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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui est cette mystérieuse dame blanche, enlevée dans un manoir près d'Auxerre et que l'on retrouve en fuite dans le Tarn, capable à la fois de tuer un homme froidement et de délicatement couvrir de son étole un enfant blessé ?
Vous l'apprendrez dans ce roman policier au rythme soutenu, qui enchaine les rebondissements sur quelques jours , sans nous laisser beaucoup souffler.
Certains méchants le sont vraiment, certains beaucoup moins qu'on ne pourrait le croire, d'autres apparemment bien sous tout rapport démoniaques, et puis quelques personnages secondaires, victimes de leur environnement et de la méchanceté des autres, avec une palme pour Césaire, domestique traité comme un chien dont j'ai attendu et même espéré le sursaut, qui arrive très tard mais qui sera spectaculaire.
Beaucoup de personnages dans ce polar, qui frôlent et parfois franchissent la limite avec la caricature, mais heureusement de façon intermittente.
Les différentes pièces du puzzle se mettent en place et toutes les bizarreries notées au cours de la lecture s'expliquent. Tout n'est pas bien qui finit bien, mais presque. Je vous laisse en découvrir plus.
Une bonne découverte pour laquelle je remercie les éditions Hugo Poche Suspense #LaDameblanche #NetGalleyFrance
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Avec Denis Zott les histoires ne sont jamais aussi simples qu'elles pourraient sembler au premier abord.
Une partie de cartes qui dérape furieusement. Un enlèvement qui se termine mal. Un ange désincarné sous influence . Un maire omnipotent qui se rêve roi de son domaine en pays d'Oc. Un esclave soumis dans une maison de dégénérés. de vieilles histoires de famille qui ressurgissent sans crier gare. Un trafic juteux. Des voyous malchanceux. le monde de la ruralité en version western .Le malheur dans le pré et quelques cadavres pour “ égayer ” le propos.

Toutes ces pièces et ses personnages vont progressivement s'emboîter pour nous donner ce thriller protéiforme gourmand en rebondissements.
Eh oui ! Vous l'aurez compris, ce petit monde ne vit pas vraiment dans une osmose des plus bienveillantes. On a beau être à la campagne, le principe de Nietzsche est respecté : gare aux faibles, gare à ceux qui ne prévoient pas le coup d'après ou qui sous-estiment leurs adversaires.
Certains trouveront sans doute certains portraits quelque peu caricaturaux mais ils en sont encore plus savoureux dans leur méchanceté gratuite ou dans leur docilité aveugle, surtout quand arrive le grand “retournement ”...

Denis Zott nous propose un récit audacieux qui mélange les genres et met ses protagonistes dans des situations totalement improbables.
Le rythme de l'écriture quant à lui s'accentue progressivement avec la tension de l'atmosphère et l'explosivité des événements qui se succèdent.
Certains personnages attirent un peu plus notre attention que les autres comme Césaire , ce métisse malmené par la famille Renard et dont on attend avec impatience le moment de sa rébellion , le capitaine Roll, l'obligé de Baron soumis à la volonté de son cousin et de sa hiérarchie ou la fameuse Dame blanche, victime et cobaye à la fois.
Trois êtres persécutés. Trois âmes en perdition , qui vont se réincarner dans ce chaos ambiant.
Une belle image qui perce dans toute cette noirceur ambiante, dans cet univers vicié et corrompu.
Un roman qui tient la route sur la durée comme ses promesses d'un thriller haletant et sans fausses notes.


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Je suis partagée par cette lecture. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé puisque je l'ai lu rapidement, pas de temps morts et hâte de connaitre la fin.
La dame blanche avec un masque de Geisha se fait enlevée pourquoi ? un accident, la traque commence mais il faut attendre presque la fin du livre pour comprendre.
Beaucoup de monde la recherche mais pour différents motifs bien sur, un maire qui se croit tout permis et un peu agaçant à certains moments, des gendarmes, d'autres personnages plus louches et tout ce petit monde se retrouve aux prises avec la famille Renard, des êtres malfaisants, méchants.
Ces derniers ont un esclave qu'ils traitent d'une façon infâme, Césaire, bête à tout faire de A à Z, ils l'ont surnommé "chien" , battu, humilié.
Denis Zott nous livre un récit plein de rebondissements, un peu déjanté .
J'aurais mis 4 étoiles mais cet esclavage moderne me gêne énormément. Ce n'est que mon ressenti personnel.
Je conseillerais ce livre . Bonne lecture.
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Tout d'abord déstabilisé (voir choqué et révolté) par la manière dont un des personnages principal est traité et dont on lui parle, j'ai surpassé cette appréhension pour me plonger finalement assez vite dans cette intrigue qui ne laisse aucune place à l'ennui.


Une bonne partie des personnages sont exécrables (c'est fait exprès ne vous inquiétez pas) et nous révoltent, nous poussent à la haine envers eux, le moins que l'on puisse dire, c'est que le lecteur se sent impliqué !


Puis deux personnages m'ont vraiment captivé, « Césaire », un homme gentil mais soumis car traité en esclave depuis son plus jeune âge, et évidemment « La Dame blanche », personnage intriguant, que l'on souhaiterait protéger. Elle a un visage angélique et énigmatique, une apparente fragilité, et vous réserve de sacrées surprises, c'est bien-sûr la pièce centrale de ce thriller survitaminé qui se déroule en pleine campagne, dans un village étrange, voir flippant où une famille de dégénérés fait la loi pour le plus grand malheur de monsieur le Maire et de la gendarmerie locale.


Certaines scènes sont d'une extrême violence, attention donc aux âmes sensibles.


Le final est surprenant, mais je suis déçu à propos d'un détail sur le dénouement qui m'a rendu un peu triste.


Les amateurs de thrillers ont tout sous la main pour passer un bon moment de lecture.
Lien : https://unbouquinsinonrien.f..
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Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
La dame blanche de Denis Zott
Elle pourrait être une légende rustique car depuis le moyen-âge, la dame blanche alimente les représentations tantôt maléfiques, tantôt féériques. Elle pourrait être le fruit de l'imagination collective, pourtant, celle qui tente de sauver sa peau après son enlèvement, après sans doute avoir été prise en otage par un raté, livrable à une famille atypique, dirigée par une réplique de Ma Dalton, aura bien des épreuves à surmonter, des souffrances à endurer, tout comme ceux qui tentent de l'aider.
Le chien, Césaire, m'a fait penser à celui Des noeuds d'acier de Sandrine Colette. Il est le plus humain des personnages de ce roman, victime d'une humiliation constante à la limite du soutenable.
Cette chronique rurale du bout du Tarn révèle les convoitises, les corruptions, l'esprit de vengeance de cette micro-société où le ressentiment est dogme, au milieu de nulle part.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été frappée par la sobriété du ton et la justesse des sentiments. On tremble, on sourit des situations improbables (oui car difficile de rire face à autant d'ignominie et d'injustice), on lit avec plaisir cette saga villageoise qui n'a que faire de l'empathie, de la bienveillance et de la justice ou alors très peu ! Un roman d'ambiance glauque et pesante, parfois un peu chargée en hémoglobine. Un très bon moment de lecture, loin des problèmes de société et des contraintes sanitaires. Une pause en quelque sorte !
Lu en version numérique 9.99 €

Je remercie les éditions Hugo pour leur confiance et cette découverte
Pour en savoir plus si vous le décirez sur ce livre, cliquez ci-dessous 😊
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Une femme au visage de geisha est enlevée dans un manoir près d'Auxerre mais les kidnappeurs ont un accident à Puech Begou, un village du Tarn, à quelques kilomètres du point de livraison au commanditaire du rapt. Commence alors une chasse à la femme haletante; elle est traquée par des hommes venus du manoir, par la gendarmerie, par le maire de la commune dont le petit fils a été blessé dans l'accident. Elle trouve refuge dans la ferme des Renard, une zone de non-droit où règnent la mère Renard, une harpie et ses trois fils violents. Elle est sauvée par Césaire, 40 ans, le domestique-esclave, noir, surnommé "le chien". Ce village et ses habitants recèlent de nombreux secrets que la présence de la Dame blanche va faire exploser.
L'auteur fait référence, par son personnage de Dame blanche, à cette légende glaçante d'une femme, tout de blanc vêtue, qui se trouve la nuit sur le bord d'une route de campagne; prise en stop, elle crie pour éviter un accident et se volatilise. On retrouve tous les éléments de cette croyance dans le roman mais l'auteur s'en éloigne rapidement.
L'auteur nous croque une galerie de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres parmi lesquels règne une violence brute; seul, le capitaine de gendarmerie essaye de faire en sorte que force reste à la loi dans ce village aux allures de Far-West avec un maire, qui, tel un shériff, fait la loi au bout de son canon. J'ai, par moments, pensé à "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse pour l'aspect cruauté et noirceur "rurales".
Seuls la Dame blanche et Césaire mettent une touche d'humanité dans cette histoire même si eux aussi plongent dans une violence extrême lorsqu'ils sont menacés.
Aucun temps mort, rythme haletant, une tactique littéraire redoutable pour créer l'emprise sur le/la lecteur/trice : donner une élément incomplet et n'apporter les informations complémentaires que quelques pages plus loin alors qu'on est passé à autre chose. Cependant, le domestique-esclave, vendu à une paysanne qui le traite littéralement comme un chien, ce qui se passe dans le manoir que je ne divulgâcherai pas, manquent un peu de vraisemblance mais je n'ai pas boudé mon plaisir et me suis laissé entraîner sans résistance dans ce sombre roman.
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Puech Begoù - Tarn - Quand un groupe de bras cassés est commandité pour enlever une jeune femme, surnommée La Dame Blanche, dans un étrange manoir, il faut s'attendre à des dégâts!
Parvenue à s'échapper, elle est traquée aussi bien par les chasseurs, que par Baron, le maire et la famille Renard ennemie jurée de celui-ci.

C'est un récit surprenant à plus d'un titre que nous offre Denis Zott.
Premièrement d'un point de vue temporel tant les moeurs de ce village reculé semblent obsolètes.
Ensuite à cause des personnages dont certains sont carrément déjantés. Imaginez une famille de dégénérés, les Renard, aux faux airs de Ma Dalton et ses fils qui ont un esclave, Césaire, qu'ils appellent Chien!
Dans une atmosphère poisseuse, tout ce beau monde fait du hameau une vraie poudrière qui ne tardera pas à exploser.
Vous allez me dire que cette histoire est des plus bizarres....Mais c'est sans compter le talent de l'auteur qui nous y plonge à pieds joints. Je ne dévoilerai pas le pourquoi du comment, mais je peux vous certifier qu'il a l'esprit vraiment tordu (c'est un compliment).
Je ne peux donc que vous conseiller ce roman à l'ambiance très sombre où la cruauté suinte à chaque page.
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Elle pourrait être une légende rustique car depuis le moyen-âge, la dame blanche alimente les représentations tantôt maléfiques, tantôt féériques. Elle pourrait être le fruit de l'imagination collective, pourtant, celle qui tente de sauver sa peau après son enlèvement, après sans doute avoir été prise en otage par un loser, livrable à une famille atypique, dirigée par une réplique de Ma Dalton, aura bien des épreuves à surmonter, des souffrances à endurer, tout comme ceux qui tentent de l'aider.
Le chien, Césaire, m'a fait penser à celui Des noeuds d'acier de Sandrine Colette. Il est le plus humain des personnages de ce roman, victime d'une humiliation constante à la limite du soutenable.
Cette chronique rurale du bout du Tarn révèle les convoitises, les corruptions, l'esprit de vengeance de cette micro-société où le ressentiment est dogme, au milieu de nulle part.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été frappée par la sobriété du ton et la justesse des sentiments. On tremble, on sourit des situations improbables (oui car difficile de rire face à autant d'ignominie et d'injustice), on lit avec plaisir cette saga villageoise qui n'a que faire de l'empathie, de la bienveillance et de la justice ou alors très peu ! Un roman d'ambiance glauque et pesante, parfois un peu chargée en hémoglobine. Un très bon moment de lecture, loin des problèmes de société et des contraintes sanitaires. Une pause en quelque sorte !

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Résumé : Johnny doit faire un dernier coup, après ça, il pourra mettre sa famille à l'abri. Un enlèvement. Son commanditaire lui a dit qu'il n'y avait aucun risque. Avec ses trois complices, ils se rendent vite compte qu'il y a un truc pas net, c'est trop simple. Un quart d'heure avant d'atteindre leur destination, ils ont un accident, dans lequel un enfant est blessé. L'otage, une jeune femme énigmatique au visage de geisha, réussi à s'enfuir.
Elle se retrouve traquée par le village entier : le maire, Baron, accompagné des chasseurs, qui veulent sa peau. Mais également par la sinistre famille Renard, les ennemis de Baron...

Mon avis : Dès le prologue, on est plongés dans l'ambiance toxique et malsaine, de Puech Begoù : un village rural vivant selon ses propres règles, avec pour habitants une ribambelle de personnages plus improbables les uns que les autres.
Les Renard, déjà ! Une vieille mégère et ses trois fils aussi violents que sadiques, ayant pour domestique Césaire, qu'ils traitent comme un esclave.
Baron, le maire, qui se prend pour le roi du village et se contrefiche de la loi. La justice ? C'est lui qui la fait !
Dans cette lecture, pas de place à l'ennui : l'action va à 100 à l'heure, comme si nous étions les fugitifs dans ce village de timbrés. L'intrigue est très originale et tordue, d'ailleurs, elle l'a été un peu trop pour moi. Je me suis perdue dans les nombreux personnages et leurs liens les uns avec les autres. J'ai trouvé certaines explications un peu alambiquées, qui ne m'ont pas totalement convaincue. Malgré tout, je l'ai lu avidement, voulant connaître le dénouement pour cette Dame Blanche.
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J'avais lu Maudite et je n'avais pas été totalement convaincue par ce roman auquel j'avais trouvé de nombreuses qualités mais aussi un gros défaut. Malgré tout je voulais lire un autre roman de l'auteur et NetGalley m'en a donné l'occasion.

Alors qu'en est-il de celui ci? Et bien je n'ai pas du tout le même ressenti que pour le précédent roman lu de l'auteur. Dans cette histoire j'ai tout aimé, l'intrigue, les personnages, le suspense, les lieux et l'épilogue.

Qui est donc cette dame blanche que tout le monde recherche?

Un enlèvement qui tourne mal, la jeune femme enlevée qui disparait, un domestique qui va lui venir en aide le tout dans une atmosphère lourde et glauque. Comment tout ceci va-t-il finir et pourquoi cet enlèvement?

L'intrigue est très bien menée, le rythme vraiment prenant et l'épilogue vraiment intéressant.

Ce que j'ai également beaucoup aimé c'est l'ambiguïté du personnage de la Dame Blanche. Fragile ou monstre? Victime ou bien bourreau? On oscille entre deux sentiments tout le long du roman et c'est très fort.

Par contre certains personnages sont vraiment affreux et là aucun doute ne peut être permis.

En résumé une histoire vraiment passionnante qui vaut vraiment le coup et un auteur à découvrir si vous ne le connaissez pas.



#LaDameblanche #NetGalleyFrance
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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