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Critique de Laureneb


Paris est un cloaque qui pervertit et qui engloutit tout. Pour le jeune et naïf Claude, que sa Provence du temps de son adolescence était belle, illuminée de soleil, peuplée de paysannes réelles et de princesses imaginaires, embellie aussi par le souvenir et la chaleur de l'amitié.
Paris est gris, froid et sombre, les femmes sont vieillies et enlaidies prématurément, les rêves de gloire littéraires s'effondrent, et même les amis ne sont pas dignes de confiance.
Si Claude est sentimentaliste et geignard dans la première partie, il devient intéressant ensuite, lorsqu'il rencontre Laurence, dont il tombe progressivement amoureux alors qu'elle est laide, pleine de défauts, et surtout qu'elle n'est pas la vierge éthérée dont il rêvait...
Ce texte de jeunesse de Zola - peut-être en partie autobiographique - annonce les thématiques de certaines de ses grandes oeuvres, même s'il manque une réflexion globale plus large. Un peu de mal néanmoins avec le fait que les personnages féminins soient si peu caractérisés, Laurence et Marie n'ont pas de personnalité propre. Et puis pour une lectrice du XXIème siècle, les rêveries sur les femmes qui devraient garder leur virginité pour leur mari, qui lui peut faire ce qu'il veut avant, je ne supporte plus...
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