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sur 220 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il est extrêmement rare que ce phénomène m'arrive: être captivée par un roman dès le début au point de ne plus le lâcher jusqu'à la centième page, puis m'en lasser au point de ne lire qu'une vingtaine de pages par jour, pour finalement, en être agacée au point de ne pas le finir…
C'est pourtant ce qu'il m'est arrivé avec "Les heures rouges". Intriguée, j'en ai cherché les raisons:
- Mon engouement du départ a été indéniablement lié à la découverte des protagonistes de l'histoire. Tous m'ont plu. Ro, la prof quarantenaire qui se désespère de ne pas réussir à procréer; Susan, la femme de son collègue, qui, elle, en a plus qu'assez de sa condition de mère au foyer; Mattie, l'élève de Ro, vive et intelligente, mais finalement pas assez pour éviter de compromettre son avenir sur la banquette arrière de la voiture de son petit-ami; et Gin, la guérisseuse qui fait peur aux hommes à trop aider les femmes.
Des portraits extrêmement précis qui permettent de bien cerner les personnages et leurs rôles dans l'intrigue.
Sauf que, à mon goût, ces personnages n'évoluent pas, ou pas assez, au fur et à mesure que se tournent les pages. Premier désagrément.
- Les différentes perspectives narratives: autant j'ai adhéré aux récits de Ro et de Mattie; autant les sous-entendus trop flous concernant Gin et Susan m'ont agacée. Pourquoi avoir changé la manière de raconter? Question de style probablement.
- Une platitude des répliques dans les dialogues. Il y a trop peu de verbes de parole permettant de nuancer l'intensité du propos et on ne "sent" pas l'intention du locuteur lorsqu'il s'adresse à autrui. Dans la vie réelle, les mimiques du visage permettent de cerner la pensée de celui avec qui on parle. Sans indications dans un texte, la discussion tombe à plat et le lecteur n'en comprend pas toujours le but.
- Enfin, l'impression que l'intrigue n'avance pas, ou alors vraiment trop lentement. Je suis sure qu'avec cent pages de moins, le roman aurait été plus efficace et moins languissant.
Bref, je deviens peut-être exigeante avec mes lectures car celle-ci avait tout pour me plaire: un sujet d'actualité qui me préoccupe (le droit des femmes à disposer de leur corps), des personnages féminins aux profils différents… et une quatrième de couverture alléchante!
Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce premier roman de Leni Zumas.

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Tout d'abord un grand merci à Léa du Piccabo River Book Club et aux Editions Les Presses de la cité pour ce partenariat.

Il s'agit d'une dystopie. Dans un futur proche le nouveau président américain va promulguer une loi qui interdit l'avortement ainsi que la procréation médicalement assistée et l'adoption aux femmes célibataires dans le but de favoriser la famille traditionnelle. Dans une petite ville de l'Oregon, quatre femmes se battent pour leur liberté.

Il y a Roberta, professeure d'Histoire et biographe d'une exploratrice polaire du dix-neuvième siècle, elle est est stérile et veut absolument faire un bébé toute seule. Elle a déjà fait plusieurs tentatives d'insémination artificielle, elle espère de tout son coeur que la dernière sera la bonne, car à partir du 15 janvier cela sera interdit.

Susan est mariée et mère de deux enfants. Elle étouffe dans sa vie quotidienne et les tâches répétitives. Elle a renoncé à sa carrière d'avocate pour sa famille, mais elle est malheureuse et songe souvent au suicide et au divorce.

Mattie a quinze ans, elle est tombée enceinte accidentellement, ce qui compromet gravement son avenir. Pour elle aussi le temps presse, elle est déjà à douze semaines et il est devenu impossible d'aller avorter au Canada, il reste les cliniques clandestines.

Gin est une guérisseuse traditionnelle qui vit aux marges de la communauté et aide les femmes avec ses plantes et ses connaissances. Certains la considèrent comme une sorcière et elle se sent complètement rejetée par les habitants de la région. C'est le seul personnage du livre que j'ai trouvé sympathique et attachant.

Entre les chapitres, Roberta la biographe nous révèle la vie d' Eivor Minervudottir, une exploratrice polaire que les conventions de son époque ont empêché de s'exprimer et d'être reconnue pour ce qu'elle était.

On suit le destin de ces cinq personnages qui se battent pour leurs droits.

Et maintenant vient le moment pénible de cette chronique : Ce livre était un cadeau et il est toujours difficile de dire qu'on n'a pas aimé un cadeau, mais je ne veux pas être hypocrite, j'ai vraiment détesté ce livre tant dans sa forme que dans son fond. Je ne dis pas que le livre est mauvais mais c'était une rencontre ratée pour moi. Cette lecture a vraiment été une corvée. le fait que je ne partage pas du tout les opinions de l'auteure y est aussi sans doute pour beaucoup. Je ne vais pas m'étendre sur ce point pour ne pas polémiquer. Je n'aime pas rédiger des chroniques négatives, celle-ci ne prétend pas à l'objectivité, mais simplement à exprimer mon ressenti et j'avoue que ce livre m'a hérissée du début à la fin.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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