>
Critique de LivresdAvril
Dans mon édition, l'ordre des nouvelles est "Amok", puis "Lettre d'une inconnue" et enfin "La ruelle au clair de lune".
Je viens de terminer "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", et son lien avec "Amok" me semble évident. Ces trois nouvelles ont pour thème la passion et prennent la forme de récits enchâssés d'une personne racontant à un inconnu (le narrateur originel) un amour aussi soudain que fou qui a bouleversé sa vie.
Dans le contexte plus moite et plus sauvage de la Malaisie, "Amok" perd en élégance ce qu'il gagne en tension et en noirceur. Évidemment, le vocabulaire colonial fait aujourd'hui tiquer dans la représentation des malaisiens, mais la puissance du récit est indéniable.
"Lettre d'une inconnue" est un incontournable de Stefan Zweig. C'est surtout l'amour inconditionnel d'une femme qui sacrifie tout ce qu'elle a pour l'homme qu'elle aime en secret. Il est d'une profondeur incroyable. C'en est fascinant, surtout en si peu de pages. L'adaptation qu'en a fait Max Ophuls en 1948 est magnifique, elle vaut vraiment le coup d'oeil.
En revanche je n'ai pas vraiment apprécié "La ruelle au clair de lune", qui tombe trop dans le glauque à mon goût. Je trouve que la finesse de l'écriture de Zweig est un peu gâchée par le thème trop trivial.
Si la passion est officiellement le thème central de ces trois nouvelles, toutes mettent en scène des hommes dont l'égoïsme se heurte à la fierté des femmes. Mélange explosif dont les effets sont dramatiques.
Je viens de terminer "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", et son lien avec "Amok" me semble évident. Ces trois nouvelles ont pour thème la passion et prennent la forme de récits enchâssés d'une personne racontant à un inconnu (le narrateur originel) un amour aussi soudain que fou qui a bouleversé sa vie.
Dans le contexte plus moite et plus sauvage de la Malaisie, "Amok" perd en élégance ce qu'il gagne en tension et en noirceur. Évidemment, le vocabulaire colonial fait aujourd'hui tiquer dans la représentation des malaisiens, mais la puissance du récit est indéniable.
"Lettre d'une inconnue" est un incontournable de Stefan Zweig. C'est surtout l'amour inconditionnel d'une femme qui sacrifie tout ce qu'elle a pour l'homme qu'elle aime en secret. Il est d'une profondeur incroyable. C'en est fascinant, surtout en si peu de pages. L'adaptation qu'en a fait Max Ophuls en 1948 est magnifique, elle vaut vraiment le coup d'oeil.
En revanche je n'ai pas vraiment apprécié "La ruelle au clair de lune", qui tombe trop dans le glauque à mon goût. Je trouve que la finesse de l'écriture de Zweig est un peu gâchée par le thème trop trivial.
Si la passion est officiellement le thème central de ces trois nouvelles, toutes mettent en scène des hommes dont l'égoïsme se heurte à la fierté des femmes. Mélange explosif dont les effets sont dramatiques.
