Dans
le joueur d'échecs,
Stefan Zweig nous propose le portrait de deux hommes aux personnalités diamétralement opposées, tous deux joueurs émérites d'échecs : d'une part le champion mondial, intellectuellement limité et dépourvu de toute finesse, et de l'autre un homme discret et cultivé pour qui les échecs ont été la seule échappatoire pendant la guerre au point de mettre en péril sa raison.
Tout au long du roman, l'auteur s'attache aux détails qui rendent le récit si réel malgré l'abstraction du propos parfois et qui rendent captivant un jeu qui, habituellement, me laisse plutôt indifférente. Car comme dans
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, le plus remarquable dans
le joueur d'échecs c'est la passion que
Stefan Zweig retranscrit si bien ; la passion du jeu qui envahit tout et prend possession du joueur jusqu'à le rendre fou.
Lien :
http://lecturesdestephanie.b.. Commenter  J’apprécie         721