AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 130 notes
5
62 avis
4
26 avis
3
11 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai commencé l'année 2022 avec une très bonne lecture : La dame blanche de Denis Zott (sortie prévue le 06/01/2022).
Le prologue laisse présager des personnages intrigants et on n'est pas au bout de nos surprises et loin d'imaginer ce que ceux ci nous réservent.
L'intrigue commence très fort avec un enlèvement qui ne se passe pas comme ça aurait dû et les évènements vont s'enchainer sans temps mort.
Il y a du rythme tout le long du roman, certains personnages sont très émouvants et on ne peut avoir que de la compassion pour eux, notamment Césaire.
Les lieux sont décrits de façon à nous immerger complètement dans l'ambiance du village, et l'écriture percutante de l'auteur nous plonge dans cette histoire que j'ai beaucoup aimé.
Merci à Hugo thriller pour leur confiance.






Commenter  J’apprécie          70
Bonsoir à tous,
Ce soir, je vais vous parler de LA DAME BLANCHE de DENIS ZOTT.

Tout semble ok... À priori, tout devrait se passer sans problème. Un dernier coup et Johnny devrait pouvoir mettre sa famille à l'abri du besoin.
Et pourtant... Pourtant, rien ne va se passer comme prévu...

La Dame Blanche est le second roman de Denis ZOTT que je lis après l'excellentissime maudite.
Si je n'y ai pas ressenti les mêmes frissons que pour Maudite, La Dame Blanche est un excellent thriller.
L'écriture de Denis est solide et percutante, le personnage de Césaire est tout bonnement admirable et ses bourreaux de vraies belles ordures, l'histoire est diablement bien construite et rien ne manque.
La brume planant autour de la Dame Blanche se dissipe peu à peu pour un finish haut en couleurs et terriblement efficace.
La Dame Blanche se lit avec une facilité déconcertante et fut un excellent moment de lecture que je recommande fortement.
Commenter  J’apprécie          50
Une histoire bien menée par des personnes peu communs
Lecture limpide avec un dénouement surprenant et pas attendu
Une dame blanche que l on imagine fragile ...
Pendant cette lecture je me suis invitée à rentrer dans l histoire comme un personnage supplémentaire pour soutenir ce malheureux Césaire
Un livre passionnant
Commenter  J’apprécie          50
Le prologue de « La dame blanche » nous plante des personnages que l'on sent hauts en couleurs. Césaire, Germaine, la mère Louise, Léon, où diable ai-je atterri ? J'avais l'impression d'assister à un sketch des Bodin's. Bon, je vous rassure, c'était juste une perception fugace, car nous sommes bien en présence d'un thriller, et très vite, le récit devient plus sombre, avec un enlèvement hors norme. Là aussi, Denis nous sert une belle brochette de personnages déjantés…Johnny, dont le but est d'offrir enfin une vie décente à sa femme et à son fils, le Chauve, le Rital, le Tunisien, l'enlèvement qu'ils organisent va tourner au fiasco.

La Dame Blanche va se retrouver dans un petit village du Tarn et croiser la route de Césaire, larbin de Germaine, vieille femme revêche et cruelle. L'auteur a un talent certain pour planter une ambiance, pour plonger son lecteur dans une atmosphère lourde et piquante, rendant la lecture anxiogène et déroutante.

Car dans ce petit village rural, l'environnement est propice à la précarité et à l'isolement, favorisant le repli sur soi de ses habitants. Les secrets sont bien enfouis, l'omerta règne, un silence de plomb nourri par la honte, la peur ou l'ignorance en est la règle. L'arrivée de la Dame Blanche va bousculer tout ce petit monde. D'ailleurs, qui est-elle ? D'où vient-elle ?

« Pourquoi fallait-il toujours que sa mauvaise conscience s'interpose et revienne le tourmenter ? Pourquoi fallait-il toujours que le curé intervienne et gâche les meilleurs moments ? »

La plume de Denis est fluide, très agréable et suggestive. La force de ce roman réside dans l'ambiance, et surtout dans ses personnages. Ils sont façonnés avec minutie et précision. Leur psychologie est fouillée, le lecteur s'imprègne de leurs peurs et espoirs. Autre point fort : la thématique, diablement originale ; ce n'est pas souvent qu'un thriller se déroule au fin fond de la campagne secrète. du renouveau, voilà qui fait du bien ! Il y en a marre des thrillers tous formatés pareils, vous ne trouvez pas ?

Le récit est assez addictif, je n'ai pas vu défiler les 440 pages. J'étais vraiment curieuse de découvrir qui était la Dame Blanche, mais aussi de voir comment allaient évoluer nos personnages, surtout Césaire, que j'ai beaucoup apprécié. Il m'a fait de la peine, pauvre souffre-douleur incapable de se révolter.

Certaines scènes sont difficiles, les violences physiques et psychologiques s'avèrent terribles, le lecteur est secoué, il en arrive à ressentir la peur et la souffrance, au même titre que le personnage concerné.

Dans ce roman enlevé et surprenant, rien n'est laissé au hasard, chaque détail compte, les révélations ménagent un suspense qui bientôt devient insoutenable (addictif, vous vous souvenez ? Je l'ai mentionné plus haut). Et la fin est à la hauteur du reste. Bien amenée, les tenants et les aboutissants scotchent le lecteur, qui prie, espère, croit en un avenir plus paisible pour ces personnages qu'il a pris sous son aile et avec qui il a fait un bon bout de chemin.

Un mot sur la couverture, qui est absolument magnifique, elle donne le ton d'entrée.

Lecteurs avides de nouveauté, cherchant à sortir des sentiers battus et rebattus dans le monde du thriller, allez-y, partez faire la connaissance de « La dame blanche ».

« le lit à baldaquin, le tapis en alpaga, les meubles en bois exotique, les étagères envahies d'une légion de poupées qui formaient une effrayante armée miniature. Et ce détail glaçant : sur les visages de porcelaine, les poupées affichaient la même expression que la jeune femme blonde qui les regardait, assise au milieu du lit. Un sourire triste aux lèvres rouges sur un visage tout blanc. Un visage peint de geisha. »

Je remercie les Éditions Hugo Poche et NetGalley pour cette lecture.

#ladameblanche #DenisZott #HugoPoche #NetGalleyFrance
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Commenter  J’apprécie          50
Je découvre cet auteur grâce au « Livre Trotteur » et j'avoue ne pas avoir boudé mon plaisir.

Ce fût en effet une très belle découverte que ce polar atypique aux personnages très originaux, parfois hauts en couleur, voir à la limite du caricatural.
Une brochette de personnages hors normes qui donnent tout son piquant à l'histoire.

Un très bon rythme au milieu de ces scènes particulières, quelque fois un peu crues, avec des dialogues assez fins et incisifs.
La plume se targue aussi d'un petit effet poétique par moment, et d'un brin d'ironie.

Un récit tout à la fois noir et plaisant.
Un style très fluide et sans complexité qui nous accroche et ne nous lâche plus.

Une lecture sans temps mort avec un suspense qui nous emmène jusqu'à un final aussi surprenant que réussit.

Un très bon page-turner que je ne regrette pas, emportée dans ces rebondissements et cette intrigue très bien menés.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Des chapitres courts
Des Cliff a quasi chaque chapitre
Difficilement lachable, un excellent page Turner, on navigue entre plusieurs personnages
Je vais sortir le précédent de l'auteur
Mm si aucune indication en début de chapitre, on n'est pas perdu
Un jeu de chat et de la souris
Un trhiller sans prise de tête ni de scène gore ni de sex
Bémol Un coup de mou au milieu du livre

Commenter  J’apprécie          40
TOXIQUE


Je découvre à travers ce roman la plume de l'auteur Denis Zott qui nous parle ici de l'enlèvement d'une jeune femme au visage de Geisha qui ne se passe pas comme prévu...

Ce polar est une véritable chasse à l'homme.

Le style est fluide et l'on se prend facilement au jeu car le flou du départ s'efface peu à peu pour laisser place à une intrigue qui tient la route.

Les profils des personnages sont originaux voire caricaturaux... tous des timbrés.

Césaire, l'esclave de la famille Renard qui est traité comme un chien tout du long, est pour moi le véritable fil conducteur de cette histoire et il a été mon personnage phare du roman.

Cette famille Renard est tellement malsaine que c'est écoeurant mais cet effet et ces personnages complément inhumains donnent du relief à cette intrigue et c'est cela qui m'a plu autant que le dénouement qui est lui aussi bien ficelé.


Toutefois, j'ai trouvé que la complexité de l'histoire et la multitude des personnages ne m'ont pas permis d'être en immersion totale... Pour moi il me manquait ce côté haletant de chasse à l'homme et surtout plus de profondeur au personnage de la dame blanche qui pour moi est restée un peu en retrait pendant ma lecture.

Commenter  J’apprécie          40
Tout commence par un enlèvement où tout semble trop facile dans ce luxueux manoir de l'auxerrois, même la jeune femme blonde au visage de geisha, objet du rapt, est consentante. Nouveau grain de sable dans l'engrenage, le véhicule des ravisseurs est victime d'un accident dans le Tarn, à quelques kilomètres du lieu de livraison. C'est une partie du village qui se met à la recherche des rescapés, avec des motivations bien différentes selon les individus. En effet, cette bourgade comme cette demoiselle recèlent bien des mystères.

Je ressors mitigé de cette lecture, pourquoi ? D'abord ce que je n'ai pas apprécié. A mon sens, certains personnages sont caricaturaux tel que Baron, le maire de la commune tarnaise, gros entrepreneur et seigneur de la ville sur laquelle il dicte sa loi. Mais surtout la surabondance du mot sueur pour un protagoniste, alors d'accord on comprend l'utilisation de ce terme à la fin de l'oeuvre mais cette surenchère m'a parfois complètement sorti de ma lecture.
Dommage car avec un prologue, étonnant pour un suspense, sous forme d'une présentation des habitants et la fuite de cette dame blanche, cela laissait poindre une belle intrigue. Et c'est en grande partie le cas, sauf quelques éléments discutables, l'auteur distille les révélations au compte-gouttes et le liseur s'aperçoit que tous les acteurs sont liés par des secrets familiaux. Haine, complot, secrets, vengeance sont des éléments qui sont bien traités par Denis Zott.

On notera aussi les allusions directes à des personnes fictives ou ayant vécues avec par exemple un adjoint de gendarmerie répondant au nom de Terrasson (brigade du Tigre) mais surtout Césaire comme le poète inventeur du concept de négritude, thème qui colle évidemment très bien à ce personnage, brimé (le mot est faible) par sa famille d'accueil et je ne m'étends pas plus sous peine de divulgâcher.

L'écrivain balade son lectorat avec sa galerie d'intervenants à géométrie psychologique variable et dénonce également en quelques mots certains écarts du modèle politico-économique. Plume fluide et originalité de ce thriller vous feront passer un moment agréable mais pas inoubliable.
Commenter  J’apprécie          40
Alliant suspense, mystères, polar régional et implacations mondiales, ce roman a tout d'une réussite.
Très mystérieux, situé dans un coin de France qui semble perdu, le récit nous emmène sur un territoire avec ses propres lois et ses habitants aux personnalités marquantes. Sans compter une mystérieuse jeune femme qui porte un voile. Elle semble convoitée par de nombreuses personnes et son "kidnapping" va entraîner une série d'accidents qui vont bouleverser la vie des habitants de Puech Begoù, dans le Tarn. Ses kidnappeurs, déjà, qui ne s'attendaient sûrement pas à ce que ce soit si simple, de prime abord. Les gendarmes, le capitaine Roll en tête, qui se retrouvent à jongler entre les desiderata des uns et des autres, de leurs supérieurs et notamment du maire, Baron, homme d'influence dans cette région. Et quand Baron veut quelque chose, il l'obtient. J'ai beaucoup aimé cette galerie de personnages qui s'avèrent tous assez sympathiques sauf la famille Renard. Menée de mains de maître par la mère, cette famille est composée de ses trois rejetons dont l'un sort de prison et ne pense qu'à agrandir son trafic de drogue. Mais ce qui est surtout choquant c'est la façon dont ils traitent Césaire, un homme noir qu'ils ont recueilli on ne sait comment et qu'ils traitent aussi bien que les planteurs américains traitaient leurs esclaves noirs. Ils l'ont d'ailleurs affublé d'un collier pour laisse. Comment Césaire s'est-il retrouvé là ? Pourquoi personne ne fait rien pour l'aider ? En même temps, la famille Renard est assez effrayante et franchir leur propriété c'est franchir une zone de non-droit.
Tous ces personnages, très bien décrits, vont se trouver mêler à l'enlèvement de celle que l'on va vite surnommer la Dame Blanche. Mais qui est-elle réellement ? Que cache son voile ? Est-elle un ange ou un démon ? Et pourquoi un homme très riche veut la récupérer ?
Le rythme du roman est effréné, entre les protagonistes qui cherchent la Dame Blanche avec chacun leurs raisons, les Renard complètement abjects, Baron qui se lance dans une croisade personnelle, les gendarmes, un mystérieux commanditaire et un milliardaire aux abois. le passé jouera aussi un rôle important et il faudra attendre la fin, explosive, pour connaître tous les tenants et les aboutissants de cet incroyable périple à la poursuite de la mystérieuse Dame Blanche. J'ai adoré la fin, même si elle est assez dure par certains côtés, et le personnage de Césaire, qu'on traite pire qu'un chien, mais qui occupera une place centrale dans ce récit. Un superbe personnage, d'abord mis à terre avant d'entrevoir qu'il est autre chose qu'un animal. le dénouement tient la route et tout s'explique à la fin. Les mystères qui entourent la Dame Blanche nous sont dévoilés par petites touches avant que l'on puisse remettre tout le puzzle en place et l'explication finale, même si elle est dramatique, m'a énormément plu.
Ce roman est une petite pépite qu'on aurait envie de lire d'une traite : les personnages, les paysages peu marqués par la main de l'homme et la sauvagerie de certains des personnages qui s'entrechoquent avec les drames des uns et des autres, l'empathie que l'on ressent pour la plupart d'entre eux et les mystères qui entourent la Dame Blanche en font une lecture sans temps mort qu'on n'oublie pas de si vite !
Lien : https://www.facebook.com/sea..
Commenter  J’apprécie          30
La plume est très fluide et l'originalité de ce thriller ce sont les lieux et la singularité des personnages. On a lors de certains passages l'impression d'être dans un roman historique saupoudré de surnaturel. le plus marquant, le plus révoltant et le plus touchant ce sont les différentes formes de violence et d'avilissement constamment présentes dans cette histoire. L'action et le suspens en font un thriller original, sans aucune longueur que l'on a pas envie de lâcher, ce qui serait une mauvaise idée pour ne pas perdre le fil de l'histoire de la dame blanche où sont présents de nombreux personnages.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (215) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Maudite" de Denis Zott.

Quel sport est mis en avant au début du roman ?

le rugby
le tennis
le foot

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Maudite ! de Denis ZottCréer un quiz sur ce livre

{* *}