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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La famille Guitry accueille un nouveau membre : ils viennent d'adopter le petit Wajdi, 10 ans, survivant de la guerre au Yémen. Mais à cet âge les blessures sont profondes et sa famille d'accueil sont désarmés face à son comportement si éloigné de ce en quoi ils rêvaient.

Si l'adoption est toujours le thème de cette BD, ce cycle 2 n'a rien à voir avec le premier et se lit de façon totalement indépendante.
Cette histoire est remplie d'émotions. On a beaucoup d'empathie pour ce petit garçon à la fois effrayé par ce monde nouveau pour lui, incompréhensif de ce qu'on attend de lui, mais aussi plein de violence comme autant de séquelles d'une enfance sacrifiée sur l'hôtel de la guerre.
La famille Guitry est pleine de bonne volonté mais on les sens totalement déconcerté par cette situation difficile. Ils ne s'attendaient pas à recevoir un enfant marqué par sa vie faite d'horreur, ils ne savent pas faire et sont même souvent choqués par ce petit garçon certainement très éloigné de leur rêve de nouvel enfant. Jusqu'à prendre une décision terrible...
Un tome qui nous fait vivre beaucoup de chose et qui questionne aussi. Une belle réussite qui parfaitement servie par des dessins très doux particulièrement bien colorisé. A travers les expressions on comprend le ressenti des personnages, leur espoirs, leurs jugements...
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Dans ce début de cycle 2, j'ai trouvé l'ambiance beaucoup plus froide mais cela est du au milieu dans lequel évolue la famille adoptive. Une famille aisée dont les membres vivent hors du temps, dans un monde très fermé et exigeant où tout ne semble etre que paraitre...
L'arrivée du jeune garçon est terrifiante! Il semble plus important au père de boire son champagne que de faire connaissance avec lui... c'est ce que j'ai ressenti. Et ce n'est qu'un détail. D'autres éléments de ce genre s'accumulent au fil des pages et je comprends parfaitement la réaction du garçon à la fin, meme si cela choque, ce n'est pas ce que l'on voudrait pour lui après son passé mais cela se comprend.
Ce tome m'a donc laissé un gout amer. Néanmoins cela n'enlève rien à la qualité du dessin et du scénario! Les couleurs et les traits sont toujours superbes, le récit bien mené. Les deux auteurs réalisent un très bon travail que j'apprécie énormément. Ils mettent en lumière des points sensibles de la société, c'est positif d'en parler, de les illustrer afin de faire davantage réfléchir. Que d'erreurs auraient pu etre éviter avec pas grand chose de bon sens, de bienveillance, d'empathie et d'ouverture d'esprit!
J'ai toujours autant hate de lire la suite.
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Wdaji est un jeune yéménite de 10 ans qui vient d'être adopté. Il découvre sa nouvelle famille et celle-ci découvre ce jeune garçon.

Qui est Wadji ? Qu'a t'il vécu ? D'où viennent ses peurs ? Pourquoi ne veut-il pas se découvrir ? Wadji pourra t'il s'adapter ?

Tout le monde veut le mettre en confiance, lui faire découvrir son nouvel univers. Mais comment perçoit-il tout cela ? Comment peut-il comprendre tout ce qui lui arrive, ce nouveau cadre de vie ? Surtout comment faire avec la barrière de langue ?

Pourquoi Wadji ne supporte pas les contacts physiques ?

Zidrou et Arno Monin nous montre la difficulté de communiquer, les difficultés liées à l'adoption quant on a pas anticiper toutes les situations. Difficile quand on ne connait pas toute l'histoire de l'adopté, quand on ne s'est pas suffisamment penché sur sa culture d'origine. Comment prendre en compte toutes les souffrances, les craintes, les peurs, les traumatismes?

La famille adoptive de Wadji n'a pas tout anticipé. Elle arrive vite à saturation et va baisser les bras avec pour conséquence un abandon pour Wadji.

Zidrou aborde le problème délicat de la déception de l'adoption, l'enfant adopté n'étant pas celui que la famille avait rêvé. C'est un peu comme ces familles qui prennent un animal sans avoir peser les avantages et inconvénients et qui décident de l'abandonner car il ne convient pas. Ici Wadji ne répond pas aux attentes de la famille mais celle-ci ne cherche pas beaucoup à comprendre, à laisser du temps au temps. Zidrou nous montre ce que peut ressentir la famille mais il se place aussi du côté de Wadji qui va choisir la fuite pour éviter une nouvelle famille adoptive.

J'ai apprécié le scénario et une nouvelle fois, j'ai particulièrement apprécié l'association Zidrou Arno Monin. le graphisme est adapté à l'histoire, à ce climat d'automne avec cette pluie qui tombe accompagnée des feuilles. Moni joue entre les scènes d'intérieur et d'extérieur. le jeu des différents plans sur les visages et leurs expressions permet de recentrer l'attention du lecteur et l'amener à se poser des questions sur ce que pensent les personnages.

Les auteurs ont ouvert plusieurs pistes, que ce soit dans l'histoire de Wadji ou dans la prise de conscience de la famille adoptive. Et j'ai hâte de pouvoir lire le tome 2 du cycle.


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"Les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences."


Wajdi, originaire du Yémen, débarque dans une famille unie à Nantes. Ce petit bonhomme de 10 ans quitte rarement son imperméable et sa capuche. Il ne parle pas le français et repousse les gestes physiques de tendresse.

À travers des vignettes larges aux couleurs symboliques, la difficulté du parcours entre adopté et adoptants se dévoile.
Le premier, au regard tellement expressif peine à comprendre et à oublier. Ses fantômes l'accompagnent tragiquement tout au long de la bande dessinée. Les seconds, au regard tantôt perdu, tantôt perplexe tentent d'apprivoiser un être au destin si différent du leur.

Ce premier tome soulève bien des questions liées aux limites de l'adoption. Entre déracinement et traumatismes, il paraît parfois impossible de rapprocher adoptants et adopté. Ce premier tome le montre avec justesse et finesse.

C'est donc un grand merci que j'adresse aux éditions Grand Angle et à Babelio. Ce premier tome à peine achevé, j'ai déjà hâte de parcourir la suite de ce diptyque.
Lien : https://litteralfr.webnode.f..
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J'avais adoré le premier cycle et l'histoire de Qinaya, je ne pouvais pas passer à côté de ce nouveau tome ! Une nouvelle fois les auteurs nous offrent une variation sur le thème de l'adoption, encore une bien jolie lecture entre émotion et gravité.

Wajdi a 10 ans et il arrive du Yémen où il a connu guerre, deuils... C'est avec ce terrible bagage qu'il arrive dans une nouvelle famille, bien décidée à l'adopter. Mais l'adoption n'est pas une affaire simple, surtout à cet âge...

Il y a beaucoup d'intelligence dans la façon de présenter cette famille pleine de bons sentiments qui a fantasmé cet enfant et qui se retrouve devant une réalité toute autre. Entre "bien pensance" et idées toutes faites, la désillusion est grande et il faudra apprivoiser le petit bonhomme dur et distant. le scénario est au cordeau, ménageant des moments forts, des allusions subtiles au passé et une fin judicieuse pleine de tensions...

Le regard de Wajdi est d'une profondeur insondable, ce gamin terrorisé que la vie a malmené prend vie sous les crayons du talentueux Arno Monin. C'est beau, c'est dur, c'est émouvant...

Un très bel album, vivement la suite !

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Après avoir lu les deux premiers tomes, je m'attaque aux deux suivants.
Comme mes premières lectures, j'ai été bouleversée par l'histoire chaotique de ce petit Wajid seulement âgé de 10 ans.
Malgré tous leurs efforts, l'amour et le réconfort que lui procure sa famille adoptive ne sont pas suffisant pour lui faire oublier les drames vécus.
L'amour et la patience seront de rigueur afin que chacun parvienne à s'apprivoiser.
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Merci à Babelio pour cet envoi Masse critique.


Cette BD est difficile à critiquer, comme elle est d'ailleurs difficile à encaisser...


Elle est difficile car, pour moi qui ne connais rien à tout ce qui touche à l'adoption, normalement une adoption est un moyen de traiter une ou plusieurs grandes détresses. Or ici, malheureusement, ces détresses ne sont pas traitées.


Ce que je retiens de ce livre, c'est que toutes les raisons d'adopter ne sont pas bonnes, il faut avoir envie a minima de donner de l'amour. de plus, il est aussi très important de préparer l'arrivée de l'enfant adopté (pas seulement d'un point de vue matériel) et lui laisser tout le temps du monde pour s'adapter.


Dans cette BD, j'ai adoré comment les auteurs nous faisaient si profondément ressentir les sentiments de Wajdi, par des mots très bien choisis mais aussi par la douceur des dessins.


C'est donc un très beau livre, douloureux mais tellement humain.

Allez vite la suite !


Bonne lecture à tous 

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Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série de bandes dessinées, car l'adoption est un sujet qui m'intéresse presque depuis que je suis en âge de donner naissance. Il a fallu que le deuxième cycle s'achève pour que je saute le pas. Me voici donc plongée dans cette nouvelle histoire. Écrite à la suite de la première, mais sans lien apparent, si ce n'est le thème.

Wajdi, est un petit garçon de 10 ans, qui a fui la guerre au Yémen. Sa vie n'a pas été simple (c'est le moins que l'on puisse dire), mais la famille Guitry lui donne une chance en l'accueillant chez eux.
Dès le début, on a vraiment l'impression que cette famille n'était pas véritablement prête à l'accueillir. le but du couple semble être surtout de faire une bonne action. Mais adopter un enfant étranger, qui ne parle pas la même langue, et qui a vécu des choses horribles par le passé, nécessite bien plus qu'une simple envie d'être utile. C'est assez dérangeant de voir que tous ces personnages (ou presque) ne prennent pas réellement en compte les besoins de cet enfant.

J'ai été très émue à la lecture de ce premier tome, et la fin m'a achevée. Quelle tristesse pour ce petit garçon, qui a besoin de temps pour accepter une nouvelle vie, un univers totalement différent de ce qu'il connaît, une nouvelle famille... Va-t-on lui donner une véritable chance ?

Je vais de ce pas lire la suite, car je ne peux pas laisser Wajdi dans ce terrible questionnement.
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Ce premier tome du second cycle de l'Adoption m'a autant pris aux trippes que le premier cycle, pour d'autres raisons. A ceux qui ont lu ce premier cycle, ne vous attendez pas à une suite et tâchez de ne pas comparer les deux car le contexte est différent et vous pourriez être déçus.

Là encore, c'est une histoire d'adoption, mais cette fois c'est une famille aisée ayant déjà deux grands enfants qui décide de prendre sous son aile le petit Wajdi, 10 ans, réfugié de guerre du Yemen.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome. En quelques pages, l'intrigue est placée et nous comprenons. Oui, nous comprenons la détresse des uns et des autres. Oh, plus d'une fois j'ai ressenti du malaise, de la compassion et même de la tristesse. J'ai souri tout comme j'ai été atterrée.
Ce tome précisément m'a fait me questionner sur les raisons d'adopter un enfant et les démarches à effectuer, au point que j'ai fait quelques recherches.
C'est une BD qui fait monter de puissants sentiments ! Et l'illustration, sa mise en couleur, donne d'autant plus de résonnance au récit. Les visages, les expressions, les mouvements du corps, s'accordent avec le texte, ou nous livre encore plus de détails sur les personnages et leurs sentiments.

En conclusion, ce cycle 2 de l'Adoption surprend et cette fois encore le second tome est indispensable à lire pour avoir la suite et fin de l'histoire.
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Quand j'ai reçu cette proposition de masse critique de la part de la plate-forme, j'ai sauté dessus. Déjà parce que j'adoooore les bandes dessinées, mais surtout parce que le thème de celle-ci m'intéressait vraiment. Si le titre nous enchante, la première phrase du résumé nous met en garde de suite « Les meilleurs intentions ont parfois les pires conséquences. »

Comment vous dire que je sors de cette lecture complètement révoltée. Par l'histoire, bien sûr. On y rencontre Wadji, un jeune garçon de 10 ans, originaire du Yémen, qui a tout perdu, y compris sa famille. Pas facile pour lui d'arriver en France, et surtout chez les Guitry. Parce que si l'acte est « admirable », les raisons qui les ont poussés à adopter Wadji sont nettement moins louables (d'après le premier tome, en tout cas !).

J'ai détesté cette famille dès la première page. On n'adopte pas un enfant pour se donner une bonne image, et surtout, on ne l'abandonne pas à la première difficulté, surtout après ce qu'il a vécu. Je trouve que les réactions et les propos de ces personnages sont choquants mais d'un autre côté, un peu représentatif : il m'est déjà arrivé d'entendre ce genre de dires. C'est vraiment révoltant !

Forcément, on s'attache à ce petit garçon plein de colère, d'incompréhension. On l'admire parce qu'il a vécut le pire, on a presque envie de l'adopter nous même. Mais voilà : l'adoption, ce n'est pas fait pour tout le monde, comme nous le démontre parfaitement bien cette bande dessinée. J'ai franchement aimé cette lecture, qui nous montre l'envers du décor : ce n'est pas toujours tout rose, mais il faut savoir accepter nos différences. Cette famille a bien du chemin à faire !

Une histoire vraiment percutante qui est magnifiquement illustrée : de belles couleurs adaptées, des petits détails si appréciables ! J'ai vraiment accroché avec le style de dessin, j'ai trouvé ses images captivantes, vraiment magnifiques.

Aller, plus qu'à enchaîner sur le deuxième tome, en espérant que tout se termine bien pour ce petit Wadji !
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