle femme n'a-t-elle pas appréhendée ou vécue cela à un moment de sa vie ?
L'auteur a réussi “magistralement” à mettre sur papier ce ressenti spécifique.
Il semble que ce soit un sentiment d'actualité chez les hommes d'aujourd'hui.
Vous vous demandez de quoi je parle ?
Découvrez-le vous-même dans le livre… et, peut-être au fond de vous-même, caché plus ou moins délibérément sous une tonne de certitudes apprises par coeur et assimilées sottement. Et oui, ce ressenti est une des causes de ce léger malaise qui nous pèse sur le ventre, alors que nous sommes en train de tenir notre compagne dans nos bras, contre nous, que nous ne savions pas qualifier depuis tant de temps et que nous n'osons pas nous avouer…
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C'est un roman très court qui s'offre à vos yeux quand votre main ouvre ce livre : un roman très bref, avec une histoire qui se résume en quelques mots, où finalement, il ne se passe pas grand-chose. Mais Florian Zeller parvient à rendre réels ses personnages, à rendre leur passion tangible. C'est une réflexion très juste sur l'humanité, sur les hommes qui ont peur de voir certaines portes se fermer, l'arbre des possibles perdre ses feuilles. C'est un roman sur les gens qui ont peur de ne pas savoir ce qu'ils veulent, sur les gens qui aiment, et ceux qui se demandent ce que c'est d'aimer. C'est le genre de livre que l'on pose plusieurs fois pour noter une citation que l'on a trouvé particulièrement bien tournée, ou particulièrement vraie.
Le style de Florian Zeller est très agréable, on sent un réel travail derrière, avec un souci des rythmes et des allitérations qui rend les phrases harmonieuses. En somme, ce roman allie un style très plaisant à une réflexion intelligente, ainsi qu'à une histoire assez touchante. Je dirais « Bingo ! ».

Lien : http://well-read-kid.over-bl..
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je n'ai même pas pu finir un chapitre tellement c'est nul !!!
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S'il n'avait pas mesuré 124 pages, je ne l'aurai sans doute pas teminé tant ce livre m'a semblé futile.
Il se divise en deux parties, première shère, qui raconte les événements du point de vue de Tristan, et seconde sphère, qui les raconte du point de vue d'Amélie. Les deux versions servent à montrer l'incompréhension mutuelle entre les deux partenaires, et renforcent encore plus cette impression de vacuité qui n'a cessé de me suivre pendant toute ma lecture. Tristan est un homme qui ne peut s'empêcher de tromper sa compagne, surtout parce qu'il sait que ses trahisons, qu'elle est censée ignorer pourtant, la font souffrir. Amélie, elle, est inodore, incolore, sans saveur et quasiment sans existence, elle est institutrice (je cite) mais elle exerce ce métier machinalement, plus comme une surveillante que comme une enseignante (je me demande si l'auteur connaît vraiment les réalités de ce métier). Elle est devenue anorexique, à cause de sa mère (l'anorexie est toujours causée par la mère, n'est-ce pas ?), son corps souffre de maux divers parce qu'elle n'a pas de mots pour dire ce qu'elle ressent (classique). La voix d'un narrateur se fait entendre de temps en temps, pour débiter des sentences pseudo-philosophiques toutes aussi inintéressantes.
Comme Tristan ne peut vivre une histoire d'amour, il essaie de détruire celles des autres, ce qui l'isole de plus en plus. Amélie ne rêve que d'un sauveur, ou de ceux qui la pleureront après sa mort. Vous comprendez aisément que, puisqu'une histoire d'amour réelle ne les satisfait pas, leur rupture leur permettra de poursuivre une histoire d'amour fantasmée.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Florian Zeller dans Les amants du n'importe quoi tend un miroir très contemporain sur nos "Risibles amours" pour reprendre un titre de Kundera dont on ressent l'écho dans l'écriture de Zeller.
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Dans ce livre, l'auteur dresse le portrait de Tristan. Avocat, coureur de jupons, cérébral, un peu paumé sur les bords. Il qui croise Amelie au détour d'une ruelle, pour qui il a un coup de coeur !
Outre son amour pour les femmes, Il aime l'idée de l'aimer, il espère même se ranger, mais il est vite rattrapé par le besoin d'aller voir ailleurs !
Partagé entre l'envie de protéger Amelie & le désir de retrouver sa liberté, on est face a ses doutes, ses tourments, ses désillusions dans la première partie. Une première partie qui se lit facilement !

Dans la seconde partie, on découvre une Amelie qui se renie complètement, par amour, parce qu'elle a besoin d'un homme dans sa vie, parce qu'elle a envie d'être sauvée, elle va jusqu'à fermer les yeux sur ses aventures.
Amelie est tellement mal dans cette relation qu'elle a le ventre qui se torde de douleur, de peur, d'incertitudes, tant elle occulte et passe sous silence ses affects face aux mensonges de son homme !
Zeller arrive à toucher du doigt les mécanismes qui font qu'Amelie en arrive là, à se laisser balloter dans une histoire dont elle est devenue indépendante & qui pourtant la fait tellement souffrir.

Il y a beaucoup de singularité dans l'écriture de Zeller, il a cette capacité assez incroyable à décortiquer l'être humain & les sentiments.
Ça en fait un roman déroutant mais vachement intéressant ! J'en garde une sensation amère, de la tristesse peut être, ça me fait songer à de la perversion, une perversion des sentiments masqué d'un égoïsme démesuré !
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Bouleversant florian zeller un auteur un génie
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