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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Des dessins agréables et réalistes, des détails, beaucoup de sentiments, de ressentis, de réactions, positives ou non, très réaliste et d'actualité.
J'aime beaucoup.
Au delà du thème de l'adoption, c'est notre réaction par rapport à l'étranger et surtout l'immigrant.
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Les bonnes actions pour les mauvaises raisons…

Une famille aisée adopte un jeune garçon yéménite de 10 ans. Dès la deuxième page, on sait que ça va partir en cacahuètes. Avec une précision chirurgicale et efficace, les auteurs nous dépeignent en quelques cases le fond du problème et le noeud de l'intrigue :
La motivation de cette famille est fondamentalement égoïste.

Paradoxal, trouverez-vous de la part d'une famille adoptante ? Mmmh… Pas tant que ça. Et les auteurs de cette magnifique BD l'illustrent parfaitement.

Je fais rarement l'éloge de bande-dessinées pour la simple et bonne raison que je n'en lis jamais. Les dernières datent de mon enfance et j'étais une fan inconditionnelle des Schtrompfs… Bon, d'accord, il y avait aussi des Agents 212, un ou deux Les Profs, quelques Mélusine et les trois premiers tomes de la Rose Écarlate qui traînaient ça et là.
Bref.

Pourquoi celle-ci a attiré mon regard ? Mystère. Les couleurs, le coup de crayon, la narration, le thème de l'adoption… Quelque chose m'a attiré, je l'ai feuilleté… et je l'ai achevé une flèche dans le coeur.

Elle m'a tellement touché, et il y a tant de choses à en dire que cette critique deviendrait un article de presse si je déballais toutes les subtilités et les messages qui m'ont percutés en 72 pages.

J'ai énormément aimé l'intelligence du texte, l'aération des cases (des pages sans textes où les expressions, les couleurs, les jeux de lumières sont un langage universel à fort impact émotionnel).

Quand je parlais des motivations égoïstes de la famille, voilà ce qu'il se passe dès l'arrivée du petit Wajdi : La femme l'accueille avec une bande de potes dans le salon. Tout de suite, elle l'abandonne pour fêter sa venue avec son mari et leurs amis qui vantent leur altruisme, leur générosité sans pareil, bla bla bla. Étape suivante : photo de groupe avec le petit Wajdi. Direction où ? Facebook ! Ben oui, y'a de quoi se vanter, hein. Tout le monde fait péter le champagne et le gamin n'intéresse déjà plus personne. On déplore seulement qu'il ne parle pas et n'affiche pas davantage sa gratitude envers cette famille qui a si gracieusement bien voulu lui offrir la belle vie…
Je continue ?
Je peux me le permettre. Ça, c'est seulement les trois premières planches.

Heureusement leur fille, elle, se rend bien compte que le gamin est épuisé, qu'il ne sent pas la rose, et que ce serait peut-être sympa de lui montrer sa chambre et la salle de bain… Ben oui, pourquoi pas ? Elle se présente (les parents ne se donnent pas cette peine, à quoi bon puisqu'ils ont décidé d'être ses parents) lui parle gentiment en posant le genou à terre (oui elle se met à son niveau, c'est important. Ce qui contraste avec la condescendance des adultes) respecte son espace vital et ses réticences. Ironiquement, c'est la cadette de la famille qui a le plus de maturité et de compassion pour le gamin, quand les adultes sont trop occupés à se jeter des fleurs en signant des autographes imaginaires…

Je n'irai pas plus loin sinon je vais finir par vraiment écrire mon article de presse.
Je terminerai seulement en précisant que Wajdi n'est pas parfait non plus et que cette famille fait des efforts. Ils sont persuadés de faire ce qu'il faut et sont pourvus des meilleures intentions… superficielles.
Les thématiques du « paraître », du besoin de se sentir utile, de combler des regrets enfouis se fracassent contre la réalité d'un enfant qui a des besoins, des traumatismes, une histoire qu'il faut respecter et donner le temps pour que se créer la confiance, la compréhension… La femme comme le mari brûlent les étapes, en le mettant trop tôt à l'école, entre autres. La femme en lui donnant un baiser alors qu'à plusieurs reprises il a montré de la répulsion à ce qu'on l'embrasse…
Elle ne voit pas l'enfant, elle ne voit pas la souffrance. Elle ne voit que ses propres attentes auxquelles il est supposé répondre. Une adoption ce n'est pas acheter un chien à la SPA pour se prouver qu'on a du coeur mais dès lors que le chien ne se montre pas aussi obéissant que prévu et qu'il faut se donner un peu plus de mal pour l'aimer, il suffit de le rendre au chenil…

Si Wajdi a des réactions disproportionnées, la cruauté de la guerre ne l'est-elle pas ?
Il y a aussi quelque chose que j'aimerais mettre en évidence : pourquoi lui a été «sauvé» ? Pourquoi lui a-t-il été choisi alors que sa mère et sa soeur sont restées là-bas ? Vous imaginez la culpabilité de ce gosse ? La colère et l'injustice qu'il doit ressentir ? C'est AVEC sa famille qu'il aurait dû trouver refuge en Europe loin des bombes et des morts… N'est-ce pas violer l'un des droits de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant que de séparer un enfant de sa famille ?

Vous l'aurez compris : J'ai énormément aimé cette BD et elle m'a énormément touché. J'aime la force de son message et le raz-de-marée d'émotions qu'elle suscite. J'espère très bientôt lire le tome 2, en espérant que les parents se rendront compte de leurs bavures et essayeront de se rattraper avant l'irréparable…
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Wdaji est un jeune yéménite de 10 ans qui vient d'être adopté. Il découvre sa nouvelle famille et celle-ci découvre ce jeune garçon.

Qui est Wadji ? Qu'a t'il vécu ? D'où viennent ses peurs ? Pourquoi ne veut-il pas se découvrir ? Wadji pourra t'il s'adapter ?

Tout le monde veut le mettre en confiance, lui faire découvrir son nouvel univers. Mais comment perçoit-il tout cela ? Comment peut-il comprendre tout ce qui lui arrive, ce nouveau cadre de vie ? Surtout comment faire avec la barrière de langue ?

Pourquoi Wadji ne supporte pas les contacts physiques ?

Zidrou et Arno Monin nous montre la difficulté de communiquer, les difficultés liées à l'adoption quant on a pas anticiper toutes les situations. Difficile quand on ne connait pas toute l'histoire de l'adopté, quand on ne s'est pas suffisamment penché sur sa culture d'origine. Comment prendre en compte toutes les souffrances, les craintes, les peurs, les traumatismes?

La famille adoptive de Wadji n'a pas tout anticipé. Elle arrive vite à saturation et va baisser les bras avec pour conséquence un abandon pour Wadji.

Zidrou aborde le problème délicat de la déception de l'adoption, l'enfant adopté n'étant pas celui que la famille avait rêvé. C'est un peu comme ces familles qui prennent un animal sans avoir peser les avantages et inconvénients et qui décident de l'abandonner car il ne convient pas. Ici Wadji ne répond pas aux attentes de la famille mais celle-ci ne cherche pas beaucoup à comprendre, à laisser du temps au temps. Zidrou nous montre ce que peut ressentir la famille mais il se place aussi du côté de Wadji qui va choisir la fuite pour éviter une nouvelle famille adoptive.

J'ai apprécié le scénario et une nouvelle fois, j'ai particulièrement apprécié l'association Zidrou Arno Monin. le graphisme est adapté à l'histoire, à ce climat d'automne avec cette pluie qui tombe accompagnée des feuilles. Moni joue entre les scènes d'intérieur et d'extérieur. le jeu des différents plans sur les visages et leurs expressions permet de recentrer l'attention du lecteur et l'amener à se poser des questions sur ce que pensent les personnages.

Les auteurs ont ouvert plusieurs pistes, que ce soit dans l'histoire de Wadji ou dans la prise de conscience de la famille adoptive. Et j'ai hâte de pouvoir lire le tome 2 du cycle.


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Après avoir lu les deux premiers tomes, je m'attaque aux deux suivants.
Comme mes premières lectures, j'ai été bouleversée par l'histoire chaotique de ce petit Wajid seulement âgé de 10 ans.
Malgré tous leurs efforts, l'amour et le réconfort que lui procure sa famille adoptive ne sont pas suffisant pour lui faire oublier les drames vécus.
L'amour et la patience seront de rigueur afin que chacun parvienne à s'apprivoiser.
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Grâce à une Masse Critique Babelio, j'ai découvert ce 9 mai 2023 la série « l'adoption », du duo Zidrou et Monin.

Après un premier cycle de deux tomes, que je ne vais pas manquer de découvrir ensuite, je vous présente le premier tome du second cycle : Wajdi.

Wajdi a dix ans et est originaire du Yémen. Ayant été traumatisé par la guerre, il est adopté par une famille française, les Guitry, après avoir perdu la sienne. Wajdi découvre un nouveau monde dans lequel chacun va devoir s'habituer à l'autre. Une adaptation qui n'aura rien d'aisé…

Le récit ne cherche pas à édulcorer le processus de l'adoption. Il est réaliste, dépeignant des relations complexes et montrant que les meilleures intentions n'empêchent ni les mots blessants ni les situations embarrassantes.

En effet, les clichés fusent de partout, l'ignorance de certains et la bêtise des autres étant même franchement exaspérantes par moments. Mais ces situations réalistes crédibilisent un récit qui ne manque pas d'instants touchants.

Le choix du grand format permet quant à lui d'être au plus près des émotions des personnages, qui sont très expressifs. Les silences sont lourds de sens et aucun détail n'échappera au lectaire grâce au choix judicieux de certains plans. La colorimétrie s'adapte au ressenti des personnages, alternant des passages aux couleurs plus douces ou froides, et d'autres aux couleurs chaudes et accentuées.

La palette générale sublime ainsi tant les moments chaleureux que ceux où la solitude et le sentiment d'abandon se font cruellement sentir.

Au final, cette histoire, qui happe dès les premières pages, ne relâche pas la pression. Et celle-ci atteint son paroxysme deux pages avant la fin, dans une scène qui parvient à faire apparaître une larme qui menaçait de couler depuis un moment.

Poignant.
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Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série de bandes dessinées, car l'adoption est un sujet qui m'intéresse presque depuis que je suis en âge de donner naissance. Il a fallu que le deuxième cycle s'achève pour que je saute le pas. Me voici donc plongée dans cette nouvelle histoire. Écrite à la suite de la première, mais sans lien apparent, si ce n'est le thème.

Wajdi, est un petit garçon de 10 ans, qui a fui la guerre au Yémen. Sa vie n'a pas été simple (c'est le moins que l'on puisse dire), mais la famille Guitry lui donne une chance en l'accueillant chez eux.
Dès le début, on a vraiment l'impression que cette famille n'était pas véritablement prête à l'accueillir. le but du couple semble être surtout de faire une bonne action. Mais adopter un enfant étranger, qui ne parle pas la même langue, et qui a vécu des choses horribles par le passé, nécessite bien plus qu'une simple envie d'être utile. C'est assez dérangeant de voir que tous ces personnages (ou presque) ne prennent pas réellement en compte les besoins de cet enfant.

J'ai été très émue à la lecture de ce premier tome, et la fin m'a achevée. Quelle tristesse pour ce petit garçon, qui a besoin de temps pour accepter une nouvelle vie, un univers totalement différent de ce qu'il connaît, une nouvelle famille... Va-t-on lui donner une véritable chance ?

Je vais de ce pas lire la suite, car je ne peux pas laisser Wajdi dans ce terrible questionnement.
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Le sujet : Gaelle et Romain, couple aisé parents de deux grands enfants, vont accueillir Wajdi, qui vient du Yémen. Quelques années plus tôt, ils ont découvert ce pays, et ne peuvent rester sans agir quand ils découvrent le sort de nombreux enfants orphelins.

Le style : Bande dessinée au trait fin, aux belles couleurs, et aux nombreux détails. On retrouve (avec grand plaisir pour ma part) le dessin de Zidrou pour les personnages, particulièrement expressifs. Les deux albums sont très agréables à lire.

Et la couverture alors ? Magnifique dessin de couverture, qui dit beaucoup sur l'histoire, mais on le découvre seulement à la lecture. Je me souviens de la couverture du premier album du premier cycle, qui m'avait donné envie de lire cette BD. Si je ne connaissais pas déjà cette série, j'aurais très probablement eu la même envie.

L'histoire alors ? Ce premier tome se concentre sur l'arrivée de Wajdi dans la famille qui doit l'accueillir. On y découvre le couple, les enfants, les rapports des uns aux autres et la place qu'il sera faite à Wajdi. Et on découvre aussi que l'adoption ici n'a pas été menée dans le bon objectif visiblement. le couple a semble t-il oublié une importante dimension dans l'accueil d'un enfant « de la guerre » : il a vécu la guerre ! A partir de là, les difficultés vont se multiplier.
L'adoption peut prendre de nombreuses formes et chaque accueil d'enfant est différent. Dans cet album, plein de sensibilité, les auteurs nous montrent clairement qu'il est difficile de faire entrer dans sa famille déjà bien installée un enfant différent, qui ne parle pas la langue, et qui amène avec lui ses traumatismes. Et cela nous montre aussi que l'attachement n'est pas automatique, qu'il demande un cheminement de toute part, et parfois très compliqué.

En conclusion, j'ai été particulièrement touché par ce premier volume du second cycle. La lecture m'a fait éprouver différents sentiments, même un peu de colère parfois, et surtout beaucoup de peine pour le petit Wajdi. La fin est particulièrement éprouvante. Les auteurs ont su raconter cette histoire sans parti pris ni faux semblants, et c'est à mon sens une grande réussite. J'étais très heureuse de pouvoir enchainer par le second tome, pour lequel j'espérais une fin plus optimiste. (Voir mon commentaire pour le second tome).

Pourquoi ce livre ? Proposé par Babelio et Bamboo Edition, j'ai eu le grand plaisir de recevoir les deux tomes du cycle avant même la sortie du second. Un très grand merci donc à l'équipe Babelio et aux éditions Bamboo, collection grand angle, pour leur confiance.
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En recevant ce deuxième cycle de "L'adoption", j'avoue que j'avais un peu peur. le premier cycle m'avait tellement plu et ému, comment allaient-ils pouvoir écrire une nouvelle histoire qui me toucherait autant ? Pas possible, me disais-je ! Et bien si, ils l'ont fait.

Dans ce deuxième cycle, c'est une adoption bien différente que nous suivons, puisque qu'un couple de quarantenaires adopte un jeune garçon de 10 ans qui vient du Yémen. Il a connu la guerre, qu'il a dû fuir en marchant des milliers de kilomètres. Il a vu son père mourir, sa mère et sa petite soeur mourir, il a vécu dans les camps de réfugiés, bref : déjà beaucoup de vécu pour un enfant de 10 ans. Et surtout, de quoi vous laisser quelques traumatismes.

Ces informations sur Wajdi (le petit garçon), on les apprend au compte-gouttes, vraiment au fur et à mesure d'un dialogue puis d'un autre. Tout ceci rend ce petit garçon attachant. Ses cauchemars, sa réticence à vouloir se rapprocher de cette nouvelle famille, sa culpabilité vis à vis de sa "vraie" famille, avec ses visions de sa petite soeur qui devrait elle aussi être ici à s'amuser avec cette balançoire...

Le couple qui l'a adopté est sympathique, mais on sent vraiment qu'ils ne se rendaient pas compte dans quoi ils se lançaient. Ils n'ont aucune idée de ce que Wajdi a pu vivre, et ont presque tendance à le minimiser, malgré les avertissements de la personne en charge de l'adoption. Ils ont voulu faire une "bonne action" en adoptant un enfant venu d'un pays en guerre, mais ne se rendait pas du tout compte de la patience, du temps qui seraient nécessaires avant d'établir un lien de confiance, d'avoir droit à ce premier "bisou" dont la maman rêve temps.

Petit bémol que je donne à ce récit : on ne se rend pas trop compte de la temporalité. On ne sait pas pendant combien de temps elle attend ce fameux bisou justement. On ne se rend pas compte de combien de temps ils ont vécu avec Wajdi avant de prendre cette décision à la fin du tome.

Mais à part cela, ce tome était vraiment intéressant. Il aborde plusieurs pans de l'adoption qui ne sont pas si souvent mentionnés : adopter un enfant plus grand, adopter un enfant venu d'un pays en guerre (et qui l'a vécu), l'échec de l'adaptation dans la famille. C'est une lecture vraiment prenante et le sujet a été très bien étudié. J'ai senti la tristesse de Wajdi et dans une moindre mesure (car je ne suis pas d'accord avec sa façon de faire) celle de la maman qui ne comprend pas ce qu'elle peut faire pour arranger les choses. On la sent perdue cette maman.

Merci à l'éditeur pour l'envoi de cette BD. Ce cycle est au final une très belle découverte, avec une histoire touchante.
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La famille Guitry est une famille aisée De Nantes. Suite à des vacances ils décident de "rendre à la vie" et d'adopter une petit garçon yemenite, Wajdi.
Après plusieurs années et beaucoup d'argent investis dans ce projet, Wajdi arrive enfin chez eux. Cependant, le petit gaçon n'est pas comme ils l'imaginaient.

J'avais beaucoup aimé le 1er cycle s'attachant à Qineya. Plus précisémment le 1er volume mais je l'avais également trouvé déséquilibré dans son ensemble.
Pour ce 2n cycle j'ai également beaucouo aimé le 1er volume.

Les dessins sont doux, expressifs avec une colorisation très agréable.
Encore une fois, le personnage de Wajdi est très beau, touchant. Comme pour Qineya.
Le propos est intéressant, surtout dans son décalage entre la vie de Wajdi, jusqu'à présent et son arrivée en France et la façon dont il est percu par sa nouvelle famille et leur entourage.

J'espère que le 2nd volume fera équilibre avec ce 1er tome !
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Dans ce début de cycle 2, j'ai trouvé l'ambiance beaucoup plus froide mais cela est du au milieu dans lequel évolue la famille adoptive. Une famille aisée dont les membres vivent hors du temps, dans un monde très fermé et exigeant où tout ne semble etre que paraitre...
L'arrivée du jeune garçon est terrifiante! Il semble plus important au père de boire son champagne que de faire connaissance avec lui... c'est ce que j'ai ressenti. Et ce n'est qu'un détail. D'autres éléments de ce genre s'accumulent au fil des pages et je comprends parfaitement la réaction du garçon à la fin, meme si cela choque, ce n'est pas ce que l'on voudrait pour lui après son passé mais cela se comprend.
Ce tome m'a donc laissé un gout amer. Néanmoins cela n'enlève rien à la qualité du dessin et du scénario! Les couleurs et les traits sont toujours superbes, le récit bien mené. Les deux auteurs réalisent un très bon travail que j'apprécie énormément. Ils mettent en lumière des points sensibles de la société, c'est positif d'en parler, de les illustrer afin de faire davantage réfléchir. Que d'erreurs auraient pu etre éviter avec pas grand chose de bon sens, de bienveillance, d'empathie et d'ouverture d'esprit!
J'ai toujours autant hate de lire la suite.
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